OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Juillet > Affaire Millicom-Etat du Sénégal : Le Cirdi ouvre la voie au Tribunal (…)

Affaire Millicom-Etat du Sénégal : Le Cirdi ouvre la voie au Tribunal régional de Dakar

samedi 24 juillet 2010

Licences de télécommunications

Le débat autour de la validité du retrait de la licence de Sentel par l’Etat du Sénégal, pour lequel Millicom avait saisi le Centre international de règlement des différends liés à l’investissement (Cirdi), sera bientôt vidé par le Tribunal régional de Dakar. Ainsi en a décidé le Tribunal arbitral de la Banque mondiale, dans son verdict rendu, hier.

L’affaire qui oppose l’Etat du Sénégal au groupe Sentel-Millicom part pour connaître bientôt son épilogue. Car le Tribunal arbitral de la Banque mondiale, plus connu sous l’appellation de Centre international de règlement des différends liés à l’investissement (Cirdi), a rendu son verdict, hier, à Paris. Le dossier avait été enrôlé au mois d’avril dernier.

D’une part, le Cirdi a déclaré sa compétence à se saisir du dossier à la suite de la requête déposée par le groupe Sentel-Millicom. Ce qui veut dire que cette instance juridique de la Banque mondiale va pouvoir étudier le dossier en vue de trancher. D’autre part, l’instance juridique dit ne pouvoir « influencer le sort de la procédure ouverte devant le Tribunal régional de Dakar ». Laquelle procédure avait été initiée par l’Etat du Sénégal après l’expiration de la mise en demeure de renégocier le contrat fait au groupe Millicom. Seulement, cette procédure avait été arrêtée, car le Cirdi avait demandé au Tribunal de Dakar de surseoir à sa décision, le temps qu’il donne son avis sur la question.

« Elégance »

Aujourd’hui, le verdict donné par le Cirdi ouvre la voie au Tribunal de Dakar qui peut maintenant vider le dossier. Une situation qui sera, sans doute, bien accueillie par l’Etat du Sénégal. Parallèlement, la procédure de saisine du Cirdi par Millicom se poursuit.

Il faut relever, en effet, « l’élégance de l’Etat du Sénégal dans cette affaire, car ayant accepté d’attendre que le Cirdi se prononce. Une façon d’aider à faire valoir les droits de Millicom, tel que stipulé dans le contrat de concession alors signé avec les autorités du régime socialiste », fait remarquer le conseiller du président de la République en Technologie de l’information et de la communication, Thierno Ousmane Sy, joint au téléphone. Il se réjouit, par ailleurs, de « cette décision qui confirme que le Sénégal est un Etat de droit. Il y a beaucoup d’actions, mais nous avons préféré emprunter la voie légale : celle de la justice et du droit international. C’est ce qui fonde la saisine du Tribunal régional de Dakar. » De même, argumente-t-il, « c’est ce souci d’être toujours légaliste qui fait que l’Etat n’a pas utilisé la force pour la fermeture unilatérale des opérations de Millicom, suite au retrait de sa licence ».

Ce différend est parti de la licence de téléphonie que le groupe Sentel-Millicom avait acquise, en 1998, au prix de 50 millions de FCfa. Arrivé au pouvoir, le Président Abdoulaye Wade a dénoncé le contrat de concession et des manquements dans ce dossier. « Millicom n’avait pas payé ses redevances au 1er janvier 2000, Millicom avait violé ses obligations de fournitures d’informations techniques, administratives et financières, et il y avait des manquements quant à la couverture radioélectrique du territoire », avait accusé Me Wade. Ainsi, après plusieurs mises en demeure, l’Etat du Sénégal, par le biais de l’Agent judiciaire de l’Etat, a résilié la licence, avant de saisir le Tribunal régional de Dakar.

Informée du fait que le Sénégal prépare un appel d’offres pour un troisième opérateur, Milicom décide alors de renégocier sa licence en proposant 45 milliards alors que l’Etat demandait 200 millions de dollars (environ 100 milliards de FCfa). Devant ce qui était considéré comme un « dilatoire » de la part de Millicom, l’Etat a saisi le Tribunal de Dakar aux fins de déclarer la validité du retrait de la licence de Sentel. Celle-ci a aussitôt saisi, à son tour, le Cirdi, dont la décision tombée, hier, permet au Tribunal de Dakar de poursuivre la procédure.

Ndiaga Ndiaye

(Source : L’Observateur, 24 juillet 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2052/2266 Régulation des télécoms
  • 174/2266 Télécentres/Cybercentres
  • 1533/2266 Economie numérique
  • 791/2266 Politique nationale
  • 2266/2266 Fintech
  • 252/2266 Noms de domaine
  • 812/2266 Produits et services
  • 695/2266 Faits divers/Contentieux
  • 361/2266 Nouveau site web
  • 2198/2266 Infrastructures
  • 825/2266 TIC pour l’éducation
  • 90/2266 Recherche
  • 122/2266 Projet
  • 1411/2266 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 861/2266 Sonatel/Orange
  • 773/2266 Licences de télécommunications
  • 132/2266 Sudatel/Expresso
  • 463/2266 Régulation des médias
  • 600/2266 Applications
  • 496/2266 Mouvements sociaux
  • 758/2266 Données personnelles
  • 63/2266 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2266 Mouvement consumériste
  • 179/2266 Médias
  • 322/2266 Appels internationaux entrants
  • 708/2266 Formation
  • 45/2266 Logiciel libre
  • 838/2266 Politiques africaines
  • 408/2266 Fiscalité
  • 83/2266 Art et culture
  • 284/2266 Genre
  • 785/2266 Point de vue
  • 481/2266 Commerce électronique
  • 698/2266 Manifestation
  • 157/2266 Presse en ligne
  • 62/2266 Piratage
  • 103/2266 Téléservices
  • 416/2266 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2266 Environnement/Santé
  • 157/2266 Législation/Réglementation
  • 167/2266 Gouvernance
  • 815/2266 Portrait/Entretien
  • 72/2266 Radio
  • 336/2266 TIC pour la santé
  • 145/2266 Propriété intellectuelle
  • 29/2266 Langues/Localisation
  • 500/2266 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2266 Téléphonie
  • 95/2266 Désengagement de l’Etat
  • 485/2266 Internet
  • 59/2266 Collectivités locales
  • 190/2266 Dédouanement électronique
  • 495/2266 Usages et comportements
  • 522/2266 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2266 Audiovisuel
  • 1375/2266 Transformation digitale
  • 191/2266 Affaire Global Voice
  • 75/2266 Géomatique/Géolocalisation
  • 157/2266 Service universel
  • 332/2266 Sentel/Tigo
  • 89/2266 Vie politique
  • 726/2266 Distinction/Nomination
  • 17/2266 Handicapés
  • 336/2266 Enseignement à distance
  • 318/2266 Contenus numériques
  • 292/2266 Gestion de l’ARTP
  • 89/2266 Radios communautaires
  • 799/2266 Qualité de service
  • 213/2266 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2266 SMSI
  • 223/2266 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1268/2266 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2266 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2266 Internet des objets
  • 85/2266 Free Sénégal
  • 178/2266 Intelligence artificielle
  • 98/2266 Editorial
  • 8/2266 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous