Pas de déclaration, ni d’interview. Il a pris la décision d’être sous boîte vocale. Dans son environnement, la presse n’a pas son mot à dire. Elle est considérée comme « Personna non Grata ». Depuis qu’il a été bombardé directeur général de l’Artp, la fameuse boite à « scandale », Abou Lo, ancien ministre de la Communication, semble « vendre » ses interviews. Impossible de lui tirer le plus petit mot.
D’où le questionnement du journal La Gazette. Dans un grand reportage consacré à l’homme, le magazine essaie de creuser pour comprendre les raisons qui poussent ce ministre de la Communication à ne pas communiquer. Contrairement aux anciens Dg qui avaient de bonnes relations avec la presse, Abou Lo a préféré se « bunkeriser » dans son coin. Il filtre tout.
« Et tout porte à croire que la dernière visite avortée du ministre des TIC obéit à cette logique que le « bronze » s’est assignée », relatent nos confrères qui soutiennent que ce mutisme s’explique par le fait que « ces dix derniers années, des scandales à répétition ont éclaboussé la boîte », sans compter l’arrestation de l’ancien Dg (Ndongo Dio) qui est actuellement en prison.
La Gazette reprend les propos du journal « Libération » et informe que la visite avortée du ministre est à mettre dans cette ligne communicationnelle, celle du mutisme.
Mais jusqu’à quand ? s’interroge le journal. En tout cas, ce qui est sûr, Abou Lo a décidé de ne pas piper mots pour l’instant. Même si La Gazette qui se montre plus au moins réticente, est d’avis que « s’il ne se débarrasse pas des pratiques de ses prédécesseurs, il risque de connaître le même sort ».
(Source : Seneweb, 28 février 2013)