OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Novembre > BCEAO - Système de paiement bancaire par carte : Les déposants préoccupés

BCEAO - Système de paiement bancaire par carte : Les déposants préoccupés

vendredi 23 novembre 2007

Fintech

La Banque centrale des Etats de l’Afrique l’ouest (Bceao) a initié une campagne de sensibilisation, de formation et de communication sur les nouveaux systèmes de paiement de l’Uemoa. Hier, c’était le tour des représentants d’organisations patronales, sociétés civiles, entreprises, d’être imprégnés de cet instrument. Des questions relatives au coût des agios et de la cherté des tenues de compte, ainsi que des chèques impayés et des cartes bancaires ont été soulevées par les participants.

Tout a mis en place pour faciliter la mise en place de nouveaux systèmes de paiement dans la zone de l’Uemoa. Il ne reste que les acteurs dans le dispositif et pour les faire adhérer, la banque a entrepris de les sensibiliser. Elle voudrait aussi passer du faible taux de 5% à une moyenne de 20% de bancarisation. Mais pour y arriver, il faut « rendre les banques attractives, sécuriser les usagers et accroître l’accès », a fait savoir Mme Fatimatou Zahra Diop, directrice des systèmes de paiement de la Bceao. Ce qui n’est pas évident avec une forte paupérisation et la présence des mutuelles et des systèmes financiers décentralisés. Mme Diop rassure quand même : « Nous avons beaucoup participé à la mise en place du système de microfinance. Nous avons participé à son développement. » Elle a précisé que « toutes les dispositions prudentielles ont été mises en place ».

Les participants à cette rencontre d’hier, comme M. Insa Mané de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) ont soutenu que « les agios et les frais de tenue de compte de même que les taux d’intérêt, freinent les gens à aller vers les banques ». D’autres, comme Mme Madeleine Diagne de la Sénégalaise des eaux (Sde), ont exprimé leurs préoccupations en termes de « récurrence des chèques impayés, et les banques ne réagissent pas normalement. Les cartes bancaires ne sont pas sécurisées à 100% et les banques devraient informer leur clientèle que n’importe qui peut prendre la carte bancaire d’autrui et l’utiliser ».

Mme Taylor, trésorière des stations-services Elton, a soutenu que leur « société fait partie des rares qui ont accepté les cartes bancaires et les chèques. Mais (ils sont) confrontés à un grand nombre de chèques impayés qui font l’objet de beaucoup de rejets. Pour la carte bancaire, la difficulté est le coût élevé de répercussion qui revient cher à Elton ».

Même si un système interbancaire de la monétique sera mis en place par la Bceao, Mme Fatimatou Zahra Diop a expliqué : « Nous avons une responsabilité de service public et de protection des déposants. Le respect des dispositions réglementaires est une préoccupation. Pour ce qui est de la structure des prix, l’importance dans le marché, c’est la disponibilité et la transparence. La Banque centrale dispose d’une palette de sanctions, on peut même fermer une banque. C’est pour cela que nous voulons publier les tarifs, et pour celui qui veut ouvrir un compte, pouvoir discuter de ces tarifs. »

Mme Diop assure : « Nous voulons limiter les frais de tenue de compte. On a un régime sur les libertés de prix. L’épargne est rémunérée à 3,5%, pour les virements, c’est le même taux dans la sous-région. Il suffit juste de le rendre un peu proportionnel. » Pour ce qui est des impayés, elle explique aussi que « lorsqu’il y a un impayé, la banque doit faire la police de sa clientèle. C’est-à-dire, avertir sa clientèle et la déclarer, parce que c’est elle qui la connaît et possède des informations sur celle-ci. Mais à l’exercice, on a vu que les banques protègent pour des raisons ou pour une autre, leur clientèle ». Dans la même lancée, elle soutient que les dépôts collectés par les banques privées « leur permettent d’avoir largement de liquidité pour ne pas recourir au financement de la Bceao ».

Safiètou Kane

(Source : Le Quotidien, 23 novembre 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2478/2786 Régulation des télécoms
  • 225/2786 Télécentres/Cybercentres
  • 1928/2786 Economie numérique
  • 984/2786 Politique nationale
  • 2786/2786 Fintech
  • 333/2786 Noms de domaine
  • 990/2786 Produits et services
  • 846/2786 Faits divers/Contentieux
  • 472/2786 Nouveau site web
  • 2779/2786 Infrastructures
  • 982/2786 TIC pour l’éducation
  • 115/2786 Recherche
  • 172/2786 Projet
  • 1776/2786 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 993/2786 Sonatel/Orange
  • 912/2786 Licences de télécommunications
  • 173/2786 Sudatel/Expresso
  • 551/2786 Régulation des médias
  • 739/2786 Applications
  • 631/2786 Mouvements sociaux
  • 922/2786 Données personnelles
  • 81/2786 Big Data/Données ouvertes
  • 348/2786 Mouvement consumériste
  • 203/2786 Médias
  • 406/2786 Appels internationaux entrants
  • 1053/2786 Formation
  • 64/2786 Logiciel libre
  • 1052/2786 Politiques africaines
  • 853/2786 Fiscalité
  • 111/2786 Art et culture
  • 352/2786 Genre
  • 1015/2786 Point de vue
  • 586/2786 Commerce électronique
  • 856/2786 Manifestation
  • 200/2786 Presse en ligne
  • 88/2786 Piratage
  • 130/2786 Téléservices
  • 569/2786 Biométrie/Identité numérique
  • 188/2786 Environnement/Santé
  • 207/2786 Législation/Réglementation
  • 209/2786 Gouvernance
  • 990/2786 Portrait/Entretien
  • 100/2786 Radio
  • 447/2786 TIC pour la santé
  • 176/2786 Propriété intellectuelle
  • 41/2786 Langues/Localisation
  • 628/2786 Médias/Réseaux sociaux
  • 1227/2786 Téléphonie
  • 121/2786 Désengagement de l’Etat
  • 555/2786 Internet
  • 68/2786 Collectivités locales
  • 266/2786 Dédouanement électronique
  • 631/2786 Usages et comportements
  • 614/2786 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 342/2786 Audiovisuel
  • 1708/2786 Transformation digitale
  • 259/2786 Affaire Global Voice
  • 94/2786 Géomatique/Géolocalisation
  • 226/2786 Service universel
  • 405/2786 Sentel/Tigo
  • 108/2786 Vie politique
  • 877/2786 Distinction/Nomination
  • 19/2786 Handicapés
  • 410/2786 Enseignement à distance
  • 403/2786 Contenus numériques
  • 347/2786 Gestion de l’ARTP
  • 110/2786 Radios communautaires
  • 1088/2786 Qualité de service
  • 242/2786 Privatisation/Libéralisation
  • 77/2786 SMSI
  • 288/2786 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1477/2786 Innovation/Entreprenariat
  • 751/2786 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 29/2786 Internet des objets
  • 114/2786 Free Sénégal
  • 253/2786 Intelligence artificielle
  • 124/2786 Editorial
  • 14/2786 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous