OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2006 > Octobre > Akossi Akossi (Secrétaire général de l’Union Africaine des Télécommunications),

Akossi Akossi (Secrétaire général de l’Union Africaine des Télécommunications), « La Senelec peut devenir un opérateur de télécommunication »

lundi 9 octobre 2006

Projet

Une baisse des tarifs du téléphone et de l’Internet est possible. Mais ce ne sera pas une initiative de la Sonatel. Ce sera plutôt celle de la Senelec. Cette société d’électricité peut, en effet, devenir un acteur des télécommunications avec le courant porteur en ligne (Cpl), une nouvelle technologie en expérimentation au Sénégal. Mais il faut que l’Etat l’autorise à exercer une telle activité. Secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (Uat), Akossi Akossi s’explique dans l’entretien qu’il nous a accordé.

Quelle est l’importance de l’atelier que vous organisez (la semaine dernière, Ndlr) portant sur « Les communications par le courant porteur en ligne (Cpl) » ?

Le problème de l’Afrique en matière de
télécommunications, ce sont les infrastructures. Si nous n’avons pas les infrastructures de télécommunications, la fracture numérique ne pourra jamais être résorbée. Nous avons essayé d’identifier quels sont les projets possibles pour la mise en place des infrastructures. Et il se trouve aujourd’hui que le Cpl qui est l’utilisation du réseau électrique, peut faire le téléphone, l’Internet, bref les télécommunications. Nous avons aussi aperçu qu’en Afrique, il y a plus de villages connectés au réseau électrique qu’aux réseaux de téléphone.
Par conséquent, avec cette technologie, tout village électrifié peut être connecté au téléphone, à l’Internet et autres services des télécommunications parce que l’équipement qu’il faut peut être mis en vingt-quatre heures. Ce qui est important en Afrique, c’est d’avoir toujours la masse critique des besoins identifiés et répertoriés pour que les fournisseurs s’intéressent à la vente, à nos pays. L’objectif de cet atelier, c’est donc de faire connaître aux participants cette technologie et préparer l’environnement juridique pour que les autorisations soient possibles. Mais aussi pour que les électriciens se penchent sur cette opportunité qui s’offre à eux pour être des opérateurs de télécommunication ou alors faire avec d’autres partenaires des prestations de télécommunication. C’est une nouvelle technologie qui doit nous permettre de faire un grand pas dans les équipements des zones rurales.
Autrement dit, les populations peuvent accéder au téléphone, à l’Internet à travers le réseau électrique.
Exactement. Vous utilisez l’électricité pour accéder au téléphone et à l’Internet.

Cela veut-il dire, si l’on prend l’exemple du Sénégal, que la Senelec peut concurrencer la Sonatel qui, de ce fait, va perdre des parts de marché ?

Si nous raisonnons en termes de pertes de parts de marché, il est évident que lorsqu’un nouvel acteur arrive dans un marché où il n’y avait qu’un acteur unique, forcément ce marché est partagé entre les deux acteurs. Mais la question n’est pas celle du nouvel opérateur. Elle doit être mesurée au niveau du pays parce que ceux qui ne sont pas connectés, ne sont pas des clients de la Sonatel. Si la Senelec a son réseau dans des zones où la Sonatel n’est pas présente, ces deux sociétés peuvent faire des joint-ventures pour équiper ces zones. C’est un partenariat qui peut se mettre en place.

La Senelec, grâce à cette technologie, peut-elle devenir un opérateur de télécommunication ?

Absolument. Mais cela dépendra de la manière dont le Sénégal va gérer les autorisations. Le Sénégal peut donner directement à la Senelec une autorisation ou l’obliger à être en partenariat avec quelqu’un. Ça dépend aussi de la mission stratégique confiée à la Senelec. Parce que l’Etat peut estimer que la Senelec doit rester un électricien pur et non un opérateur de télécom.

Les populations pourraient-elles s’attendre à une baisse des tarifs du téléphone et de l’Internet si la Senelec est autorisée à exploiter le réseau des télécommunications ?

C’est sûr. Le réseau électrique est déjà lui-même amorti. Si on distribue le téléphone, ce sera au coût marginal. Donc, nécessairement, les coûts vont baisser. Et mieux encore, même le réseau classique - vous savez, aujourd’hui il y a le sans-fil qui permet de limiter l’investissement au niveau de la distribution - peut atténuer les coûts. C’est-à-dire qu’on pourra équiper les écoles, les centres universitaires. Vous n’avez pas besoin de faire des câblages puisqu’il y a de l’électricité dans les chambres. On met juste l’équipement à l’entrée, on le connecte au réseau et, automatiquement, toutes les chambres auront accès à l’Internet.

Propos recueillis par Ndakhté M. GAYE

(Source : Wal Fajdri, 9 Octobre 2006)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4547/5252 Régulation des télécoms
  • 377/5252 Télécentres/Cybercentres
  • 3378/5252 Economie numérique
  • 1821/5252 Politique nationale
  • 5252/5252 Fintech
  • 617/5252 Noms de domaine
  • 1760/5252 Produits et services
  • 1504/5252 Faits divers/Contentieux
  • 809/5252 Nouveau site web
  • 5123/5252 Infrastructures
  • 1804/5252 TIC pour l’éducation
  • 196/5252 Recherche
  • 256/5252 Projet
  • 3238/5252 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1842/5252 Sonatel/Orange
  • 1638/5252 Licences de télécommunications
  • 283/5252 Sudatel/Expresso
  • 989/5252 Régulation des médias
  • 1282/5252 Applications
  • 1066/5252 Mouvements sociaux
  • 1598/5252 Données personnelles
  • 132/5252 Big Data/Données ouvertes
  • 628/5252 Mouvement consumériste
  • 376/5252 Médias
  • 695/5252 Appels internationaux entrants
  • 1953/5252 Formation
  • 123/5252 Logiciel libre
  • 1971/5252 Politiques africaines
  • 1237/5252 Fiscalité
  • 188/5252 Art et culture
  • 607/5252 Genre
  • 1661/5252 Point de vue
  • 1066/5252 Commerce électronique
  • 1580/5252 Manifestation
  • 351/5252 Presse en ligne
  • 139/5252 Piratage
  • 224/5252 Téléservices
  • 927/5252 Biométrie/Identité numérique
  • 335/5252 Environnement/Santé
  • 343/5252 Législation/Réglementation
  • 362/5252 Gouvernance
  • 1816/5252 Portrait/Entretien
  • 153/5252 Radio
  • 755/5252 TIC pour la santé
  • 281/5252 Propriété intellectuelle
  • 71/5252 Langues/Localisation
  • 1129/5252 Médias/Réseaux sociaux
  • 2216/5252 Téléphonie
  • 205/5252 Désengagement de l’Etat
  • 1037/5252 Internet
  • 131/5252 Collectivités locales
  • 470/5252 Dédouanement électronique
  • 1134/5252 Usages et comportements
  • 1089/5252 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 585/5252 Audiovisuel
  • 3092/5252 Transformation digitale
  • 437/5252 Affaire Global Voice
  • 154/5252 Géomatique/Géolocalisation
  • 419/5252 Service universel
  • 712/5252 Sentel/Tigo
  • 186/5252 Vie politique
  • 1664/5252 Distinction/Nomination
  • 40/5252 Handicapés
  • 720/5252 Enseignement à distance
  • 698/5252 Contenus numériques
  • 615/5252 Gestion de l’ARTP
  • 197/5252 Radios communautaires
  • 1949/5252 Qualité de service
  • 443/5252 Privatisation/Libéralisation
  • 147/5252 SMSI
  • 476/5252 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2704/5252 Innovation/Entreprenariat
  • 1342/5252 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 52/5252 Internet des objets
  • 184/5252 Free Sénégal
  • 389/5252 Intelligence artificielle
  • 225/5252 Editorial
  • 25/5252 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous