OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Août > Affaire des primes de l’ARTP : La plaidoirie du Professeur Sakho

Affaire des primes de l’ARTP : La plaidoirie du Professeur Sakho

vendredi 31 août 2012

Gestion de l’ARTP

En 2010, la justice a accusé de détournement de deniers, sept responsables de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) parmi lesquels l’ancien président du Conseil de régulation, le Pr Abdoulaye Sakho.

C’était suite à la cession d’une licence globale à Sudatel. Après un an d’instruction, une ordonnance de non-lieu viendra le blanchir totalement de ces accusations. Dans un livre-entretien accordé à deux journalistes économiques, il décide de livrer sa « part de vérité ».

C’est sur cent trente-trois pages que l’ancien président du Conseil de régulation de l’Artp, le Pr Abdoulaye Sakho, donne sa « part de vérité » sur son inculpation à l’époque dans l’affaire des « primes exceptionnelles » après la vente de la troisième licence globale à Sudatel. Il est interrogé, dans ce livre, par les journalistes économiques : Baye Dame Wade du mensuel Réussir et Bachir Fofana du quotidien Enquête.

S’il a accepté de répondre aux questions des journalistes, c’est, dit-il, pour une seule raison : « C’est le moment de donner ma part de vérité après celle du juge. Mais, aussi parce que cette affaire fut très médiatisée et que, paradoxalement, la décision de non-lieu, rendue par le juge depuis le 27 avril 2011, est quasiment passée sous silence », avance-t-il à la première question des journalistes.

Au fil des pages de ces entretiens avec nos confrères, le professeur de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et fondateur du Master en droit de régulation livre un témoignage poignant sur cet épisode douloureux dans lequel il a été entraîné, malgré lui, de 2008 à 2011 par un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige).

Pour autant, il estime que son inculpation dans cette affaire relève moins d’un « complot contre sa personne » que « d’une appréciation erronée des faits par les vérificateurs de l’Inspection générale d’Etat en 2008 et exploitée à un moment jugé opportun par des autorités ou des personnes garantes de la bonne gouvernance dans notre pays précisément en 2010/2011. Et le tout, en totale ignorance des réponses apportées par mes soins au rapport préliminaire établi à l’époque par l’Ige.

Et ces réponses sont celles qui ont permis au juge de prendre une ordonnance de non-lieu en toute indépendance », regrette-t-il. Même si la suite est plus heureuse. « Je m’y attendais, parce que l’accusation ne reposait sur rien », confie-t-il soulagé au détours d’une réponse aux journalistes qui l’interrogent.

« Drame personnel »

Mais comme dans ce genre d’affaire hyper-médiatisée, le mal est déjà pour la victime même si une ordonnance de non-lieu vient tout infirmer. A la page 30, par exemple, le Pr Sakho confie avoir vécu « une période difficile ». « J’ai été affecté par l’accusation, par le fait d’être cité dans des problèmes de malversations que je savais infondées », avoue celui qui a trouvé réconfort dans le soutien de son épouse, de ses enfants et amis pour oublier cette douloureuse affaire. « Abdoulaye Sakho s’est senti calomnié, traîné dans la boue.

Il a vécu un drame personnel, familial, professionnel et sociétal », s’indigne le journaliste Madiambal Diagne dans la préface du livre-entretien. Cela d’autant plus que les médias ont été sans pitié dans le traitement de cette affaire judiciaire qui a défrayé la chronique à l’époque. D’ailleurs certains sont allés jusqu’à le traiter de « voleur ». Cependant, le mis en cause aura noté un paradoxe dans le traitement de cette affaire par les médias. Lesquels n’ont pas montré autant d’intérêt pour l’ordonnance de non-lieu du magistrat instructeur dont il a bénéficié avec ses co-inculpés qu’à son inculpation.

D’ailleurs, c’est l’une des principales raisons d’être de ce livre qui est un travail de réflexion sur le traitement médiatique des affaires judicaires, sur le travail des corps de contrôle, sur la théorie de la régulation qui est encore méconnue et pour la promotion duquel, il a créé un Master à l’Ucad. Avec les journalistes Bachir Fofana et Baye Dame Wade, il est revenu sur comment est née l’idée de partager une « prime exceptionnelle » pour toutes les personnes qui sont intervenues dans la cession de la licence à Sudatel. « Le fait réel, ici, c’est qu’il y a eu la distribution d’une prime », reconnaît le Pr Sakho. Mais, « l’une des contrevérités, c’est que cela est présenté comme une malversation », sans dire les montants de ces primes.

Néanmoins, il consent à révéler que 6 % du budget de l’Artp de l’époque avait été accordé à l’Anoci qui était dans la préparation du 13e sommet de l’Oci à Dakar. Toutefois, il rappelle que l’Artp dispose d’une autonomie budgétaire qui l’autorise à conduire, par elle-même, les dépenses nécessaires à son fonctionnement dès lors qu’elles tendent à la réalisation de ses missions.

En 2008, l’Ige fait un rapport qui conclut à un détournement de deniers publics perçus sous forme de primes d’un montant de 374 millions dont 60 millions au Pr Sakho en tant que président du conseil de régulation et 52 millions pour chacun des six autres inculpés. En 2010, le dossier fait l’objet d’une instruction. Après l’arrestation des mis en cause et leur mise en liberté provisoire, ils seront totalement blanchis en avril 2011.

Mamadou Sarr

(Source : Wal Fadjri, 31 août 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2053/2216 Régulation des télécoms
  • 173/2216 Télécentres/Cybercentres
  • 1538/2216 Economie numérique
  • 791/2216 Politique nationale
  • 2216/2216 Fintech
  • 251/2216 Noms de domaine
  • 812/2216 Produits et services
  • 692/2216 Faits divers/Contentieux
  • 359/2216 Nouveau site web
  • 2155/2216 Infrastructures
  • 795/2216 TIC pour l’éducation
  • 90/2216 Recherche
  • 121/2216 Projet
  • 1367/2216 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2216 Sonatel/Orange
  • 772/2216 Licences de télécommunications
  • 132/2216 Sudatel/Expresso
  • 462/2216 Régulation des médias
  • 599/2216 Applications
  • 494/2216 Mouvements sociaux
  • 770/2216 Données personnelles
  • 60/2216 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2216 Mouvement consumériste
  • 179/2216 Médias
  • 321/2216 Appels internationaux entrants
  • 697/2216 Formation
  • 45/2216 Logiciel libre
  • 836/2216 Politiques africaines
  • 406/2216 Fiscalité
  • 83/2216 Art et culture
  • 284/2216 Genre
  • 764/2216 Point de vue
  • 478/2216 Commerce électronique
  • 695/2216 Manifestation
  • 156/2216 Presse en ligne
  • 62/2216 Piratage
  • 102/2216 Téléservices
  • 415/2216 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2216 Environnement/Santé
  • 155/2216 Législation/Réglementation
  • 167/2216 Gouvernance
  • 816/2216 Portrait/Entretien
  • 72/2216 Radio
  • 337/2216 TIC pour la santé
  • 139/2216 Propriété intellectuelle
  • 29/2216 Langues/Localisation
  • 507/2216 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2216 Téléphonie
  • 95/2216 Désengagement de l’Etat
  • 484/2216 Internet
  • 57/2216 Collectivités locales
  • 188/2216 Dédouanement électronique
  • 495/2216 Usages et comportements
  • 515/2216 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2216 Audiovisuel
  • 1343/2216 Transformation digitale
  • 191/2216 Affaire Global Voice
  • 75/2216 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2216 Service universel
  • 330/2216 Sentel/Tigo
  • 87/2216 Vie politique
  • 727/2216 Distinction/Nomination
  • 17/2216 Handicapés
  • 336/2216 Enseignement à distance
  • 318/2216 Contenus numériques
  • 292/2216 Gestion de l’ARTP
  • 89/2216 Radios communautaires
  • 798/2216 Qualité de service
  • 212/2216 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2216 SMSI
  • 223/2216 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2216 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2216 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2216 Internet des objets
  • 85/2216 Free Sénégal
  • 171/2216 Intelligence artificielle
  • 98/2216 Editorial
  • 8/2216 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous