OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Janvier 2021 > Afrique : un déficit de formation du personnel télécom va ralentir la mise (…)

Afrique : un déficit de formation du personnel télécom va ralentir la mise en œuvre de la 5G

vendredi 1er janvier 2021

Téléphonie

Alors que plusieurs pays sur le continent ont lancé des tests pour la mise en œuvre de la 5G, des inquiétudes demeurent quant à la capacité des travailleurs à suivre cette technologie révolutionnaire. Au Sénégal, en Algérie comme au Nigeria, le sujet de la formation est peu présent dans les débats.
Le 24 novembre 2020, le Sénégal a fait son premier test pour le lancement de la 5G. La Société nationale des télécommunications du Sénégal (SONATEL), détenue en majorité par le groupe français Orange, a mené les opérations. Si à ce niveau les efforts ont été concentrés sur les équipements et les technologies, certains aspects bloquent encore. L’un des points soulevés par le Syndicat des travailleurs de la Sonatel est le manque de formation de la ressource humaine.

Babacar Sarr, secrétaire général du syndicat, relevait lors d’une récente assise de cette association que le manque de compétences est le premier défis des travailleurs de la Sonatel. « Ce qui nous préoccupe, nous salariés, c’est que le personnel n’a pas été formé à la technique de la 5G. C’est un grand problème. Il nous a fallu l’accompagnement d’un autre opérateur ou équipementier pour pouvoir faire ce test. Il y a à revoir et à faire en sorte pour que les opérateurs aient cette compétence interne pour mener à bien l’activité, pour nous donner la possibilité de bénéficier des qualités de la 5G qui est une nouvelle technologie », a-t-il déclaré.

Avant le Sénégal, d’autres pays sur le continent ont fait l’expérience de la 5G. En Algérie, les préoccupations en matière de formation de la ressource humaine sont les mêmes. Ici, les programmes de formation supérieure n’ont pas encore été mis en jour. Seuls les enseignements sur le 3 et la 4G sont inscrits dans les programmes, notamment en cycle de Master. Une situation qui interpelle les universitaires algériens. Ces derniers ont mené un plaidoyer pour intégrer des cours sur la 5G dans les universités. Ils comptent profiter de la révision des programmes qui doit selon la loi se faire en 2021.
Le Nigeria, première puissance économique du continent, ne fait pas mieux. Ici aussi, la formation est un sujet peu présent dans le débat sur le déploiement de la 5G, qui pour l’instant tourne autour des équipements et des infrastructures.

Cependant, on note des avancées dans certains pays du continent. C’est le cas du Maroc où l’entreprise technologique chinoise Huawei a signé des accords avec 8 universités marocaines pour la formation de 12 000 étudiants en trois ans. Le groupe chinois a aussi lancé des formations du genre en Afrique du Sud, l’un des pays africains les plus avancés dans la mise en œuvre de la 5G.

Même si ces derniers exemples illustrent les efforts de formation dans certains pays, de manière générale, la mise à niveau des compétences des travailleurs n’est pas une priorité en Afrique. Et pourtant, dans un rapport intitulé Getting Ready for 5G : Preparing a Skilled Workforce for Future Wireless Networks publié en 2018, Wireless Infrastructure Association, un consortium mondial des opérateurs de téléphonie mobile, des fournisseurs d’infrastructure et des entreprises de services professionnels, avait déjà identifié la qualité de la ressource humaine comme un aspect primordial dans la bonne appropriation de cette technologie.

Au-delà de la nécessité de former les travailleurs de la 5G, le rapport appelle à changer de manière générale les formations dans tous les autres domaines qui seront impactés par cette technologie. En effet, la 5G apporte avec elle des changements sur le marché de l’emploi, suite aux nombreuses avancées technologiques qu’elle va induire : Internet des objets, véhicules autonomies, etc.

Vanessa Ngono Atangana

(Source : Agence Ecofin, 1er janvier 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2062/2220 Régulation des télécoms
  • 174/2220 Télécentres/Cybercentres
  • 1546/2220 Economie numérique
  • 805/2220 Politique nationale
  • 2220/2220 Fintech
  • 254/2220 Noms de domaine
  • 821/2220 Produits et services
  • 702/2220 Faits divers/Contentieux
  • 362/2220 Nouveau site web
  • 2159/2220 Infrastructures
  • 816/2220 TIC pour l’éducation
  • 90/2220 Recherche
  • 121/2220 Projet
  • 1398/2220 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 864/2220 Sonatel/Orange
  • 782/2220 Licences de télécommunications
  • 134/2220 Sudatel/Expresso
  • 464/2220 Régulation des médias
  • 602/2220 Applications
  • 496/2220 Mouvements sociaux
  • 764/2220 Données personnelles
  • 61/2220 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2220 Mouvement consumériste
  • 180/2220 Médias
  • 322/2220 Appels internationaux entrants
  • 693/2220 Formation
  • 48/2220 Logiciel libre
  • 849/2220 Politiques africaines
  • 408/2220 Fiscalité
  • 83/2220 Art et culture
  • 284/2220 Genre
  • 704/2220 Point de vue
  • 482/2220 Commerce électronique
  • 697/2220 Manifestation
  • 157/2220 Presse en ligne
  • 62/2220 Piratage
  • 103/2220 Téléservices
  • 436/2220 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2220 Environnement/Santé
  • 160/2220 Législation/Réglementation
  • 167/2220 Gouvernance
  • 841/2220 Portrait/Entretien
  • 72/2220 Radio
  • 342/2220 TIC pour la santé
  • 135/2220 Propriété intellectuelle
  • 29/2220 Langues/Localisation
  • 502/2220 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2220 Téléphonie
  • 95/2220 Désengagement de l’Etat
  • 486/2220 Internet
  • 57/2220 Collectivités locales
  • 188/2220 Dédouanement électronique
  • 512/2220 Usages et comportements
  • 513/2220 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2220 Audiovisuel
  • 1360/2220 Transformation digitale
  • 192/2220 Affaire Global Voice
  • 75/2220 Géomatique/Géolocalisation
  • 150/2220 Service universel
  • 330/2220 Sentel/Tigo
  • 87/2220 Vie politique
  • 729/2220 Distinction/Nomination
  • 17/2220 Handicapés
  • 338/2220 Enseignement à distance
  • 321/2220 Contenus numériques
  • 294/2220 Gestion de l’ARTP
  • 91/2220 Radios communautaires
  • 814/2220 Qualité de service
  • 212/2220 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2220 SMSI
  • 224/2220 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1278/2220 Innovation/Entreprenariat
  • 668/2220 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2220 Internet des objets
  • 85/2220 Free Sénégal
  • 276/2220 Intelligence artificielle
  • 98/2220 Editorial
  • 9/2220 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous