OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Novembre > Appels internationaux entrants Les opérateurs étrangers dénoncent la surtaxe (…)

Appels internationaux entrants Les opérateurs étrangers dénoncent la surtaxe appliquée au Sénégal

mercredi 10 novembre 2010

Appels internationaux entrants

La surtaxe sur les télécommunications peut rapporter gros à l’Etat à court terme. Mais, elle constitue une menace pour ses revenus à long terme. C’est la conviction de la Responsable des affaires extérieures de Gsma, Isabelle Mauro. Cette dernière s’exprimait hier à Dakar lors du forum mondial des Chefs d’entreprise du secteur des Tic.

La surtaxe que l’Etat du Sénégal a imposée depuis quelques mois sur les communications internationales entrant dans le pays n’est pas du goût des opérateurs internationaux de téléphonie. Isabelle Mauro, Responsable des affaires extérieures de Gsma -une association qui représente 800 opérateurs mobiles dans le monde et plus de 200 fabricants de produits télécoms - a estimé hier lors du forum mondial des Chefs d’entreprise du secteur des Tic, qui se tient à Dakar en prélude forum mondial des régulateur de télécoms, que la surtaxe sur les télécommunications imposées par les pays africains, notamment le Sénégal ne causent que des désagréments au développement du secteur dans le continent. En effet, pour elle, cette mesure aura une incidence directe très négative sur le consommateur. ‘Cette surtaxe sur les communications entrant comme un produit de luxe, a été faite comme dans la plupart des pays dans but de générer des ressources additionnelles pour l’Etat. Mais ce sont des visons qui sont de très court terme. Parce que, dans le long terme, l’incidence d’une telle taxe, c’est que les opérateurs destinataires de ce trafic vont eux aussi augmenter le prix des communications rentrant chez eux’, a indiqué Mme Mauro. Qui pense donc que cette pratique aura une incidence sur les consommateurs sénégalais pour qui les appels internationaux vont être plus chers. ‘L’incidence sera plus grave sur les millions de Sénégalais qui vivent à l’étranger pour qui faire un appel au Sénégal devient très cher. Car le temps qu’ils auront sur leurs prépayés devient plus court’, ajoute Mauro.

Cette dernière qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture a en outre fait remarquer que l’augmentation d’une taxe sur les communications entrant au Sénégal peut aussi avoir un effet inverse sur le long terme en provoquant une diminution du trafic. Car, à son avis, une telle taxe entraîne la hausse des prix, due à la réciprocité appliquée par les pays destinataires. ‘Le but recherché par l’Etat, qui était de faire plus d’argent en prélevant de l’argent sur les revenus des opérateurs, est complètement erroné puisque les revenus des opérateurs sur le trafic entrant vont baisser. On l’a vu au Congo où ils ont baissé de 30 %. Ce qui fait que l’Etat va donc lever moins d’argent sur les recettes parce que les opérateurs auront fait moins de recettes à la fin de l’année. Donc, en fait, c’est un cercle vicieux où l’Etat va y perdre sur le long terme’, a signé la Responsable de Gsma.

Des arguments battus en brèche par le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), Ndongo Diaw. Ce dernier soutient mordicus que pour le cas du Sénégal, cette situation n’est pas encore observée pour le moment. ‘Nous avons des statistiques entre le mois d’août et celui de septembre qui montrent que le trafic a augmenté de 2,62 %. C’est une réalité et c’est en même temps une surprise parce que le mois d’août étant de 31 jours et septembre de 30 jours, normalement on devrait s’attendre à une baisse du trafic. Mais, paradoxalement, le trafic a augmenté et a généré des ressources substantielles pour l’Etat du Sénégal’, a-t-il défendu. Avant de poursuivre : ‘Nous n’avons pas observé cela. Le marché des télécommunications se porte très bien. Il ne s’agit pas taxe, il y a un problème de sémantique. Il s’agit de la régulation tarifaire des appels à destination du Sénégal. Le Sénégal est souverain. On ne peut commenter la décision du pays de réguler les tarifs à destination de son Etat. Et cela n’a pas perturbé le marché’.

Seyni Diop

(Source : Wal Fadjri, 10 novembre 2010)


Gestion des appels entrants et lutte contre la fraude : Un expert de la Gsma propose 10 fois moins que Global voice

‘L’Artp a contacté plusieurs sociétés mais ce dont ils avaient besoin, il n’y a que Gvg (Global voice group, Ndlr) qui pouvait le leur faire. (...) Gvg consentira des investissements qu’aucune société n’a voulu consentir et les logiciels qui vont actuellement faire marcher ce système qui sont notre propriété intellectuelle’. C’est en ces termes que Serigne Ben Niang, vice-président de Global Voice group expliquait, dans un entretien qu’il nous avait accordé, le choix de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) pour justifier le marché de gré à gré que cette autorité régalienne venait de signer avec son entreprise. Des arguments démentis par Isabelle Mauro, Responsable des affaires extérieures de Gsma, une association qui représente 800 opérateurs mobiles dans le monde et plus de 200 fabricants de produits télécoms. Interpellée sur la question, lors du Forum mondial des Chefs d’entreprise du secteur des Tic qui s’est tenu ce mardi à Dakar en prélude à celui des régulateurs, cette dernière estime que l’entreprise de droit haïtien n’est pas la seule à pouvoir proposer les services recherchés qui peuvent même être vendus à un prix très bas. ‘Je ne veux pas pointer du doigt dans quelque direction que ce soit, mais je pense qu’il y a un malentendu avec Global voice Group où, sur des questions de sécurité de réseau, de détection de fraude, Gvg a peut-être vendu un produit qui peut être vendu par beaucoup de compagnies’, a-t-elle soutenu. Avant d’ajouter : ‘Ils ne font rien de spécifique et le vendent à un prix très cher au gouvernement sénégalais. Parce que nous avons des données qui prouvent en fait que d’autres acteurs peuvent offrir ce même service à un prix probablement 10 fois moins cher à l’Artp’, indique-t-elle.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4563/5041 Régulation des télécoms
  • 358/5041 Télécentres/Cybercentres
  • 3188/5041 Economie numérique
  • 1639/5041 Politique nationale
  • 4917/5041 Fintech
  • 566/5041 Noms de domaine
  • 1745/5041 Produits et services
  • 1710/5041 Faits divers/Contentieux
  • 758/5041 Nouveau site web
  • 5041/5041 Infrastructures
  • 1725/5041 TIC pour l’éducation
  • 184/5041 Recherche
  • 246/5041 Projet
  • 3263/5041 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1760/5041 Sonatel/Orange
  • 1667/5041 Licences de télécommunications
  • 270/5041 Sudatel/Expresso
  • 997/5041 Régulation des médias
  • 1311/5041 Applications
  • 1035/5041 Mouvements sociaux
  • 1561/5041 Données personnelles
  • 126/5041 Big Data/Données ouvertes
  • 596/5041 Mouvement consumériste
  • 365/5041 Médias
  • 651/5041 Appels internationaux entrants
  • 1760/5041 Formation
  • 108/5041 Logiciel libre
  • 1991/5041 Politiques africaines
  • 984/5041 Fiscalité
  • 179/5041 Art et culture
  • 604/5041 Genre
  • 1572/5041 Point de vue
  • 1049/5041 Commerce électronique
  • 1501/5041 Manifestation
  • 315/5041 Presse en ligne
  • 129/5041 Piratage
  • 207/5041 Téléservices
  • 986/5041 Biométrie/Identité numérique
  • 307/5041 Environnement/Santé
  • 329/5041 Législation/Réglementation
  • 360/5041 Gouvernance
  • 1785/5041 Portrait/Entretien
  • 145/5041 Radio
  • 690/5041 TIC pour la santé
  • 272/5041 Propriété intellectuelle
  • 58/5041 Langues/Localisation
  • 1032/5041 Médias/Réseaux sociaux
  • 2032/5041 Téléphonie
  • 191/5041 Désengagement de l’Etat
  • 1011/5041 Internet
  • 116/5041 Collectivités locales
  • 402/5041 Dédouanement électronique
  • 1062/5041 Usages et comportements
  • 1046/5041 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 566/5041 Audiovisuel
  • 3147/5041 Transformation digitale
  • 410/5041 Affaire Global Voice
  • 160/5041 Géomatique/Géolocalisation
  • 334/5041 Service universel
  • 676/5041 Sentel/Tigo
  • 178/5041 Vie politique
  • 1546/5041 Distinction/Nomination
  • 34/5041 Handicapés
  • 737/5041 Enseignement à distance
  • 721/5041 Contenus numériques
  • 594/5041 Gestion de l’ARTP
  • 187/5041 Radios communautaires
  • 1738/5041 Qualité de service
  • 428/5041 Privatisation/Libéralisation
  • 140/5041 SMSI
  • 465/5041 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2761/5041 Innovation/Entreprenariat
  • 1324/5041 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 51/5041 Internet des objets
  • 172/5041 Free Sénégal
  • 550/5041 Intelligence artificielle
  • 201/5041 Editorial
  • 25/5041 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous