OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Octobre > Après dix mois passés sur le satellite : Walf Tv visible en clair à Dakar et (…)

Après dix mois passés sur le satellite : Walf Tv visible en clair à Dakar et ses environs

mercredi 3 octobre 2007

Audiovisuel

L’histoire du groupe nous a été servie sur un ton... nostalgique. En janvier 1984, le premier numéro de Wal Fadjri est paru, ensuite est née la radio en 1997, puis, survint la télévision qui n’était accessible qu’à une partie des Sénégalais capables de payer une réception directe par satellite. Aujourd’hui, Sidy Lamine Niasse a son autorisation, sa fréquence pour paraître en clair. Ainsi, à Dakar le signal est donné depuis vendredi dernier. Et même les régions situées à plus de 200 km de la capitale commencent à « déguster » les images de Walf Tv. Au grand plaisir de M. Niasse qui renseigne que le meilleur reste à venir.

Le landernau médiatique sénégalais s’enrichit d’une nouvelle télévision. Walf Tv, du groupe Wal Fadjri est désormais visible en clair à Dakar et ses environs et ce, grâce à sa fréquence hertzienne, en Uhf sur le canal 29. C’est le président du groupe Wal Fadjri, Sidy Lamine Niasse, lui même, qui l’a annoncé hier, en conférence de presse dans les nouveaux locaux dudit groupe, au Front de terre. « Depuis vendredi dernier, on a commencé à passer en clair à Dakar. Et, on m’a appris ce matin (hier) que Thiès, Touba et même Saint-Louis ont reçu les images », a d’emblée précisé M. Niasse avec le sourire. Entouré des différents directeurs de publication de ses trois quotidiens : Wal Fadjri, Walf Grand’Place et Walf Sport, en plus des chefs de desk de la radio Walf Fm, Sidy Lamine Niasse est largement revenu sur les péripéties par lesquelles il est passé avant d’avoir une autorisation du ministère de l’Information, pour « descendre sur terre » et diffuser ses images.

Dans un décor particulièrement... bleu de l’intérieur, le Pdg du groupe Wal Fadjri se souvient : « En décembre dernier, je vous avais invités pour vous informer de l’arrivée de notre télévision qui émettait sur satellite. » En fait, poursuit-il, ceci était dû au fait qu’après avoir soumissionné à un appel d’offres, en 2001, pour l’obtention d’une fréquence, d’autres chaînes de télévision ont bizarrement réussi à obtenir le précieux sésame. Se sentant floué, M. Niasse avait simplement décidé d’émettre à partir d’un satellite.

Par la suite, même s’il s’en défend, ses relations avec le pouvoir semblent être revenues au beau fixe, malgré le fait qu’il revendique encore l’invariabilité de sa « ligne critique ». Car, explique-t-il encore, après avoir formulé une demande d’autorisation à l’autorité compétente, le président de la République l’a reçu pour lui annoncer qu’il a son autorisation. Un acte que Sidy Lamine Niasse « salue » et qui manifeste, selon lui, l’avancée de la démocratie au Sénégal. « Si une presse critique arrive à avoir une télévision, il faut s’en féliciter », souligne-t-il. Interpellé au cours du point de presse, sur la grille des programmes de Walf Tv, M. Niasse promet une innovation. « Nous aurons le volet information, mais aussi des divertissements », renseigne-t-il. A l’en croire, Walf Tv, va « crever les yeux » de cinéma, de théâtre et d’émissions musicales. Au grand plaisir des jeunes.

Introduit dans les débats, le doyen Tidiane Kassé se félicite de l’aboutissement d’un combat de près d’un quart de siècle avant de rappeler le mérite « de ceux qui ont cru à ce projet, au début des années 1980 ».

Mais, aujourd’hui, le président du groupe Wal Fadjri veut franchir un nouveau palier. « Après Walf Tv, on va intervenir sur l’internet », sourit-il encore. Car, pour lui, l’heure est à la modernisation et surtout à l’informatisation. « Je veux que les gens qui sont dans leurs bureaux puissent suivre nos émissions à partir de leurs ordinateurs », dira t-il.

Au terme du point de presse, une visite guidée a été organisée. Occasion pour l’assistance de découvrir les nouveaux locaux du groupe Wal Fadjri, en plus du matériel dont dispose la radio-télévision Wal Fadjri.

Aly Fall

(Source : Le Quotidien, 3 octobre 2007)


Les banques à la rescousse de Walf Tv : Du matériel estimé à plus de 600 millions de francs Cfa

Interpellé sur le dispositif technique de Walf Tv, Sidy Lamine Niasse balance d’un ton narquois : « Une télévision qui a tous les moyens n’existe pas en Afrique. » Sur la notoriété de la chaine, le président directeur général du groupe Walfadjri, dira que c’est d’abord le public qui « détermine notre part de marché ». Mais, M. Niasse veut doter sa télévision de moyens logistiques de la dernière génération. Un plateau technique composé, entre autres de « caméras robotisése », qui sont manipulées à partir d’une salle annexe. « Ici, vous ne verrez pas de caméras qu’on porte sur les épaules », se réjouit Sidy Lamine Niasse. S’y ajoute le décor qui, de l’intérieur, est particulièrement bleu, alors que sur l’écran, c’est un décor « tout à fait virtuel qui est servi ».

Pourtant fait remarquer M. Niasse, « nous n’avons que le tiers de nos besoins en matériel ». Un tiers, dont le coût est estimé à plus de 600 millions de francs Cfa sur 1,8 milliard de francs Cfa prévu. Sous ce rapport, se félicite le Pdg du groupe Wal Fadjri, « nous avons bénéficié du prêt de certaines banques comme la Sgbs, la Bci ou encore le Crédit lyonnais ».

Par ailleurs, M. Niasse est revenu sur les conditions de réception de Walf Tv. « L’abonnement concerne le côté satellitaire », précise-t-il. Pour ce qui est des nationaux, « l’accès est libre et gratuit ».

Aly Fall

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4471/4926 Régulation des télécoms
  • 355/4926 Télécentres/Cybercentres
  • 3339/4926 Economie numérique
  • 1899/4926 Politique nationale
  • 4926/4926 Fintech
  • 513/4926 Noms de domaine
  • 1769/4926 Produits et services
  • 1467/4926 Faits divers/Contentieux
  • 796/4926 Nouveau site web
  • 4895/4926 Infrastructures
  • 1734/4926 TIC pour l’éducation
  • 196/4926 Recherche
  • 243/4926 Projet
  • 3436/4926 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1769/4926 Sonatel/Orange
  • 1703/4926 Licences de télécommunications
  • 302/4926 Sudatel/Expresso
  • 949/4926 Régulation des médias
  • 1338/4926 Applications
  • 1031/4926 Mouvements sociaux
  • 1626/4926 Données personnelles
  • 197/4926 Big Data/Données ouvertes
  • 647/4926 Mouvement consumériste
  • 368/4926 Médias
  • 663/4926 Appels internationaux entrants
  • 1735/4926 Formation
  • 146/4926 Logiciel libre
  • 2353/4926 Politiques africaines
  • 963/4926 Fiscalité
  • 168/4926 Art et culture
  • 607/4926 Genre
  • 1701/4926 Point de vue
  • 1061/4926 Commerce électronique
  • 1657/4926 Manifestation
  • 325/4926 Presse en ligne
  • 131/4926 Piratage
  • 208/4926 Téléservices
  • 889/4926 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4926 Environnement/Santé
  • 441/4926 Législation/Réglementation
  • 337/4926 Gouvernance
  • 2070/4926 Portrait/Entretien
  • 151/4926 Radio
  • 853/4926 TIC pour la santé
  • 274/4926 Propriété intellectuelle
  • 61/4926 Langues/Localisation
  • 1218/4926 Médias/Réseaux sociaux
  • 2094/4926 Téléphonie
  • 192/4926 Désengagement de l’Etat
  • 1167/4926 Internet
  • 119/4926 Collectivités locales
  • 500/4926 Dédouanement électronique
  • 1219/4926 Usages et comportements
  • 1036/4926 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 570/4926 Audiovisuel
  • 3170/4926 Transformation digitale
  • 396/4926 Affaire Global Voice
  • 155/4926 Géomatique/Géolocalisation
  • 388/4926 Service universel
  • 663/4926 Sentel/Tigo
  • 175/4926 Vie politique
  • 1899/4926 Distinction/Nomination
  • 35/4926 Handicapés
  • 689/4926 Enseignement à distance
  • 682/4926 Contenus numériques
  • 590/4926 Gestion de l’ARTP
  • 183/4926 Radios communautaires
  • 1785/4926 Qualité de service
  • 427/4926 Privatisation/Libéralisation
  • 140/4926 SMSI
  • 500/4926 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2875/4926 Innovation/Entreprenariat
  • 1336/4926 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4926 Internet des objets
  • 173/4926 Free Sénégal
  • 788/4926 Intelligence artificielle
  • 199/4926 Editorial
  • 22/4926 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous