OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Mars 2016 > Ce qu’apportent les fablabs aux écosystèmes numériques et entrepreneuriaux (…)

Ce qu’apportent les fablabs aux écosystèmes numériques et entrepreneuriaux africains

mercredi 23 mars 2016

Innovation/Entreprenariat

Il y a dix ans, Neil Gershenfeld ouvrait le premier « fabrication laboratory » au Massachussetts Institute of Technology. Très vite et un peu partout dans le monde de nombreux « fablabs » ont vu le jour, en 2011 on en dénombrait déjà 50 dans 16 pays. Sur le continent africain, plus d’une vingtaine sont référencés. Que font ces fablabs et quel(s) rôle(s) jouent-ils dans les écosystèmes numériques et entrepreneuriaux africains ?

Faire émerger des solutions adaptées aux besoins du continent africain et y faciliter l’accès et l’appropriation des nouvelles technologies…

Atelier de fabrication numérique, un fablab est un lieu librement accessible où l’on doit pouvoir trouver de quoi confectionner à peu près tout et n’importe quoi en bénéficiant d’une assistance opérationnelle, technique, financière et logistique. Voilà ce qu’exige la charte du MIT, qui se résume en tout et pour tout à cinq articles. Innovation et partage en sont les maîtres mots. Ainsi, chaque fablab est un lieu unique dont le destin ne dépend que de ceux qui s’y rendent. Cela en fait un espace idéal pour concevoir des solutions à des problèmes locaux, des produits « made in & for Africa » comme l’application GBATA développée à OVillage, en Côte d’Ivoire, pour fournir des informations sur l’immobilier à Abidjan. Il n’est plus besoin de présenter la désormais célèbre W. Afate, première imprimante 3D conçue à partir de matériaux recyclés, cau sein du Woelab au Togo. Cette imprimante 3D low cost, primée à l’internationale, rend imaginable la diffusion d’une technologie de pointe sur le continent africain. Woelab se revendique d’ailleurs comme un espace de démocratisation technologie et vulgariser et faciliter l’appropriation des outils numériques est bien une spécificité des fablabs en Afrique. Ils jouent à ce titre un rôle important dans la formation des plus jeunes aux technologies d’aujourd’hui et de demain. Les membres du Ouagalab n’hésitent d’ailleurs pas à se déplacer et à consacrer des jours (et des nuits blanches !) à des formations dans les écoles du Burkina Faso.

Offrir des perspectives pour l’industrialisation du continent…

Si chaque fablab est unique et a sa propre identité, il est, à travers le label du MIT, intégré à un réseau au sein duquel des rencontres sont organisées. Entre les fablabs africains, des ponts se mettent progressivement en place, des échanges entre membres se font, la propagation d’innovations d’un pays à l’autre s’opère, des opportunités apparaissent. A Dakar, au sein du Defko Niek Lab de Ker Thiossanne, l’imprimante 3D jumelle de la W.Afate ainsi qu’une fraiseuse numérique, ont suscité l’intérêt des artisans sénégalais. Avec de tels outils, leur travail pourrait être mécanisé, l’industrialisation se substituerait alors à l’artisanat, une perspective porteuse pour un continent qui souffre précisément de son manque d’industrialisation.

…Ou servir de relais pour agir sur les écosystèmes numériques….

Enfin la visibilité et la crédibilité que peut donner un label octroyé par le MIT font des fablabs des relais intéressants pour qui entend conduire des politiques publiques dans le numérique. Le plan « développement et numérique » lancé par le gouvernement français en décembre 2015 et, qui est presque exclusivement orienté vers l’Afrique, les perçoit comme des leviers possibles de son action.

A condition de trouver le bon business model

Néanmoins, les fablabs peinent aujourd’hui à trouver le bon modèle économique. Acquérir du matériel informatique et électronique, qu’il faut importer, coûte cher. Les fablabs, en Afrique comme ailleurs, vivent dans la majorité des cas de subventions versées par les pouvoirs publics ou les ONG ou encore des prix qu’ils reçoivent. Cela rend leur survie fragile à l’instar de l’Atelier de Beauvais qui n’a pas survécu au changement de couleur politique de son département.

Sur le long terme, deux choix semblent donc s’offrir donc aux fablabs : être rattaché à une entreprise ou une école (auquel cas ils ne seront plus des fablabs au sens du MIT) ou parvenir à une autonomie financière à travers la vente de prestations (conseils aux entreprises, formations) ou de produits. Cette dernière option passe par la professionnalisation des membres des fablabs et la commercialisation des productions qui en sont issues. Le défi est de taille mais il en vaut la chandelle.

Camille Rouge

(Source : TechofAfrica, 21 mars 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2058/2224 Régulation des télécoms
  • 173/2224 Télécentres/Cybercentres
  • 1590/2224 Economie numérique
  • 829/2224 Politique nationale
  • 2224/2224 Fintech
  • 253/2224 Noms de domaine
  • 816/2224 Produits et services
  • 692/2224 Faits divers/Contentieux
  • 379/2224 Nouveau site web
  • 2151/2224 Infrastructures
  • 792/2224 TIC pour l’éducation
  • 90/2224 Recherche
  • 121/2224 Projet
  • 1385/2224 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 861/2224 Sonatel/Orange
  • 776/2224 Licences de télécommunications
  • 132/2224 Sudatel/Expresso
  • 461/2224 Régulation des médias
  • 600/2224 Applications
  • 494/2224 Mouvements sociaux
  • 777/2224 Données personnelles
  • 60/2224 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2224 Mouvement consumériste
  • 179/2224 Médias
  • 322/2224 Appels internationaux entrants
  • 693/2224 Formation
  • 45/2224 Logiciel libre
  • 840/2224 Politiques africaines
  • 407/2224 Fiscalité
  • 84/2224 Art et culture
  • 284/2224 Genre
  • 701/2224 Point de vue
  • 480/2224 Commerce électronique
  • 706/2224 Manifestation
  • 156/2224 Presse en ligne
  • 62/2224 Piratage
  • 105/2224 Téléservices
  • 419/2224 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2224 Environnement/Santé
  • 156/2224 Législation/Réglementation
  • 167/2224 Gouvernance
  • 822/2224 Portrait/Entretien
  • 73/2224 Radio
  • 337/2224 TIC pour la santé
  • 133/2224 Propriété intellectuelle
  • 29/2224 Langues/Localisation
  • 507/2224 Médias/Réseaux sociaux
  • 919/2224 Téléphonie
  • 96/2224 Désengagement de l’Etat
  • 485/2224 Internet
  • 57/2224 Collectivités locales
  • 189/2224 Dédouanement électronique
  • 497/2224 Usages et comportements
  • 529/2224 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2224 Audiovisuel
  • 1351/2224 Transformation digitale
  • 191/2224 Affaire Global Voice
  • 76/2224 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2224 Service universel
  • 330/2224 Sentel/Tigo
  • 87/2224 Vie politique
  • 727/2224 Distinction/Nomination
  • 17/2224 Handicapés
  • 336/2224 Enseignement à distance
  • 319/2224 Contenus numériques
  • 292/2224 Gestion de l’ARTP
  • 89/2224 Radios communautaires
  • 802/2224 Qualité de service
  • 212/2224 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2224 SMSI
  • 224/2224 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2224 Innovation/Entreprenariat
  • 657/2224 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2224 Internet des objets
  • 85/2224 Free Sénégal
  • 165/2224 Intelligence artificielle
  • 97/2224 Editorial
  • 11/2224 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous