Appel à une déclassification des contrats sur les redevances de sécurité et les passeports biométriques
dimanche 16 décembre 2012
Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) a invité samedi l’Etat à ‘’ déclassifier et porter ‘’ devant le tribunal de l’opinion ‘’ le contrat sur les redevances de sécurité et celui sur les passeports biométriques.
Le RESTIC, dans un communiqué reçu à l’APS, estime que les deux contrats signés selon le mécanisme du BOT (Build Operate and Transfert) ont battu ‘’ tous les records de surfacturation jamais connus au Sénégal’’.
‘’Le Secteur privé national, les entreprises du secteur des TIC n’ont même pas été consultés ou associés sur ces chantiers structurants qui pourtant doivent prévoir obligatoirement une clause de transfert de technologie pour les prestataires locaux’’, relève le texte.
Il souligne que le RESTIC ‘’encourage et félicite’’ le président de la République, Macky Sall, pour avoir posé ‘’ un acte fort et symbolique de bonne gouvernance et de transparence’’, en déclassifiant le rapport de l’Inspection générale d’Etat sur les commissions versées à des membres du Conseil de régulation subséquemment à l’attribution d’une licence d’opérateur global à Sudatel.
‘’ Le RESTIC voudrait un remaniement du conseil de régulation avec la nomination et la cooptation des spécialistes du secteur des télécommunications comme il y en a pléthore dans notre pays. Le conseil de régulation ne doit pas être un parachute doré pour d’anciens politiciens et fonctionnaires’’, ajoute le communiqué.
Il ‘’lance un appel aux plus hautes autorités de donner au Fonds de développement de Service universel des télécommunications les moyens institutionnels de son utilité socio-économique en le transformant en une Agence d’exécution du Services Universel des Télécommunications’’.
Il s’agit de faire en sorte ‘’qu’à l’image de l’ASER (Agence sénégalaise d’électrification rurale) les chantiers de la téléphonie et de la connectivite rurales puissent connaître un début d’exécution, dix ans presque après l’attribution de la première licence de service universel à la région de Matam, toujours à l’état de projet’’, conclut le texte.
(Source : APS, 16 décembre 2012)