OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Février 2020 > Avec l’aide de SGS, le Ghana a commencé à prélever une écotaxe sur des (…)

Avec l’aide de SGS, le Ghana a commencé à prélever une écotaxe sur des produits électriques et électroniques importés

vendredi 7 février 2020

Fiscalité

L’Agence de protection de l’environnement (EPA) a commencé à prélever à titre expérimental une taxe “éco-redevance anticipée” en abrégé « Eco Levy » sur certains produits électriques et électroniques importés.

D’après Hobson Agyapong, le chef de l’unité des déchets dangereux et électroniques de l’EPA, la phase pilote a commencé au mois de janvier 2020 avec les importateurs de pneus industriels utilisés par les gros camions et avec les climatiseurs.

Il s’exprimait le 20 janvier 2020 à Accra lors de l’inauguration de l’Electronic Waste Round Table Association (EWROTA), une association regroupant des entreprises de gestion des déchets électroniques du secteur formel. Association présidée par Gilbert Odjidja, président. Celui-ci est assisté de Vivian Ahiayibor, vice-présidente, et de Richard Boadi-Soadwa, secrétaire général.

Parmi les 10 sociétés qui composent EWROTA l’on peut citer City Waste, Presank Limited, Marshal and Co, Jekorah Ventures, JSO, Zeal Environment, Integrated Recycling and Compost Plant, Atlantic Phones, Vermark et M. Lawson and Co.

L’idée de cette écotaxe

Le Ghana doit en effet faire face à l’augmentation constante des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) importés notamment des pays de l’OCDE. La prolifération de ces déchets entassés sur des décharges à ciel ouvert menace la santé publique et l’environnement alors même que le recyclage de ces déchets doit permettre de générer d’importantes ressources financières ainsi que de nombreux emplois liés à la filière de recyclage, tout en préservant l’environnement du Ghana.

C’est dans cette optique de lutte contre ces déchets que le gouvernement ghanéen a fait appel à SGS, pour la mise en place de la solution SGS Renovo, permettant d’assurer la pérennité des ressources financières nécessaires à la mise en place de l’infrastructure de recyclage.

Le groupe SGS a donc reçu du gouvernement ghanéen, à travers le Ministère de l’Environnement, des Sciences et de la Technologie (MESTI) et de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA), un mandat pour mettre en place un système de collecte de l’éco-redevance anticipée auprès des exportateurs d’équipements électriques et électroniques (EEE) et pneus neufs et usagés.

En parallèle, SGS est chargé d’inspecter les pays d’origine de ces produits lorsqu’ils sont déclarés comme usagés, afin de s’assurer que seuls des produits de deuxième main fonctionnels sont exportés vers le Ghana et non des DEEE.

L’idée générale est de pouvoir collecter des fonds pour soutenir la collecte et l’élimination des déchets électroniques et pneumatiques de manière écologique au fur et à mesure qu’ils sont usés.

La section 21 de la loi sur le contrôle et la gestion des déchets dangereux et électroniques de 2016 (loi 917) au Ghana prévoit d’ailleurs cette alternative afin de collecter des fonds durables pour la gestion de ces déchets et ne plus dépendre des donateurs.

Cette taxe commande que tous les équipements électriques et électroniques, ainsi que les pneus exportés au Ghana, soient enregistrés sur la plateforme électronique environnementale déployée par la Société Générale de Surveillance SA (SGS).

Impact sur l’emploi et sur les RH

Il y a quelques mois, Moïse YAKAN, le directeur régional Afrique centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo, confiait à Digital Business Africa que ce programme permettra, « à terme, de générer plusieurs centaines de nouveaux emplois (directs et indirects), qu’il s’agisse de personnes travaillant dans la collecte des DEEE ou au sein de l’infrastructure de recyclage, ou de personnes qui souhaiteraient revendre les matières premières issues du recyclage. Nous sommes encore au début du processus, mais nous sommes optimistes sur l’impact de ce programme à l’échelle de l’emploi local ».

Si au départ tous les acteurs de la chaîne, notamment les importateurs n’étaient pas d’accord, ce n’est plus le cas aujourd’hui, confie Hobson Agyapong indiquant que tous sont désormais sur la même longueur d’onde.

« Nous sommes heureux que les importateurs et les exportateurs, ainsi que la GUTA (l’Union des associations de commerçants du Ghana) et les transitaires, aient maintenant compris la nécessité de collecter le fonds et y soient pleinement favorables », indique Hobson Agyapong dont les propos sont rapportés par Graphic Online.

Pour sa part, Gilbert Odjidja a indiqué que l’EWROTA travaillerait avec tous les acteurs du secteur des déchets électroniques et les agences d’État pour gérer les déchets de manière durable. « Le recyclage des e-déchets devrait être faite localement, de sorte que l’étiquette négative du Ghana présentée comme l’une des plaques tournantes des déchets électroniques soit supprimée », a-t-il déclaré.

Selon Hobson Agyapong, en plus des pneus industriels utilisés par les gros camions et les climatiseurs, l’EPA prévoit d’en ajouter huit autres pour en faire dix. « Nous allons l’observer pendant un certain temps et le déployer entièrement pour couvrir tous les biens électriques et électroniques », a-t-il déclaré.

Pour le chef de l’unité des déchets dangereux et électroniques de l’EPA, une partie des recettes du fonds sera canalisée vers le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de valeur de la gestion des déchets, en particulier ceux du secteur informel.

De son côté, la directrice générale du ministère de l’environnement, de la science, de la technologie et de l’innovation (MESTI), Mme Levina Owusu, a déclaré que la mise en œuvre de l’éco-taxe constituait un grand coup de pouce aux efforts déployés par le gouvernement pour gérer efficacement les déchets électroniques.

D’après elle, cela permettra entres autres le renforcement des capacités des acteurs du secteur informel dans la chaîne de valeur de la gestion des déchets et mettra fin à la combustion à ciel ouvert des déchets électroniques.

(Source : Digital Business Africa, 7 février 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2053/2275 Régulation des télécoms
  • 174/2275 Télécentres/Cybercentres
  • 1532/2275 Economie numérique
  • 791/2275 Politique nationale
  • 2275/2275 Fintech
  • 251/2275 Noms de domaine
  • 812/2275 Produits et services
  • 696/2275 Faits divers/Contentieux
  • 362/2275 Nouveau site web
  • 2204/2275 Infrastructures
  • 831/2275 TIC pour l’éducation
  • 90/2275 Recherche
  • 123/2275 Projet
  • 1415/2275 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2275 Sonatel/Orange
  • 773/2275 Licences de télécommunications
  • 132/2275 Sudatel/Expresso
  • 463/2275 Régulation des médias
  • 601/2275 Applications
  • 496/2275 Mouvements sociaux
  • 758/2275 Données personnelles
  • 63/2275 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2275 Mouvement consumériste
  • 180/2275 Médias
  • 322/2275 Appels internationaux entrants
  • 710/2275 Formation
  • 45/2275 Logiciel libre
  • 837/2275 Politiques africaines
  • 408/2275 Fiscalité
  • 83/2275 Art et culture
  • 284/2275 Genre
  • 795/2275 Point de vue
  • 482/2275 Commerce électronique
  • 699/2275 Manifestation
  • 157/2275 Presse en ligne
  • 63/2275 Piratage
  • 103/2275 Téléservices
  • 416/2275 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2275 Environnement/Santé
  • 156/2275 Législation/Réglementation
  • 167/2275 Gouvernance
  • 815/2275 Portrait/Entretien
  • 72/2275 Radio
  • 336/2275 TIC pour la santé
  • 132/2275 Propriété intellectuelle
  • 29/2275 Langues/Localisation
  • 500/2275 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2275 Téléphonie
  • 95/2275 Désengagement de l’Etat
  • 485/2275 Internet
  • 58/2275 Collectivités locales
  • 192/2275 Dédouanement électronique
  • 495/2275 Usages et comportements
  • 523/2275 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2275 Audiovisuel
  • 1381/2275 Transformation digitale
  • 191/2275 Affaire Global Voice
  • 75/2275 Géomatique/Géolocalisation
  • 159/2275 Service universel
  • 331/2275 Sentel/Tigo
  • 89/2275 Vie politique
  • 726/2275 Distinction/Nomination
  • 17/2275 Handicapés
  • 337/2275 Enseignement à distance
  • 318/2275 Contenus numériques
  • 293/2275 Gestion de l’ARTP
  • 89/2275 Radios communautaires
  • 799/2275 Qualité de service
  • 212/2275 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2275 SMSI
  • 223/2275 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2275 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2275 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2275 Internet des objets
  • 86/2275 Free Sénégal
  • 180/2275 Intelligence artificielle
  • 99/2275 Editorial
  • 8/2275 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous