OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Décembre 2018 > Assane Diouf indique que « Domaar... » n’est pas de l’insulte et risque 5 (…)

Assane Diouf indique que « Domaar... » n’est pas de l’insulte et risque 5 ans ferme

jeudi 27 décembre 2018

Faits divers/Contentieux

Présumé insulteur public, Assane Diouf a comparu hier à la barre du Tribunal correctionnel de Dakar pour insulte par le biais d’un système informatique, outrage à un ministre de culte, outrage à agents de la force publique dans l’exercice de ses fonctions.

Le prévenu assume que les policiers de Guédiawaye sont des corrompus et soutient que « Domaar.. » n’est pas une insulte. Il encourt 5 ans de prison ferme. Délibéré le 8 janvier prochain.

Après plus d’un an de détention préventive, Assane Diouf a fait face au juge de la troisième chambre correctionnelle de Dakar, Amath Sy pour répondre de plusieurs chefs : insulte par le biais d’un système informatique, outrage à un ministre de culte, outrage à agents de la force publique dans l’exercice de ses fonctions et diffusions de fausses nouvelles. Vêtu d’un boubou traditionnel de couleur vert-clair, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. Assane Diouf s’est présenté à la barre en boitillant. Les rigueurs de la prison se lisent sur son visage traversé par des rides. Ayant beaucoup amaigri, cheveux et barbe blancs, Assane Diouf ne pouvait pas tenir sur ses deux pieds.

Ainsi, l’un de ses avocats, Me Ciré Clédor Ly a demandé qu’on lui trouve une chaise. Une requête acceptée par le juge. « Il a été sauvagement battu et il a eu une double fracture », tonne Me El Hadji Diouf. D’emblée, le prévenu dément avoir insulté Serigne Basse Abdou Khadr Mbacké (porte-parole du Khalife général des mourides). « Je lui ai tout simplement posé une question en lui demandant d’où il a pris tous les biens qu’il possède. Cette question a toute sa pertinence parce qu’aujourd’hui, il est devenu milliardaire alors qu’il n’a pas de société encore moins de champs. J’ai fait dix-sept ans aux EtatsUnis, je travaillais durement et je ne suis pas milliardaire. Alors, en tant que disciple mouride, je voulais juste qu’il me dise comment il a fait pour être milliardaire alors que je suis son aîné », a expliqué Assane Diouf. Poursuivant, il soutient qu’il postait des vidéos privées sur sa page facebook. « Toutes mes vidéos sont partagées dans un cadre privé. Ma page Facebook est privée et seuls mes amis y ont accès », dit avant d’ajouter qu’il parlait avec ces derniers des difficultés que vivaient les Sénégalais. « Je n’ai jamais posté mes vidéos sur YouTube et cette chaine ne m’a jamais payé un sou. Ce sont mes amis qui ont créé « Dom Kharam Tv » et, ce sont eux qui partageaient mes vidéos », s’est-il dédouané.

« Les policiers de Guédiawaye sont des corrompus et des preuves »

S’agissant des policiers du commissariat de Guédiawaye, Assane Diouf reconnait les avoir traités de « policiers corrompus et de clochards » car il a les preuves de ses accusations. « J’ai des vidéos dans lesquelles on voit les policiers du commissariat de Guédiawaye s’adonner à des actes de corruption. Elles sont bien gardées et je peux les diffuser », a-til fait indiqué sur un ton menaçant. Suite à la projection de la vidéo où il taxe les policiers « de clochards, de corrompus et de domaar.. », il assume tout. Interrogé sur la projection des séquences de vidéos dans lesquelles il proférait des injures contre Serigne Basse Abdou Khadr, Assane Diouf affirme que la vidéo a été manipulée et truquée.

« On m’a rapartié comme le plusgrand terrorsite du monde, pire que Ben Landen »

Assane Diouf est également revenu sur son rapatriement des Etats Unis vers le Sénégal. A l’en croire, les Américains l’ont expulsé à cause d’un mensonge de l’Etat du Sénégal qui l’a accusé de terrorisme. Il raconte que les éléments de FBI ont même failli le tuer lors de son arrestation. « Ma femme a porté plainte contre certains agents. D’ailleurs, une enquête est ouverte aux Etats Unis. Cette affaire est loin d’être terminée », déclare-t-il. « J’ai fait 17 ans aux Etats-Unis sans parler de la politique au Sénégal. J’ai brisé le silence, car j’ai été déçu par la versatilité de Macky Sall qui avait promis une gestion sobre et vertueuse. J’ai commencé à dénoncer le régime quand Macky Sall a décidé faire un mandat de 7 ans en lieu et place du quinquennat qu’il nous avait promis », dit-il.

Le Parquet requiert 5 ans de prison ferme

Selon le parquet, les faits sont constants. « L’internet n’est pas une zone de non droit. C’est un outil important de communication. Un carrefour d’échange, mais pas une zone de non droit. Pour les faits d’outrage à un ministre de culte, il avait utilisé facebook et par ce support il a formulé des injures contre des personnes connues et identifiables. C’est offensant et l’opinion publique a été choquée par ces propos particulièrement outrageants. Malgré ses contestations, Assane Diouf a outragé Serigne Bass. Il a aussi outragé des agents dans l’exercice de leurs fonctions. Il a assumé et reconnu les faits. Pour la diffusion de fausses nouvelles, ils vont diront que ces faits n’ont pas troublé l’ordre public. Les faits sont têtus à l’encontre d’Assane Diouf. Son message est accessible à toutes les communautés », affirme le parquet qui a requis 5 ans ferme à son encontre. La défense a plaidé la relaxe. Délibéré le 8 janvier prochain.

Bineta Diouf

(Source : SenePlus, 27 décembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2055/2207 Régulation des télécoms
  • 173/2207 Télécentres/Cybercentres
  • 1554/2207 Economie numérique
  • 813/2207 Politique nationale
  • 2207/2207 Fintech
  • 252/2207 Noms de domaine
  • 822/2207 Produits et services
  • 692/2207 Faits divers/Contentieux
  • 360/2207 Nouveau site web
  • 2157/2207 Infrastructures
  • 789/2207 TIC pour l’éducation
  • 90/2207 Recherche
  • 121/2207 Projet
  • 1388/2207 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 869/2207 Sonatel/Orange
  • 774/2207 Licences de télécommunications
  • 132/2207 Sudatel/Expresso
  • 464/2207 Régulation des médias
  • 599/2207 Applications
  • 494/2207 Mouvements sociaux
  • 775/2207 Données personnelles
  • 60/2207 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2207 Mouvement consumériste
  • 179/2207 Médias
  • 321/2207 Appels internationaux entrants
  • 691/2207 Formation
  • 48/2207 Logiciel libre
  • 851/2207 Politiques africaines
  • 417/2207 Fiscalité
  • 83/2207 Art et culture
  • 284/2207 Genre
  • 731/2207 Point de vue
  • 484/2207 Commerce électronique
  • 699/2207 Manifestation
  • 156/2207 Presse en ligne
  • 62/2207 Piratage
  • 102/2207 Téléservices
  • 415/2207 Biométrie/Identité numérique
  • 160/2207 Environnement/Santé
  • 155/2207 Législation/Réglementation
  • 167/2207 Gouvernance
  • 859/2207 Portrait/Entretien
  • 72/2207 Radio
  • 337/2207 TIC pour la santé
  • 133/2207 Propriété intellectuelle
  • 29/2207 Langues/Localisation
  • 501/2207 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2207 Téléphonie
  • 95/2207 Désengagement de l’Etat
  • 484/2207 Internet
  • 57/2207 Collectivités locales
  • 188/2207 Dédouanement électronique
  • 495/2207 Usages et comportements
  • 511/2207 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2207 Audiovisuel
  • 1348/2207 Transformation digitale
  • 191/2207 Affaire Global Voice
  • 75/2207 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2207 Service universel
  • 330/2207 Sentel/Tigo
  • 87/2207 Vie politique
  • 726/2207 Distinction/Nomination
  • 17/2207 Handicapés
  • 336/2207 Enseignement à distance
  • 320/2207 Contenus numériques
  • 292/2207 Gestion de l’ARTP
  • 89/2207 Radios communautaires
  • 811/2207 Qualité de service
  • 212/2207 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2207 SMSI
  • 227/2207 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1271/2207 Innovation/Entreprenariat
  • 653/2207 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2207 Internet des objets
  • 85/2207 Free Sénégal
  • 207/2207 Intelligence artificielle
  • 98/2207 Editorial
  • 8/2207 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous