OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Novembre > Aide à la presse : Les média en ligne exigent leur part

Aide à la presse : Les média en ligne exigent leur part

mardi 9 novembre 2010

Presse en ligne

Le comité consultatif de la subvention aux organes de communication sociale s’est réuni le 02 septembre 2010 et le 09 novembre 2010, sous la présidence du Directeur de la Communication.

Toutes les composantes de la presse sénégalaise ont été représentées à ces réunions ainsi que les représentants, outre du Ministère de la communication, du Ministère des Finances.

La réunion du 02 septembre 2010, a permis de faire une analyse critique de l’aide à la presse de 2009, d’en situer les forces et les faiblesses, et de proposer des solutions pour y remédier. Elle a également permis de mener une réflexion approfondie sur la nature et la finalité de l’aide, la nécessité impérieuse de réformer son mode d’attribution et l’importance pour la presse de disposer d’un appui conséquent de l’Etat à travers des formes à l’étude (le FADEPS qui est actuellement en discussion entre le Ministère des Finances et le CDEPS) ou à envisager en relation avec l’ensemble des acteurs de la presse d’autres solutions.

Constats et propositions du Comité Consultatif

A l’entame de la séance, un rappel historique a été fait aux membres du Conseil à savoir que chaque année, le Ministère de la Communication et des Télécommunications procède à la distribution de la Subvention aux organes de communication sociale. Exercice difficile d’autan que l’aide est basée sur des critères certes clairs et des objectifs définis par la loi 96/04 du 22 février 1996, mais difficilement contrôlables et jamais totalement remplis par les organes de presse.

Le caractère instable des organes de presse, le flou qui entoure la gestion de certaines de ces structures, l’opacité dans la gestion administrative, financière et des ressources humaines, l’absence d’une comptabilité claire et cohérente, la difficulté à avoir une situation exacte de la prise en charge des cotisations sociales (IPRES, CSS), la non implication des inspecteurs du travail et des finances pour apprécier les conditions de travail et de prise en charge des employés (non respect de la convention collective des journalistes et techniciens de la communication sociale) font qu’il est difficile de disposer de critères objectifs acceptés par tous.

La conséquence qui en découle est que la subvention à la presse telle qu’elle est conçue (sous forme d’aide financière) suscite toujours une polémique, des frustrations par-ci, des satisfactions par-là.

Sa distribution ne fait jamais l’unanimité et conduit souvent à des réactions plus ou moins hostiles, selon qu’on se sent bien ou mal servi par la clé de répartition.

Cette situation a conduit certains à se demander si l’aide ne devrait pas être revue dans sa formulation, ses modalités d’attribution, ses mécanismes de fonctionnement et sa destination.

Par ailleurs, si certains journalistes reprochent à des patrons de presse de s’adjuger cette aide au risque de frustrer les jeunes reporters qui travaillent dans des conditions de précarité insupportables, ces derniers considèrent que l’aide est destinée aux organes de presse, toutes composantes confondues, et doit entrer dans le compte d’exploitation de l’organe.

D’autres se demandent si cette aide doit être un soutien exclusivement financier ou orientée vers des préoccupations plus conformes à la vie des entreprises de presse et de ceux qui y travaillent. Certains parmi eux préconisent même une aide indirecte à travers la prise en charge d’un certain nombre de préoccupations (factures d’électricité, d’eau et de téléphone, achat de papier et d’intrants, équipement en matériels audiovisuels, billets d’avion, frais d’hôtel entre autres).

Autant de questions qui méritent d’être étudiées et approfondies à travers des concertations et des consultations des différents acteurs du secteur (SYNPICS, Patrons de presse, jeunes reporters, correspondants régionaux, d’une part, services de l’Etat concernés par la gestion des entreprises de presse (Ministère de l’Information, des Finances, Fonction Publique), d’autre part.

Pour apprécier l’urgence de cette concertation, il convient de se référer aux dispositions de la loi 96/04 portant subvention aux organes de communication sociale qui stipulent que :

Article 58 : un fonds d’aide aux organes de communication sociale est crée par la loi des finances qui en détermine les modalités de fonctionnement ;

Article 59 : l’Etat peut aider les organes de communication sociale ayant au moins un an d’existence qui remplissent les conditions ci-après :

– tirer au moins 2000 exemplaires et employer un minimum de cinq journalistes et techniciens de la communication sociale à plein temps. ;

– consacrer au moins75% de sa surface à l’information politique, économique, sociale, culturelle ou sportive ;

– tirer au moins un tiers de ses ressources de la vente, de la publicité, des abonnements et des souscriptions ou collecte.
Ces dispositions ne s’appliquent pas à la presse locale (régionale ou départementale).

Pour les organes audiovisuels

– être diffusé sur au moins l’étendue d’une région administrative ;

– employer au moins cinq journalistes ou techniciens de la communication sociale à plein temps ;

– respecter les dispositions de leur cahier des charges .
Ces dispositions font référence aux obligations techniques, aux obligations relatives aux contrôles, aux obligations financières, aux obligations relatives aux programmes, aux obligations relatives à la publicité et au parrainage, aux obligations relatives à la sauvegarde du pluralisme et au droit de réponse, etc.

L’article 60 stipule que l’aide apportée à une entreprise de communication sociale est modulée en fonction de la régularité des titres, du nombre de professionnels qui y travaillent, du tirage, de la diffusion ainsi que des charges sociales.

La même loi dispose en son article 14 que : tout organe de presse doit publier dans chaque édition les renseignements suivants :

Le nom du directeur de publication, et, le cas échéant, du directeur délégué, ainsi que des propriétaires, nom, adre

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2059/2224 Régulation des télécoms
  • 174/2224 Télécentres/Cybercentres
  • 1584/2224 Economie numérique
  • 807/2224 Politique nationale
  • 2224/2224 Fintech
  • 252/2224 Noms de domaine
  • 812/2224 Produits et services
  • 692/2224 Faits divers/Contentieux
  • 360/2224 Nouveau site web
  • 2148/2224 Infrastructures
  • 791/2224 TIC pour l’éducation
  • 90/2224 Recherche
  • 121/2224 Projet
  • 1437/2224 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 864/2224 Sonatel/Orange
  • 783/2224 Licences de télécommunications
  • 132/2224 Sudatel/Expresso
  • 466/2224 Régulation des médias
  • 599/2224 Applications
  • 494/2224 Mouvements sociaux
  • 796/2224 Données personnelles
  • 60/2224 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2224 Mouvement consumériste
  • 179/2224 Médias
  • 321/2224 Appels internationaux entrants
  • 691/2224 Formation
  • 48/2224 Logiciel libre
  • 835/2224 Politiques africaines
  • 406/2224 Fiscalité
  • 84/2224 Art et culture
  • 284/2224 Genre
  • 762/2224 Point de vue
  • 480/2224 Commerce électronique
  • 716/2224 Manifestation
  • 156/2224 Presse en ligne
  • 62/2224 Piratage
  • 102/2224 Téléservices
  • 418/2224 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2224 Environnement/Santé
  • 156/2224 Législation/Réglementation
  • 167/2224 Gouvernance
  • 828/2224 Portrait/Entretien
  • 72/2224 Radio
  • 342/2224 TIC pour la santé
  • 134/2224 Propriété intellectuelle
  • 29/2224 Langues/Localisation
  • 503/2224 Médias/Réseaux sociaux
  • 935/2224 Téléphonie
  • 96/2224 Désengagement de l’Etat
  • 485/2224 Internet
  • 57/2224 Collectivités locales
  • 188/2224 Dédouanement électronique
  • 496/2224 Usages et comportements
  • 514/2224 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2224 Audiovisuel
  • 1387/2224 Transformation digitale
  • 191/2224 Affaire Global Voice
  • 75/2224 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2224 Service universel
  • 330/2224 Sentel/Tigo
  • 87/2224 Vie politique
  • 727/2224 Distinction/Nomination
  • 17/2224 Handicapés
  • 336/2224 Enseignement à distance
  • 324/2224 Contenus numériques
  • 292/2224 Gestion de l’ARTP
  • 89/2224 Radios communautaires
  • 799/2224 Qualité de service
  • 212/2224 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2224 SMSI
  • 242/2224 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1283/2224 Innovation/Entreprenariat
  • 655/2224 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2224 Internet des objets
  • 85/2224 Free Sénégal
  • 193/2224 Intelligence artificielle
  • 97/2224 Editorial
  • 8/2224 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous