Application surtaxe sur les appels entrants ce 1er septembre : Guirassy se frotte à Cheikh Tidiane Mbaye
samedi 3 septembre 2011
Le torchon brûle entre Moustapha Guirassy et Cheikh Tidiane Mbaye. Sommant ce dernier d’appliquer le décret ce jeudi, Guirassy s’est heurté à un niet catégorique.
Le torchon brûle entre Moustapha Guirassy et Cheikh Tidiane Mbaye. Sommant ce dernier d’appliquer le décret ce jeudi, Guirassy s’est heurté à un niet catégorique.
Il y a de l’électricité dans l’air entre l’Etat et la Sonatel sur l’application d’une surtaxe sur les appels entrants. La tension est encore montée d’un cran. Le ministre de la communication chargé de veiller sur l’application de projet juteux de Wade, est entré en lice ce 30 Août à travers une lettre de sommation qu’il aurait servi au Directeur général de la Sonatel d’après l’As.
Dans sa missive, Guirassy a intimé à Cheikh Tidiane Mbaye l’ordre de fixer la grille tarifaire des appels entrants à 141 F Cfa la minute dès ce Jeudi 1er Septembre. Mais on pouvait s’y attendre d’ailleurs, le Dg de la société nationale de télécom a refusé de se plier à la volonté de l’Etat et demande à l’Etat de différer la date d’application au 1er Octobre pour des raisons technique. Cependant, la correspondance de réponse envoyé par Cheikh Tidiane Mbaye est resté lettre morte, puisque le ministre de la communication n’en a toujours pas fait suite.
Le bras de fer poursuit alors son court et la Sonatel ne sera pas le premier à céder. En atteste les propos des cadres de ladite société qui on donné le ton : « le président nous a dit qu’il ne reculera pas, nous non plus ». Dans le même sillage, les internautes sénégalais sont aussi menacés par la surtaxe. Les manœuvres vont bon train pour hausser les tarifs de la connexion à l’internet.
Les dégâts collatéraux qui pourraient résulter de l’application de ce décret présidentiel tournent autour de la chute vertigineuse du gros budget de sponsoring et de communication publicitaire. Des contrats qui avoisinaient la barre des 150 millions qui risquent d’être revus en baisse au détriment de la lutte et de la presse, les grands bénéficiaires. Par ailleurs, le Dg de la Sonatel irrité par l’acharnement de l’Etat, menace de quitter le poste de président du conseil d’administration (Pca) Senelec dont la restructuration est à l’origine de tous les tracas de la Sonatel.
(Source : Picc Mi, 3 septembre 2011)