OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Août 2022 > Arnaques financières : Africrypt, la plus grande arnaque au bitcoin de tous (…)

Arnaques financières : Africrypt, la plus grande arnaque au bitcoin de tous les temps

lundi 22 août 2022

Cybersécurité/Cybercriminalité

Un jour, une arnaque financière. RFI vous propose de revenir cette semaine sur ces escroqueries financières dont les instigateurs forcent l’admiration par leur ingéniosité. Aujourd’hui, l’histoire de deux adolescents sud-africains qui ont réussi, il y a deux ans, à voler près de quatre milliards de dollars à des investisseurs.

Notre histoire se passe à Johannesburg, la plus grande ville d’Afrique du Sud. En 2019, deux jeunes frères, Amir et Reez Cajee, décident de lancer leur plateforme d’investissement dans les bitcoins, la cryptomonnaie la plus importante, encore aujourd’hui.

Ils ont tous deux seulement 17 et 20 ans et c’est l’une des premières entreprises du genre sur le continent africain. Cette plateforme, ils la nomment Africrypt. Elle permet aux investisseurs de miser sur le bitcoin, en échange d’une petite commission.

Une promesse de rendement rapide

Dès fin 2020, ça y est, la valeur du bitcoin s’envole : le filon est le bon. De nombreux investisseurs sud-africains créent leur compte sur la nouvelle plateforme des deux frères. Amir et Reez font même une promesse : « Si vous investissez chez nous, vous pourrez obtenir un rendement de 10% par jour ! »

C’est douteux mais ça marche bien : les premiers clients commencent à obtenir des bénéfices, la publicité se fait par le bouche-à-oreille, les investisseurs sont de plus en plus nombreux. Alors Amir et Reez Cajee s’enrichissent. Ils posent sur les réseaux sociaux devant des voitures de sport et créent un site internet et un compte Instagram pour Africrypt. Ils embauchent du personnel et organisent même un événement dans un golf en bord de mer où sont invités les investisseurs.

Sur une photo, ils apparaissent tous deux assis sur des chaises en contre-plongée. Habillés en costume devant un néon. Néon violet en forme de continent africain, le logo d’Africrypt. Tout va pour le mieux, en tout cas pour l’instant...

Un vide législatif en Afrique du Sud

Mi-avril 2021, alors que le bitcoin est au plus haut face au dollar, les deux frères envoient un message électronique aux investisseurs : « La plateforme Africrypt est gelée. Nous sommes victimes d’un piratage informatique. Vous ne pouvez plus accéder à votre compte ni à votre argent. S’il vous plaît, ne prévenez pas les autorités : cela ralentirait le processus pour récupérer les fonds ».

Ce « piratage informatique » ressemble plutôt à une escroquerie. Les employés d’Africrypt n’ont plus les clefs de la plateforme. Et les fonds, tout l’argent, disparaît. 69 000 bitcoins à son niveau le plus haut jamais atteint, cela correspond à 4 milliards de dollars américains. 4 milliards transférés sur le dark web directement sur le compte des deux frères, rendant l’argent intraçable.

Amir et Reez Cajee sont introuvables. Peut-être sont-ils sur une île paradisiaque au bord d’une plage ? Peut-être dans une capitale européenne ? Ou toujours à Johannesburg ? Les investisseurs, eux, tentent alors de se tourner vers la justice sud-africaine. Mais elle est à ce moment-là impuissante. Il existe un vide législatif, aucune loi n’encadre les cryptomonnaies : elles ne sont pas considérées comme un produit financier en Afrique du Sud.

Aucune enquête ne peut être lancée. L’argent est perdu, certains investisseurs voient leur vie brisée. Africrypt, c’est la plus grande arnaque au bitcoin de l’histoire, selon le média américain Bloomberg.

Théo Renaudon

(Source : RFI, 22 août 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2503/3038 Régulation des télécoms
  • 220/3038 Télécentres/Cybercentres
  • 1993/3038 Economie numérique
  • 1213/3038 Politique nationale
  • 3038/3038 Fintech
  • 300/3038 Noms de domaine
  • 1073/3038 Produits et services
  • 847/3038 Faits divers/Contentieux
  • 419/3038 Nouveau site web
  • 2729/3038 Infrastructures
  • 1033/3038 TIC pour l’éducation
  • 142/3038 Recherche
  • 145/3038 Projet
  • 2117/3038 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1094/3038 Sonatel/Orange
  • 949/3038 Licences de télécommunications
  • 182/3038 Sudatel/Expresso
  • 551/3038 Régulation des médias
  • 732/3038 Applications
  • 620/3038 Mouvements sociaux
  • 932/3038 Données personnelles
  • 75/3038 Big Data/Données ouvertes
  • 364/3038 Mouvement consumériste
  • 208/3038 Médias
  • 389/3038 Appels internationaux entrants
  • 999/3038 Formation
  • 57/3038 Logiciel libre
  • 1185/3038 Politiques africaines
  • 563/3038 Fiscalité
  • 102/3038 Art et culture
  • 328/3038 Genre
  • 964/3038 Point de vue
  • 613/3038 Commerce électronique
  • 887/3038 Manifestation
  • 215/3038 Presse en ligne
  • 75/3038 Piratage
  • 116/3038 Téléservices
  • 549/3038 Biométrie/Identité numérique
  • 185/3038 Environnement/Santé
  • 190/3038 Législation/Réglementation
  • 197/3038 Gouvernance
  • 1045/3038 Portrait/Entretien
  • 85/3038 Radio
  • 506/3038 TIC pour la santé
  • 162/3038 Propriété intellectuelle
  • 36/3038 Langues/Localisation
  • 598/3038 Médias/Réseaux sociaux
  • 1139/3038 Téléphonie
  • 110/3038 Désengagement de l’Etat
  • 629/3038 Internet
  • 70/3038 Collectivités locales
  • 234/3038 Dédouanement électronique
  • 652/3038 Usages et comportements
  • 611/3038 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 330/3038 Audiovisuel
  • 1872/3038 Transformation digitale
  • 224/3038 Affaire Global Voice
  • 87/3038 Géomatique/Géolocalisation
  • 198/3038 Service universel
  • 388/3038 Sentel/Tigo
  • 113/3038 Vie politique
  • 888/3038 Distinction/Nomination
  • 21/3038 Handicapés
  • 460/3038 Enseignement à distance
  • 544/3038 Contenus numériques
  • 351/3038 Gestion de l’ARTP
  • 119/3038 Radios communautaires
  • 1019/3038 Qualité de service
  • 255/3038 Privatisation/Libéralisation
  • 86/3038 SMSI
  • 294/3038 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1626/3038 Innovation/Entreprenariat
  • 774/3038 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 26/3038 Internet des objets
  • 100/3038 Free Sénégal
  • 392/3038 Intelligence artificielle
  • 119/3038 Editorial
  • 14/3038 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous