OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Février 2023 > Amadou Manel Fall, Dg TooShare : « Notre plateforme prône une approche (…)

Amadou Manel Fall, Dg TooShare : « Notre plateforme prône une approche inclusive de la formation »

jeudi 16 février 2023

Portrait/Entretien

Dans cet entretien, Amadou Manel Fall, Directeur général de Tooshare, le réseau social qui veut révolutionner l’apprentissage explique les enjeux, le mode d’emploi. Il dresse par ailleurs le bilan de la première année.

Il y a un an, vous lanciez TooShare. Le premier réseau social éducatif africain. Quel bilan tirez-vous ?

Tooshare a été lancé il y a un peu plus d’un an. C’est une solution qui permet d’agréger tout l’écosystème éducatif du point de vue digital. Dans les partenariats nous travaillons avec les instituts de formation, les universités, les établissements scolaires... Ce sont des partenariats avec les entreprises pour la formation continue de leur personnel pour avoir également la possibilité de rencontrer une communauté de jeunes qui ont été formés et peut-être qui peuvent effectivement répondre à des besoins de recrutement et aussi pallier la question de l’employabilité qui est une question très accrue dans nos états. Ce sont des professeurs, des gens d’expérience qui ont cette expérience à partager avec des jeunes africains. Donc c’est tout un écosystème.

Vous créez vous-même le contenu ou bien ?

Nous sommes une plateforme ouverte. Nous sommes ouverts à tous ceux qui ont le désir ou le souci de partager cette expérience, cette compétence, cette connaissance qui peut permettre aux apprenants, aux usagers de la plateforme de monter en compétences et de développer des skills et d’avoir des formations qui leur permettent demain de pouvoir offrir leurs compétences en Afrique et à travers le monde.

Nous avons des gens qui viennent uniquement pour avoir un apprentissage dans les langues locales. Que ça soit en Wolof, peut-être en Serere, en Diola, en Bambara, en Malinké, en Swahili... Donc ce que nous donnons, c’est la possibilité à tous ceux qui sont intéressés par l’apprentissage de ces langues de pouvoir rencontrer en face, une communauté de personnes ayant cette expérience et prêtes à la partager. Donc des gens qui peuvent effectivement nous donner un cours dans ces différentes langues ou dans des matières, des sujets, des thématiques, qui peuvent vous apporter un plus dans votre formation ou votre parcours. C’est ce que To Share essaye de faire. Nous ne nous autoproclamons pas comme étant des professeurs ayant une science dans tous ces domaines. Nous mettons en relation ceux qui désirent apprendre avec ceux qui sont en possession de cette connaissance ou de cette expérience et qu’ils sont prêts à partager. Grâce au numérique, notre plateforme prône une approche inclusive de la formation.

Mais généralement, il y a un déphasage entre l’offre de formation et les besoins de l’entreprise. Est-ce que c’est pris en compte ?

Nous avons très tôt impliqué les entreprises. Dès le lancement, nous accueillons pas mal d’entreprises sur la plateforme à travers les pages pro. Nous accueillons également des instituts de formation, des écoles et universités qui peuvent prendre en compte les besoins exprimés par les entreprises de manière que par rapport à la formation qui est développée sur la plateforme, qu’il y ait une adéquation avec les emplois disponibles dans ces entreprises là. Aujourd’hui, nous avons plus de 6300 cours disponibles gratuitement sur la plateforme avec des matières et sujets très divers. Mais nous ne nous arrêtons pas là, nous donnons la possibilité aux usagers de créer du contenu pédagogique en fonction de leurs besoins. Et ça c’est une des particularités de la plateforme. C’est que vous pouvez créer un cours, et un système d’évaluation de ce cours ou des apprenants. Vous pouvez également avoir de la ressource pour créer du contenu spécifique sur la plateforme. Nous créons cet écosystème, cet environnement pour favoriser l’apprentissage et le partage d’expériences sur la plateforme.

Que gagne le créateur de contenus qui vient chez vous ?

D’abord, c’est d’appartenir à une communauté africaine probablement avec les mêmes problèmes, les mêmes soucis et ayant le désir d’avoir les mêmes réponses, que ça soit culturellement, socialement etc... D’où l’importance du réseau social Tooshare. Et donc nous pensons que pour un créateur de contenu, c’est un aspect assez intéressant. L’autre chose c’est l’environnement. Le créateur de contenus peut rendre accessible son contenu soit sur le réseau social, soit de manière spécifique dans le cadre de formation, de class-room dédiés au partage de ce contenu là. Donc dans les médiathèques que nous avons, du contenu peut être posté et donc c’est toutes ces solutions technologiques que nous offrons au niveau de la plateforme.

En termes de chiffres, quel bilan tirez-vous de la première année ?

C’est un bilan satisfaisant. Du point de vue technologique, c’est le fait d’avoir réussi le pari d’une plateforme qui correspond aux normes internationales, qui est en mesure d’accueillir aujourd’hui une communauté de 10 millions d’usagers. Une plateforme sûre, résiliente, qui peut être accessible partout en Afrique et qui donne un accès à toute la communauté d’apprenants. Que ce soit les usagers apprenants, les professeurs également qui sont en situation de partager leur expérience et leur savoir-faire auprès d’une population jeune et moins jeune.

Oumar Fedior

(Source : Le Soleil, 16 février 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4372/4831 Régulation des télécoms
  • 346/4831 Télécentres/Cybercentres
  • 3195/4831 Economie numérique
  • 1759/4831 Politique nationale
  • 4831/4831 Fintech
  • 599/4831 Noms de domaine
  • 1721/4831 Produits et services
  • 1500/4831 Faits divers/Contentieux
  • 747/4831 Nouveau site web
  • 4807/4831 Infrastructures
  • 1654/4831 TIC pour l’éducation
  • 184/4831 Recherche
  • 241/4831 Projet
  • 3093/4831 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1738/4831 Sonatel/Orange
  • 1573/4831 Licences de télécommunications
  • 264/4831 Sudatel/Expresso
  • 992/4831 Régulation des médias
  • 1270/4831 Applications
  • 1012/4831 Mouvements sociaux
  • 1543/4831 Données personnelles
  • 158/4831 Big Data/Données ouvertes
  • 594/4831 Mouvement consumériste
  • 358/4831 Médias
  • 642/4831 Appels internationaux entrants
  • 1717/4831 Formation
  • 114/4831 Logiciel libre
  • 1961/4831 Politiques africaines
  • 1028/4831 Fiscalité
  • 167/4831 Art et culture
  • 574/4831 Genre
  • 1560/4831 Point de vue
  • 1010/4831 Commerce électronique
  • 1509/4831 Manifestation
  • 312/4831 Presse en ligne
  • 124/4831 Piratage
  • 205/4831 Téléservices
  • 976/4831 Biométrie/Identité numérique
  • 306/4831 Environnement/Santé
  • 321/4831 Législation/Réglementation
  • 334/4831 Gouvernance
  • 1720/4831 Portrait/Entretien
  • 144/4831 Radio
  • 730/4831 TIC pour la santé
  • 269/4831 Propriété intellectuelle
  • 58/4831 Langues/Localisation
  • 1020/4831 Médias/Réseaux sociaux
  • 2014/4831 Téléphonie
  • 190/4831 Désengagement de l’Etat
  • 980/4831 Internet
  • 114/4831 Collectivités locales
  • 386/4831 Dédouanement électronique
  • 1022/4831 Usages et comportements
  • 1025/4831 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/4831 Audiovisuel
  • 2976/4831 Transformation digitale
  • 382/4831 Affaire Global Voice
  • 153/4831 Géomatique/Géolocalisation
  • 348/4831 Service universel
  • 663/4831 Sentel/Tigo
  • 174/4831 Vie politique
  • 1491/4831 Distinction/Nomination
  • 34/4831 Handicapés
  • 718/4831 Enseignement à distance
  • 723/4831 Contenus numériques
  • 584/4831 Gestion de l’ARTP
  • 178/4831 Radios communautaires
  • 1725/4831 Qualité de service
  • 424/4831 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4831 SMSI
  • 448/4831 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2647/4831 Innovation/Entreprenariat
  • 1312/4831 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4831 Internet des objets
  • 171/4831 Free Sénégal
  • 430/4831 Intelligence artificielle
  • 197/4831 Editorial
  • 27/4831 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous