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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Février 2017 > Banques et Télécoms : Un mariage forcé

Banques et Télécoms : Un mariage forcé

dimanche 12 février 2017

Fintech

Les banques n’ont pas beaucoup d’alternatives face à la puissance des infrastructures et de la surface financière des opérateurs télécoms. Des mariages forcés (parfois douloureux) se profilent à l’horizon.

L’obtention récente (septembre 2016) d’une série d’agréments d’ « établissement de monnaie électronique » en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali et en Guinée fait de Orange une banque à part entière.

« Orange en sa qualité d’EME est désormais « garant de l’émission, de la gestion et de la distribution de la monnaie électronique. Orange Money met en place la politique de conformité en lieu et place de la banque partenaire, qui exerçait auparavant cette activité pour Orange, et instruit auprès de la Banque Centrale les demandes de lancement de nouvelles fonctionnalités et le suivi de l’activité »,explique la direction.

Les objectifs recherchés à travers ces agréments sont clairs comme l’explique Bruno Mettling, directeur général adjoint du groupe Orange et PDG d’Orange MEA : « l’obtention de ce statut d’EME nous permet de développer encore un peu plus l’activité d’Orange Money, activité au cœur de notre ambition d’être le partenaire stratégique de la transformation numérique de la zone Afrique et Moyen Orient, avec l’objectif de générer plus de 200 millions d’euros d’ici à 2018. Aujourd’hui, la base de clients Orange Money représente 5% des clients de ce marché dans le monde. L’accélération est déjà en cours avec l’ouverture notamment de nouveaux corridors pour étendre nos services de transferts d’argent à l’international ».

Le groupe qui avait mis en place Orange Money en partenariat avec le réseau de la BNP Paribas opérera désormais en direct, privant les filiales ouest-africaines de la banque française d’une importante manne financière.

La tendance est quasi-globale puisqu’en Afrique de l’Est, les prises de contrôle des banques par les opérateurs télécoms font légion. « Il est plus évident pour un opérateur télécoms d’aller vers la banque que l’inverse », explique Abdoulaye Compaoré, directeur de Coris Capital, qui rappelle que l’infrastructure coûte cher. Néanmoins, les banques ont avec elle le savoir-faire et un service qui échappe encore aux opérateurs télécoms : la gestion du risque. « Tant qu’il s’agit de faire du transfert d’argent, de mobile à mobile, les spécialistes du transfert d’argent sont gagnants. Mais dés qu’ils voudront monter en gamme, pour proposer de l’épargne et du crédit, ils rencontreront les réalités d’un marché hpyer réglementé », concède un juriste qui a pignon sur rue à Abidjan. La barrière réglementaire que constitue le relèvement du capital minimum à 10 milliards de FCFA semble dès lors dissuasif. Pourtant de l’avis des observateurs, ce durcissement des conditions d’accès à l’activité bancaire va plutôt hâter la mutation du secteur. « Les banques auront de plus en plus mal pour remplir ces conditions. L’ensemble des résultats des 24 banques exerçant au Sénégal est inférieur à celui de la seule Sonatel qui présentait un résultat net de 221 milliards de FCFA à la fin 2015 ».

Cette surface financière ajoutée aux infrastructures constitue une force de frappe imparable qui font des opérateurs de télécoms les maîtres du jeu dans les rapprochements en cours. « Si les banques ne réagissent pas vite, elles vont disparaître dans un espace de dix ans », renchérit Mamadou Ndoye, fondateur de la start-up Obertys, qui propose de déplacer la banque chez le client au moyen d’une tablette tactile et d’un agent en moto. « Le processus est inéluctable, nous assistons à une convergence entre les métiers des télécoms et ceux de la banque. La bonne anticipation serait de revoir en profondeur le modèle de l’activité du retail banking qui ne doit plus reposer sur un réseau physique mais plutôt sur la banque mobile et à distance ». En clair, les banques doivent réagir. Autrement, poursuit cet ancien d’Ecobank, c’est l’ubérisation garantie. Déjà, sur le terrain, les nouveaux opérateurs comme Wari ont transformé les banques en sous-agent. « En quelques années, le rapport de force s’est inversé. Ce sont désrmais les banques qui courent derrière Wari pour lui proposer leurs réseaux ». L’opérateur sénégalais de transfert d’argent qui fait transiter 4 milliards d’euros par an à travers son réseau devrait logiquement évoluer d’un cran pour proposer à la clientèle la possibilité d’avoir un compte à l’instar d’Orange Money. Ou encore de Mokash (MTN en partenariat avec Commercial Bank of Ouganda) en Ouganda, qui permet aux clients d’ouvrir un compte d’épargne mobile rémunéré et d’obtenir des prêts courts de 30 jours.

(Source : Financial Afrik, 12 février 2016)

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