OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Mai 2020 > Algeria Start-up Challenge : donner à la jeunesse un motif d’expression à (…)

Algeria Start-up Challenge : donner à la jeunesse un motif d’expression à travers le digital

jeudi 21 mai 2020

Innovation/Entreprenariat

Lancée le 7 mars à Constantine en Algérie, la deuxième édition de l’Algeria Start-up Challenge (ASC) devait connaître son épilogue le 16 avril dernier à Alger. L’avènement de la pandémie de Covid-19, avec son lot de gestes barrières et de restrictions de la mobilité, ont fait reporter la finale du concours devenu national. Retour sur événement.

En Algérie, la jeunesse déborde de créativité et d’idées de projets. Leur imagination fertile rencontre un écosystème numérique en pleine ébullition. Résultat : des innovations se révèlent dans tous les domaines. C’est dans ce contexte qu’il y a huit mois, le Réseau algérien des incubateurs et accélérateurs de l’innovation (RALIAI) a été mis sur les fonts baptismaux.

Il est l’initiative de Capcowork, un incubateur privé de startups qui recense et accompagne les projets innovants, en vue de bâtir un écosystème entrepreneurial novateur en Algérie. Au sein de RALIAI, se mènent des réflexions donnant lieu à des notes de synthèse destinées au ministère de la micro-entreprise, de la start-up et de l’économie de la connaissance.

« Capacités d’entrepreneuriat »

« Notre stratégie a été de recenser les centres les plus innovants qui nous a amenés vers de grandes écoles. Dans chacune de ces écoles, il y a des clubs dans lesquels, des gens très actifs, démontrent des capacités d’entrepreneuriat. C’est sur ces jeunes que nous nous sommes appuyés pour organiser » l’Algeria Startup Challenge, informe Hamid Bakli, CEO de Capcowork.

A envergure locale pour sa première édition, l’Algeria Start-up Challenge a pris une dimension nationale à l’occasion de cette deuxième édition, grâce au double parrainage du premier ministre et du ministre de la micro-entreprise, de la startup et de l’économie de la connaissance. Destiné à recenser les porteurs de projets innovants, il est devenu un événement itinérant. Et regroupe 647 projets de cinq (05) villes portant sur six (06) différentes thématiques à savoir : les énergies renouvelables, le tourisme, la logistique, la santé, le transport et la distribution, et le e-commerce.

« Pitchi men Darek »

L’Algeria Start-up Challenge a posé ses valises dans la ville de Constantine le samedi 07 mars, date de lancement du hackathon. Une vingtaine de start-ups ont picthé leurs différents projets devant un jury d’experts. C’est au moment où se déroulait la deuxième étape de l’événement dans la ville d’Oran que l’épidémie du Coronavirus commençait à prendre de l’ampleur. Avec des rassemblements interdits et les gestes barrières promus.

Loin de décourager les initiateurs du hackathon, au contraire, ils ont réfléchi en créant la formule « Pitchi men Darek (pitch de chez toi) » via les plateformes de vidéoconférence Skype et Zoom. Ainsi, dans les villes de Béchar, Alger et Ouargla, ils ont réussi à faire pitcher 140 projets. 35 ont été retenus pour participer à la finale. Initialement prévue pour le 16 avril, elle est projetée pour la mi-juin avec de belles perspectives.

De même, l’équipe d’Algeria Startup Challenge composée d’experts locaux et de la diaspora algérienne, a également lancé le CoronHackathon, un concours visant à recenser les projets pouvant soutenir la gestion de la pandémie et l’amélioration du quotidien des citoyens en temps de confinement. Pas moins de 27 projets ont été pitchés dont 5 sont actuellement en cours de déploiement chez l’incubateur Capcowork.

Les initiatives sont de divers ordres : projets de Plateforme de Téléconsultation médicale avec géolocalisation des cas suspects, solution intelligente de livraison du panier de la ménagère basée sur le micro-crédit et l’esprit communautaire de voisinage, ou encore plateforme d’apprentissage en ligne destinée aux enfants portant sur le codage et la maîtrise de l’impression 3D et la réalité virtuelle de manière ludique.

Objectif atteint

Le prolongement du confinement a coïncidé avec la période de Ramadan qui a particulièrement été marquée par la production de contenus audiovisuels à travers le lancement de SahraTech (votre soirée tech), un programme de webinars et de tutoriels proposé chaque soir sur les pages de l’ASC avec l’intervention d’experts locaux et internationaux sur des thématiques liées à l’innovation (5G, IoT & AI, Supply chain, Renewable energies, Invention Vs Innovation, eGovernment, etc.)

« Les 35 finalistes de l’Algeria Start-up Challenge sont tous des gagnants pour avoir participé à cette compétition. C’est une première et c’est très prometteur. Le but, c’est de devenir une référence et une source d’inspiration pour nos jeunes qui sont encore en quête de leur raison d’être, un motif de s’exprimer. Il faut donner les moyens à cette jeunesse pour réussir », insiste Hamid Bakli.

Il précise : « le but, c’est d’avoir 6 finalistes à partir de ceux qui vont se démarquer du caractère innovant et l’impact de la start-up. Et dans le même temps, puisque les pouvoirs publics sont avec nous, il y aura des start-ups qui ne vont pas gagner mais qui vont intéresser les partenaires pour des signatures de contrats, des commandes ou des promesses de signature de contrat. » A terme, les porteurs de projets bénéficieront d’accompagnement, de soutien financier et de formation pour construire des business prometteurs et un écosystème entrepreneurial algérien durable.

Michaël Tchokpodo

(Source : CIO Mag, 21 mai 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2216 Régulation des télécoms
  • 173/2216 Télécentres/Cybercentres
  • 1538/2216 Economie numérique
  • 791/2216 Politique nationale
  • 2216/2216 Fintech
  • 252/2216 Noms de domaine
  • 814/2216 Produits et services
  • 693/2216 Faits divers/Contentieux
  • 359/2216 Nouveau site web
  • 2162/2216 Infrastructures
  • 798/2216 TIC pour l’éducation
  • 90/2216 Recherche
  • 121/2216 Projet
  • 1366/2216 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 858/2216 Sonatel/Orange
  • 773/2216 Licences de télécommunications
  • 132/2216 Sudatel/Expresso
  • 464/2216 Régulation des médias
  • 599/2216 Applications
  • 495/2216 Mouvements sociaux
  • 775/2216 Données personnelles
  • 61/2216 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2216 Mouvement consumériste
  • 179/2216 Médias
  • 321/2216 Appels internationaux entrants
  • 694/2216 Formation
  • 48/2216 Logiciel libre
  • 837/2216 Politiques africaines
  • 406/2216 Fiscalité
  • 84/2216 Art et culture
  • 284/2216 Genre
  • 783/2216 Point de vue
  • 479/2216 Commerce électronique
  • 696/2216 Manifestation
  • 156/2216 Presse en ligne
  • 62/2216 Piratage
  • 102/2216 Téléservices
  • 415/2216 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2216 Environnement/Santé
  • 157/2216 Législation/Réglementation
  • 167/2216 Gouvernance
  • 833/2216 Portrait/Entretien
  • 72/2216 Radio
  • 337/2216 TIC pour la santé
  • 138/2216 Propriété intellectuelle
  • 29/2216 Langues/Localisation
  • 510/2216 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2216 Téléphonie
  • 95/2216 Désengagement de l’Etat
  • 485/2216 Internet
  • 57/2216 Collectivités locales
  • 189/2216 Dédouanement électronique
  • 497/2216 Usages et comportements
  • 514/2216 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2216 Audiovisuel
  • 1349/2216 Transformation digitale
  • 192/2216 Affaire Global Voice
  • 76/2216 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2216 Service universel
  • 331/2216 Sentel/Tigo
  • 88/2216 Vie politique
  • 726/2216 Distinction/Nomination
  • 17/2216 Handicapés
  • 336/2216 Enseignement à distance
  • 318/2216 Contenus numériques
  • 292/2216 Gestion de l’ARTP
  • 89/2216 Radios communautaires
  • 798/2216 Qualité de service
  • 212/2216 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2216 SMSI
  • 223/2216 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1272/2216 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2216 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2216 Internet des objets
  • 85/2216 Free Sénégal
  • 177/2216 Intelligence artificielle
  • 97/2216 Editorial
  • 8/2216 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous