OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Juillet 2022 > Cameroun : ZTE livre à l’État un nouveau réseau télécom sécurisé à plus de (…)

Cameroun : ZTE livre à l’État un nouveau réseau télécom sécurisé à plus de 77 milliards FCFA

dimanche 17 juillet 2022

Infrastructures

Un projet qui s’est longtemps heurté aux réalités géographiques et juridiques locales. La mise en place des composantes techniques a aussi révélé des incompatibilités technologiques, obligeant ZTE à changer certains éléments pour qu’ils soient compatibles avec les infrastructures camerounaises.

L’entreprise chinoise ZTE a présenté à la ministre des Postes et télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, le 13 juillet à Yaoundé, le Réseau national des télécommunications d’urgence (RTNU) qu’il vient de construire pour le compte de l’État.

Ce réseau, explique Investir au Cameroun, va gérer les communications sécurisées du pays. Pour ce faire, il est constitué d’un Centre national des opérations d’urgence (CNOU) à Yaoundé (cœur du réseau), son back-up à Douala et de huit centres régionaux desdites opérations dans les chefs-lieux des régions du Cameroun.

Dans le détail, ZTE a construit une infrastructure dotée de cinq composantes. La première concerne le réseau de radiocommunication à ressources partagées. Il permet aux équipes du gouvernement de gérer les urgences de manière confidentielle et sécurisée sans avoir besoin de passer par un réseau public.

La deuxième composante est le système de communications d’urgence. Il vise à assurer la prise en charge des appels de détresse provenant de n’importe quel abonné détenteur d’un terminal mobile avec ou sans puce.

Vidéosurveillance

La troisième partie du RTNU est le système de vidéosurveillance. Ceci pour assurer la protection des biens et des personnes en véhiculant, enregistrant et en exploitant les images prises par un ensemble de caméras. Ces dernières, utilisées pour l’enregistrement de la vidéo d’incident, permettent des applications de surveillance intérieur et extérieur à grande échelle : rivière, forêt, aéroport, gare, port, champ de pétrole, place, parc, paysage, école, rue, prison, grande salle de gym et entrepôt, etc. Les caméras de vidéosurveillance sont installées dans tous les chefs-lieux de région du Cameroun avec écrans de visualisation, de supervision et de traitements de données logés dans les centres de télécommunications d’urgence.

La quatrième composante gère la vidéoconférence ou visioconférence. C’est une technologie qui permet, depuis un micro-ordinateur, de communiquer avec un interlocuteur distant et de le voir en temps réel dans une fenêtre virtuelle à l’écran. Elle permet à ses participants, disséminés sur plusieurs sites distants, de communiquer en bénéficiant d’une transmission du son, de l’image et de tout autre type de données.

La dernière composante est le système e-police. C’est une plateforme technologique centralisée de gestion des opérations de sécurité. Les principaux services offerts sont : la gestion des informations policières, la gestion des informations des criminels, la gestion des affaires pénales, la gestion des individus recherchés, le portail de gestion du système, le renforcement des capacités des policiers. Pour le moment, les sites abritant ces infrastructures sont ceux de la gendarmerie nationale.

Un marché à plus de 77 milliards

La mise en œuvre du RTNU fait suite à la visite qu’a effectuée le président de la République, Paul Biya, en Chine en juillet 2011, dans l’optique de répondre aux catastrophes et autres situations d’urgence à travers la mise en place d’un dispositif de communication adéquat, pour un système d’alerte précoce efficient. Suite à cette visite, un contrat commercial sera signé, le 21 décembre 2012, avec l’entreprise ZTE Corporation.

La convention de financement y relative, d’un montant partiel de 77,7 milliards FCFA, sera à son tour signée le 29 octobre 2013, entre le ministère en charge de l’Économie et la banque d’export-import de Chine (Eximbank-Chine). La signature, le 5 janvier 2017, du marché de réalisation avec l’entreprise chinoise ZTE consacre le démarrage effectif des travaux. Mais jusqu’ici, les responsables en charge du projet ne révèlent pas le coût final de cette infrastructure.

(Source : Agence Ecofin, 17 juillet 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2054/2241 Régulation des télécoms
  • 173/2241 Télécentres/Cybercentres
  • 1606/2241 Economie numérique
  • 823/2241 Politique nationale
  • 2241/2241 Fintech
  • 252/2241 Noms de domaine
  • 814/2241 Produits et services
  • 691/2241 Faits divers/Contentieux
  • 377/2241 Nouveau site web
  • 2166/2241 Infrastructures
  • 814/2241 TIC pour l’éducation
  • 90/2241 Recherche
  • 121/2241 Projet
  • 1383/2241 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 864/2241 Sonatel/Orange
  • 776/2241 Licences de télécommunications
  • 132/2241 Sudatel/Expresso
  • 460/2241 Régulation des médias
  • 599/2241 Applications
  • 494/2241 Mouvements sociaux
  • 788/2241 Données personnelles
  • 61/2241 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2241 Mouvement consumériste
  • 179/2241 Médias
  • 322/2241 Appels internationaux entrants
  • 694/2241 Formation
  • 45/2241 Logiciel libre
  • 849/2241 Politiques africaines
  • 419/2241 Fiscalité
  • 83/2241 Art et culture
  • 284/2241 Genre
  • 714/2241 Point de vue
  • 479/2241 Commerce électronique
  • 709/2241 Manifestation
  • 156/2241 Presse en ligne
  • 62/2241 Piratage
  • 103/2241 Téléservices
  • 419/2241 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2241 Environnement/Santé
  • 168/2241 Législation/Réglementation
  • 167/2241 Gouvernance
  • 824/2241 Portrait/Entretien
  • 72/2241 Radio
  • 337/2241 TIC pour la santé
  • 133/2241 Propriété intellectuelle
  • 29/2241 Langues/Localisation
  • 507/2241 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2241 Téléphonie
  • 95/2241 Désengagement de l’Etat
  • 484/2241 Internet
  • 57/2241 Collectivités locales
  • 190/2241 Dédouanement électronique
  • 497/2241 Usages et comportements
  • 527/2241 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2241 Audiovisuel
  • 1360/2241 Transformation digitale
  • 191/2241 Affaire Global Voice
  • 75/2241 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2241 Service universel
  • 330/2241 Sentel/Tigo
  • 87/2241 Vie politique
  • 726/2241 Distinction/Nomination
  • 17/2241 Handicapés
  • 336/2241 Enseignement à distance
  • 319/2241 Contenus numériques
  • 293/2241 Gestion de l’ARTP
  • 89/2241 Radios communautaires
  • 800/2241 Qualité de service
  • 212/2241 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2241 SMSI
  • 224/2241 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1287/2241 Innovation/Entreprenariat
  • 656/2241 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2241 Internet des objets
  • 85/2241 Free Sénégal
  • 161/2241 Intelligence artificielle
  • 97/2241 Editorial
  • 9/2241 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous