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Après la promulgation de la loi sur les communications électroniques : les Opérateurs de téléphonie acculent l’État

jeudi 21 mars 2019

Régulation des télécoms

La controversée loi sur les communications électroniques a été votée le 28 novembre 2018 par les députés. Ce, en dépit de la forte mobilisation des usagers contre son adoption. Promulguée depuis décembre 2018, son application effective ne devrait être qu’une question de semaines, voire de jours.

En tout cas, tous les ingrédients semblent réunis pour qu’on aille dans ce sens. Et la récente sortie du Directeur général de la Sonatel n’est que le couronnement d’un processus arrivé à son terme.

Face aux journalistes ce mercredi 20 mars, Sékou Dramé a fustigé l’impact négatif de l’utilisation abusive des Over the top sur le chiffre d’affaires de la société de téléphonie. “En 2018, sur 100 minutes d’appels arrivés au Sénégal, nous (Orange, Ndlr) n’en avons eu que 27 dans notre réseau. Tout le reste est passé par les OTT. L’impact est de près de 20 milliards de francs CFA sur notre chiffre d’affaires”, a déclaré Sékou Dramé.

Dans son allocution, le Directeur général du groupe Sonatel interpelle indirectement l’État du Sénégal pour, sans doute, des mesures correctives dans les meilleurs délais. Le dernier alinéa de l’article 27 du code des communications électroniques dispose que “l’Autorité de régulation peut autoriser ou imposer toute mesure de gestion du trafic qu’elle juge utile, notamment préserver la concurrence dans le secteur des communications téléphoniques et veiller au traitement équitable des services similaires”.

Cette nouvelle donne qui est en train de prendre forme dans l’utilisation des applications aux fins de communiquer via Internet, était prévisible si l’on en croit un billet de la plateforme en date du 27 octobre 2018. À l’époque, El Hadji Abdoulaye Seck, un des animateurs de cette plateforme, tirait la sonnette d’alarme sur la possibilité de voir le code des communications électroniques être utilisé pour régler le problème des Over the top. “Ils corrigeront ainsi le manque à gagner généré par nos nouvelles habitudes de consommation. Celles-ci sont plus circonscrites à l’usage des réseaux sociaux (Facebook, Twitter ou Whatsapp)”, anticipait Wambedmi.com. Interviewé par Dakaractu le 04 septembre 2018, le président de l’Association des utilisateurs d’internet au Sénégal, Ndiaga Guèye abondait dans le même sens.

Pour pousser les autorités à agir, la supposée absence de contribution des “acteurs qui y font beaucoup de gains avec des publicité” dans l’effort de construction nationale est invoquée par Sékou Dramé selon qui, le manque à gagner de la Sonatel fait aussi perdre des recettes à l’État. Le successeur d’Alioune Ndiaye relèvera que sur les 25 milliards perdus par la société de téléphonie en 2018, 30% (plus de 8 milliards FCFA) devaient être reversés dans les caisses du trésor.

Maintenant, la question reste de savoir si l’État doit suivre les opérateurs de téléphonie dans leur logique de faire des chiffres d’affaires faramineux sur le dos des utilisateurs ?

Faut-il rappeler que la connexion utilisée par les utilisateurs des OTT est chèrement facturée ? Tout dernièrement, un avantage qui permettait aux internautes de maximiser leurs heures de connexion appelé “cumul” a tout simplement été supprimée.

Dans sa communication, le Dg de la Sonatel n’a pas jugé utile de le mentionner tout comme il a tu le chiffre d’affaires réalisé par la société avec l’avènement d’Internet. “Cela démontre qu’ils ne sont mus que par la réalisation de profits”, déplore un utilisateur des OTT interrogé sur Internet.

L’État perdra a tous les coups en suivant les opérateurs dans cette voie, qu’on appelle régulation mais qui est en réalité un blocage ou un ralentissement, nous répond-on du côté des utilisateurs pour qui, les opérateurs de téléphonie devraient changer de fusil d’épaule. En quoi faisant ? En réfléchissant sur de nouveaux outils pour ne pas rater le coche de la révolution numérique.

(Source : Dakar Actu, 21 mars 2019)

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