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Alerte dans le domaine des NTIC : Le nouveau virus n’est autre que…le secteur informel

samedi 3 janvier 2004

Economie numérique

Combien existe-t-il de nouvelles enseignes informelles ayant pignon sur l’avenue Lamine Guèye, au centre-ville, à Pikine, Rufisque, Bargny ou dans n’importe quelle autre localité de l’intérieur du pays ? Des enseignes annonçant le bradage d’ordinateurs de toutes marques, de modems, de logiciels et autres consommables ? Sans parler des opérateurs informels en Internet, en télécommunications, etc.

Et pourtant, la seule branche formelle et légale de ce domaine des équipements et services informatiques représente plus de 3% du Pib national, soit quelques 200 milliards de francs cfa, rien qu’en 2002. Loin devant le tourisme, le commerce et le transport ! Et si l’on considère la croissance exponentielle et le développement fulgurant de ce secteur dynamique et en pleine évolution, l’on devine aisément la perte et le manque à gagner enregistrés par le Trésor public, la Douane et les instituions sociales (IPRES, CSS) du fait des agissements des « baol-baol » des NTIC, « qui vendent leurs produits à des prix calculés hors-taxes et hors prélèvements sociaux et qui peuvent ainsi, capter sans effort particulier, 50% des parts de marché sur certains segments comme les matériels et autres consommables informatiques », selon les estimations de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC) .

Ainsi, après la terrible menace du bogue de l’an 2000, un nouveau virus pernicieux guette les opérateurs privés des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Ce virus, tant redoutable et redouté, n’est autre que…le secteur informel ! Une couleuvre aux ramifications complexes et tentaculaires dont la défiance vis-à-vis de l’Etat et de la législation fiscale, sociale, douanière et commerciale est sans commune mesure par rapporta avec la terreur qu’inspire la mafia la plus organisée du monde.
« En érigeant en stratégie la fraude et l’incivisme fiscal, le secteur informel ruine autant l’Etat que les entreprises évoluant dans les NTIC », alerte, le vice-président de l’OPTIC, Antoine Ngom. Conséquence de cet état de fait handicapant : « En raisons de la concurrence déloyale du secteur informel, les équipementiers en produits NTIC sont contraints d’ajuster leur prix et de réduire leur marge à moins de 10%. Dans ces conditions, il leur est quasiment impossible de recourir aux banques à moins de vendre à la perte, puisque les taux bancaires sont de l’ordre de 15% ou plus », se plaint M. Ngom. Ce qui rend cette menace beaucoup plus inquiétante, c’est que de l’avis des membres de l’OPTIC, il existe des sociétés formelles dont la concurrence est aussi négative et pernicieuse que celle des entreprises du secteur informel. « Cette concurrence est également le fait de société formelles dont certains propriétaires seraient des responsables ou des proches de responsables du secteur public ou parapublic, qui bénéficieraient d’un régime de faveur en matière d’attribution de marchés », fulmine le vice-président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC) .

D’autres difficultés plombent la croissance et le développement des PME, opérant dans le domaine des NTIC. Il s’agit de la fiscalité dont le taux de prélèvement est jugé très excessif car représentant près de 41% du TEI, hors prestations sociales. L’autre facteur bloquant est pour les opérateurs de NTIC est relatif aux droits de porte de qui se chiffrent à 22,5%. Un niveau de prélèvement jugé trop élevé et d’autant plus mal compris du fait de l’absence de toute production locale significative, apte à justifier un quelconque souci de protection. A cela s’ajoute l’impôt sur les sociétés fixé à 35% alors que les acteurs des NTIC préconisent sa baisse à 25%.

Somme toute, l’OPTIC pronostique une croissance annuelle soutenue de la demande pendant au moins les cinq prochaines années. Cependant, en raison de la taille du marché, les professionnles des NTIC, pensent qu’une restructuration du marché est inévitable et que par l’effet de la concurrence et des regroupements d’entreprises, un certain nombre d’opérateurs, au nombre de 250, devront disparaître dans les mêmes délais.
Il reste seulement à espérer que l’Etat va s’atteler à réguler et à contrôler plus rigoureusement le processus de libéralisation de ce secteur dont les professionnels estiment qu’il sera « l’un des secteurs les plus attractifs pour les investissements domestiques et étrangers dans les années à venir ».

Yaya Sakho

(Source : Le Matin, 3 janvier 2004)

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