OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Novembre > Après l’ « opération » du Sommet mondial de la société de l’information : La (…)

Après l’ « opération » du Sommet mondial de la société de l’information : La fracture est restée béante

lundi 21 novembre 2005

SMSI

Ce devait être un « sommet de solutions », mais les problèmes sont restés les mêmes et la deuxième phase du Sommet mondial de la société de l’information (SMSI) s’est achevée hier soir à Tunis sans qu’aucune avancée notable n’ait été enregistrée sur des questions aussi fondamentales que celle de la gouvernance de l’Internet ou de la fracture numérique qui est restée béante, pour longtemps encore.

Il faudra plus que des déclarations de principe ou autre « Engagement de Tunis » pour convaincre les millions d’exclus de la toile à travers le monde. Pour leur part, les 18 000 participants à la phase II du Sommet mondial sur la société de l’information (Smsi) qui vient de s’achever à Tunis sont repartis plutôt dispersés, les plus institutionnels affichant leur satisfaction, les « pessimistes » ayant le sentiment de s’être déplacés pour rien. Toujours est-il que, si les représentants des 176 pays participants à cette deuxième phase du SMSI ont formellement adopté un document (un document de 22 pages et 122 articles), l’Agenda de Tunis qui affiche une stratégie mondiale de développement des technologies de l’information et de la communication dans les pays du Sud, destinée à souder la fracture qui existe entre les pays riches et les pays pauvres, le texte ne prévoit aucune obligation de la part des premiers quant au financement de cette stratégie.

Par ailleurs, la Déclaration de Tunis se contente de se réjouir de l’existence de « ce mécanisme innovant et volontaire ouvert à toutes les parties intéressées » appelé Fonds de solidarité numérique dont l’idée avait été lancée, rappelons-le, en 2003 à Genève, par le président sénégalais Abdoulaye Wade, mais là aussi, rien de bien concret n’a été convenu pour son financement. Rappelons tout de même que ce Fonds récolterait pour l’instant un montant de 8 millions d’euros avec l’espoir chez ses promoteurs, à terme, de canaliser chaque année des dizaines de millions. C’est en tout cas avec « ça » qu’ils comptent permettre aux pays pauvres de s’équiper à moindre coût.

Maigre satisfaction cependant pour les organisations de défense des droits de l’Homme à travers l’adoption par les participants au Sommet, d’un « Engagement de Tunis » qui se réfère à la Déclaration universelle des droits de l’Homme pour souligner la nécessité de respecter la liberté d’expression et la libre circulation des informations. Le contexte s’y prête bien, ces organisations n’ayant eu de cesse durant la semaine, de dénoncer les violations des libertés d’expression dans le pays hôte du Sommet.

Elles ne sont d’ailleurs pas les seules car, à l’instar du Président de la Confédération helvétique le premier jour du Sommet, la délégation américaine au SMSI a aussi jugé nécessaire de faire part de sa préoccupation. Dans un communiqué distribué à la presse peu avant la cérémonie de clôture, elle s’est ainsi déclarée « déçue de voir que le gouvernement tunisien n’a pas tiré profit de cette importante manifestation pour démontrer son engagement en faveur de la liberté d’expression et d’association en Tunisie ».

Maigre, le « consensus » trouvé sur la question épineuse de la Gouvernance de l’internet l’est aussi. Alors que le sommet de Genève n’avait simplement pas abordé la question, celui de Tunis l’a tout bonnement renvoyée aux calendes grecques pour un Forum qui devra se réunir au mois de juin 2006 à Athènes, à l’initiative du Secrétaire général des Nations unies, et qui réunira les gouvernants, les représentants du secteur privé et ceux de la société civile ainsi que les organisations internationales.

Cette pirouette a en tout cas, rappelons-le, permis à « Tunis 2005 » de se dérouler sous de bons auspices, alors que l’inquiétude régnait fortement à la veille du sommet relativement à cette question et à l’intransigeance des Usa de ne pas lâcher le contrôle de l’internet à travers la tutelle que l’administration américaine exerce sur la société privée californienne ICANN(l’Internet corporation for assigned names and numbers) dont la mission est d’octroyer les adresses Internet et de permettre aux ordinateurs du monde entier de communiquer entre eux à travers une norme commune.

Aussi, il ne reste qu’à espérer que « Tunis 2005 » qui, il faut le dire a relevé tous les défis de l’organisation, n’a pas été un évènement, mais un processus en chemin dans la résorption de la fracture numérique qui, pour l’heure, reste béante.

Malick NDAW
Envoyé spécial

(Source : Lsud quotidien, 21 novembre 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2151/2264 Régulation des télécoms
  • 174/2264 Télécentres/Cybercentres
  • 1558/2264 Economie numérique
  • 810/2264 Politique nationale
  • 2264/2264 Fintech
  • 255/2264 Noms de domaine
  • 837/2264 Produits et services
  • 711/2264 Faits divers/Contentieux
  • 364/2264 Nouveau site web
  • 2194/2264 Infrastructures
  • 805/2264 TIC pour l’éducation
  • 92/2264 Recherche
  • 121/2264 Projet
  • 1429/2264 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 869/2264 Sonatel/Orange
  • 793/2264 Licences de télécommunications
  • 133/2264 Sudatel/Expresso
  • 485/2264 Régulation des médias
  • 634/2264 Applications
  • 507/2264 Mouvements sociaux
  • 767/2264 Données personnelles
  • 60/2264 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2264 Mouvement consumériste
  • 179/2264 Médias
  • 322/2264 Appels internationaux entrants
  • 787/2264 Formation
  • 57/2264 Logiciel libre
  • 879/2264 Politiques africaines
  • 451/2264 Fiscalité
  • 84/2264 Art et culture
  • 285/2264 Genre
  • 782/2264 Point de vue
  • 488/2264 Commerce électronique
  • 720/2264 Manifestation
  • 157/2264 Presse en ligne
  • 62/2264 Piratage
  • 102/2264 Téléservices
  • 447/2264 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2264 Environnement/Santé
  • 159/2264 Législation/Réglementation
  • 167/2264 Gouvernance
  • 866/2264 Portrait/Entretien
  • 72/2264 Radio
  • 343/2264 TIC pour la santé
  • 133/2264 Propriété intellectuelle
  • 30/2264 Langues/Localisation
  • 507/2264 Médias/Réseaux sociaux
  • 943/2264 Téléphonie
  • 96/2264 Désengagement de l’Etat
  • 488/2264 Internet
  • 57/2264 Collectivités locales
  • 189/2264 Dédouanement électronique
  • 510/2264 Usages et comportements
  • 522/2264 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2264 Audiovisuel
  • 1438/2264 Transformation digitale
  • 191/2264 Affaire Global Voice
  • 76/2264 Géomatique/Géolocalisation
  • 150/2264 Service universel
  • 330/2264 Sentel/Tigo
  • 87/2264 Vie politique
  • 744/2264 Distinction/Nomination
  • 17/2264 Handicapés
  • 340/2264 Enseignement à distance
  • 323/2264 Contenus numériques
  • 292/2264 Gestion de l’ARTP
  • 89/2264 Radios communautaires
  • 845/2264 Qualité de service
  • 215/2264 Privatisation/Libéralisation
  • 67/2264 SMSI
  • 225/2264 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1305/2264 Innovation/Entreprenariat
  • 656/2264 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2264 Internet des objets
  • 86/2264 Free Sénégal
  • 189/2264 Intelligence artificielle
  • 102/2264 Editorial
  • 12/2264 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous