OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Septembre 2024 > Afrique : l’adoption du Mobile Money a progressé de 52 % de 2020 à 2023

Afrique : l’adoption du Mobile Money a progressé de 52 % de 2020 à 2023

vendredi 6 septembre 2024

Fintech

Introduit en Afrique en 2007, le Mobile Money s’est progressivement développé. Aujourd’hui, l’utilisation de cette technologie fait partie intégrante des habitudes des populations.

Le nombre de comptes Mobile Money en Afrique est passé de 562 millions en 2020 à 856 millions en 2023, soit une augmentation de 52 %. C’est ce que révèle un rapport publié plus tôt cette année par la GSMA (Association mondiale des opérateurs de téléphonie), intitulé « State of the Industry Report on Mobile Money », qui analyse l’évolution du Mobile Money dans le monde.

Selon ce rapport, le nombre de comptes actifs sur 30 jours a également grimpé de 47 %, passant de 161 millions à 237 millions sur la même période. Avec 62 milliards de transactions en 2023, pour une valeur totale de 919 milliards de dollars, soit 65,6 % des 1,4 milliard de dollars ayant transité par les comptes de Mobile Money dans le monde, l’Afrique se positionne comme leader mondial du secteur.

Année 2020 2021 2022 2023
Comptes Enregistrés 562 millions 621 millions 781 millions 856 millions
Comptes actifs sur 30 jours 161 millions 184 millions 219 millions 237 millions

Cette croissance de l’adoption du Mobile Money s’explique par plusieurs facteurs. D’après la GSMA, la pandémie de Covid-19 a accéléré la transition vers des services numériques, offrant une alternative sûre et pratique pour les transactions financières.

En 2022, dans le cadre du rapport « Digital Finance Platforms to Empower All » du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), et des opérateurs télécoms Vodafone Group, Vodacom Group et Safaricom, Aiaze Mitha, expert en fintech et durabilité, mentionne plusieurs autres facteurs. Il souligne notamment le rôle clé des opérateurs mobiles dans cette croissance. Il dit que, grâce à leur base de clients établie, ces opérateurs ont su créer une empreinte commerciale forte, avec un pouvoir de marketing important et une reconnaissance de marque.

Il ajoute également que le besoin est un facteur clé de la croissance de l’adoption du Mobile Money. « Avec la vague de migration des zones rurales vers des centres plus urbains, les gens avaient besoin de pouvoir envoyer de l’argent à leurs proches vivant dans des zones reculées. De même, les petites entreprises doivent être capables de recevoir les paiements des clients et de payer leurs fournisseurs en utilisant des méthodes plus efficaces », déclare-t-il.

Défis que rencontre le secteur du Mobile Money

Malgré cette croissance, le secteur rencontre encore quelques défis. D’après le rapport de la GSMA, certains gouvernements africains ont introduit des taxes sur les transactions Mobile Money pour augmenter leurs recettes fiscales locales. En Tanzanie et au Ghana, où des taxes sur les opérations étaient en vigueur entre 2021 et 2023, les usagers du Mobile Money se sont tournés vers l’argent liquide. Cela a entraîné une baisse des opérations de Mobile Money taxables et une réduction des recettes fiscales globales. La GSMA ajoute que le manque de connaissances financières est également l’un des principaux obstacles à l’utilisation du Mobile Money par les consommateurs vulnérables.

Relever ces défis porte plusieurs enjeux d’ordre économique. D’après le rapport « Digital Finance Platforms to Empower All », les pays qui adoptent avec succès l’argent mobile constatent une croissance moyenne de 1 % supplémentaire par an de leur PIB par habitant. Le rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2024 », quant à lui, montre qu’une augmentation de 10 points de pourcentage de l’adoption du Mobile Money peut faire progresser le PIB de 0,4 à 1 %.

Melchior Koba

(Source : Agence Ecofin, 6 septembre 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2075/2251 Régulation des télécoms
  • 173/2251 Télécentres/Cybercentres
  • 1561/2251 Economie numérique
  • 806/2251 Politique nationale
  • 2251/2251 Fintech
  • 253/2251 Noms de domaine
  • 817/2251 Produits et services
  • 706/2251 Faits divers/Contentieux
  • 363/2251 Nouveau site web
  • 2174/2251 Infrastructures
  • 820/2251 TIC pour l’éducation
  • 90/2251 Recherche
  • 122/2251 Projet
  • 1401/2251 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 875/2251 Sonatel/Orange
  • 784/2251 Licences de télécommunications
  • 132/2251 Sudatel/Expresso
  • 469/2251 Régulation des médias
  • 603/2251 Applications
  • 494/2251 Mouvements sociaux
  • 767/2251 Données personnelles
  • 60/2251 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2251 Mouvement consumériste
  • 179/2251 Médias
  • 321/2251 Appels internationaux entrants
  • 694/2251 Formation
  • 51/2251 Logiciel libre
  • 858/2251 Politiques africaines
  • 409/2251 Fiscalité
  • 83/2251 Art et culture
  • 284/2251 Genre
  • 732/2251 Point de vue
  • 480/2251 Commerce électronique
  • 699/2251 Manifestation
  • 156/2251 Presse en ligne
  • 63/2251 Piratage
  • 102/2251 Téléservices
  • 439/2251 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2251 Environnement/Santé
  • 173/2251 Législation/Réglementation
  • 167/2251 Gouvernance
  • 847/2251 Portrait/Entretien
  • 72/2251 Radio
  • 342/2251 TIC pour la santé
  • 133/2251 Propriété intellectuelle
  • 29/2251 Langues/Localisation
  • 502/2251 Médias/Réseaux sociaux
  • 925/2251 Téléphonie
  • 95/2251 Désengagement de l’Etat
  • 488/2251 Internet
  • 58/2251 Collectivités locales
  • 191/2251 Dédouanement électronique
  • 600/2251 Usages et comportements
  • 512/2251 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2251 Audiovisuel
  • 1385/2251 Transformation digitale
  • 192/2251 Affaire Global Voice
  • 75/2251 Géomatique/Géolocalisation
  • 160/2251 Service universel
  • 331/2251 Sentel/Tigo
  • 87/2251 Vie politique
  • 730/2251 Distinction/Nomination
  • 17/2251 Handicapés
  • 349/2251 Enseignement à distance
  • 319/2251 Contenus numériques
  • 292/2251 Gestion de l’ARTP
  • 89/2251 Radios communautaires
  • 807/2251 Qualité de service
  • 214/2251 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2251 SMSI
  • 224/2251 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1282/2251 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2251 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2251 Internet des objets
  • 85/2251 Free Sénégal
  • 211/2251 Intelligence artificielle
  • 97/2251 Editorial
  • 9/2251 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous