OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Octobre 2021 > Accroissement de la cybersécurité : Les pistes de solutions de l’État selon (…)

Accroissement de la cybersécurité : Les pistes de solutions de l’État selon le ministre Yankhoba Diatara

samedi 9 octobre 2021

Usages et comportements

Face à une recrudescence de la cybersécurité à tous les niveaux du pays, il urge pour l’État de chercher des solutions. Dans ce sens, hier le ministre de l’économie numérique et des télécommunications a livré une recette de remède.

Les réseaux sociaux, espaces de communication et d’expression des libertés, profitent pleinement des avantages et retombées de cette technologie, parce le numérique stimule les innovations d’usages et de consommation (consommation collaborative, co-production et diffusion de connaissance, communautés). Malheureusement, le constat est que, depuis un certain moment, ces espaces ont muté vers des milieux ou la recrudescence de diffusion de vidéos, audio, écrits ou images qui portent atteinte à la dignité humaine ou l’incitation à la haine sous toutes ses formes.

A cet effet, selon le ministère de l’économie numérique et des télécommunications qui présidait hier la cérémonie de lancement d‘’’Octobre cyber’21’’, une réflexion est menée au plus haut niveau, pour prendre en charge la préoccupation et la forte demande citoyenne pour une régulation et un encadrement des réseaux sociaux, impliquant l’expertise nationale et les parties prenantes pertinentes pour trouver une solution à cette situation inconfortable et qui devient la préoccupation de tous, particulièrement les guides religieux.

Selon Yankhoba Diatara, l’accélération de la transformation digitale des économies sénégalaises, même en raison de la COVID-19, accroit l’importance de la cybersécurité. Les infrastructures critiques, allant du secteur de la santé, de l’eau, des transports, de l’énergie, des télécommunications, des finances, des forces de défense et de sécurité, sont de plus en plus numérisées et interconnectées. Ainsi, poursuit-il, ‘’les cybermenaces deviennent de plus en plus protéiformes et évolutives, d’autant plus que le cyberespace est devenu une zone de compétition stratégique et de tensions géopolitiques. D’où l’importance pour les acteurs de l’écosystème d’échanger sur les voies et moyens de renforcer notre cyber résilience. L’économie numérique est aujourd’hui un vecteur de croissance, de productivité et de compétitivité des entreprises et des pays. Son caractère transversal impacte tous les secteurs de l’économie, et est à l’origine de nouveaux secteurs innovants’’.

‘’Au Sénégal, déclare le ministre, le taux de pénétration des services Internet est estimé à 92,29% avec un parc de 15 418 058 abonnés Internet (selon le Rapport de l’ARTP publié en 30 juin 2021). Par ailleurs, notre pays est classé 18ème pays africain du Global Cybersecurity Index 2020 de l’Union international des télécommunications (UIT). Cette place se justifie, entre autres, par le cadre juridique et réglementaire solide mais à améliorer et une absence de centre national de réponse aux incidents. Ainsi, le Gouvernement du Sénégal, conscient de l’énorme potentiel et de l’effet catalyseur du secteur du numérique, est en train de créer les meilleures conditions pour une transformation numérique de notre économie’’.

Dans ce cadre, poursuit-il, la stratégie nationale de cybersécurité du Sénégal ‘’SNC2022’’ a été élaborée et validée en novembre 2017 par l’ensemble des acteurs concernés. Ce document qui a pour vision : ‘’en 2022 au Sénégal, un cyberespace de confiance, sécurisé et résilient pour tous’’. Elle se veut de promouvoir, entre autres, une culture généralisée de la cybersécurité au Sénégal, avec comme objectif de sensibiliser tous les groupes concernés ainsi que le grand public sur les risques de sécurité dans le cyberespace. Cette stratégie qui arrive à terme, dans quelques mois, a fait l’objet du premier débat de la journée d’hier, afin de leur permettre de faire un état des lieux et de décliner les perspectives.

Par ailleurs, selon le ministre, l’occasion est aussi saisie, cette année, pour procéder au lancement du programme ‘’ambassadeurs numériques’’, initié par CYBER221, un groupe de jeunes, avec comme ambition de promouvoir la culture de la cybersécurité chez les populations, particulièrement, les enfants. Dans ce sens, 200 jeunes ont été mobilisés pour faire une tournée au sein des 46 départements que comptent le pays.

Au premier trimestre de 2020, le monde a enregistré près de 445 millions de cyberattaques

Le représentant de zone bureau de zone de l’UIT pour l’Afrique de l’ouest fait remarquer que l’Économie Numérique est salutaire pour les Pays, mais, le revers de la médaille existe. Car, la cybercriminalité reste toujours en embuscade, et qu’il faut prendre les mesures idoines pour y faire face. En effet, d’après Ali Drissa Badiel, la digitalisation accélérée des Pays pendant la pandémie aura en même temps créé un terreau favorable à la recrudescence des cyberattaques. A titre d’exemple, poursuit-il, au premier trimestre de 2020, le monde a enregistré près de 445 millions de cyberattaques, soit une augmentation de 20% par rapport au trimestre précédent, à tel point que certains ont parlé d’une pandémie dans la pandémie de COVID-19, celle-là, notamment liée aux failles de cybersécurité.

Les conséquences économiques de cette seconde pandémie sont incalculables. En effet, en 2020, renseigne-t-il, au temps fort de la pandémie, la violation de données a coûté en moyenne 3,86 millions de dollars par incident. ‘’Vous vous en doutez, pour vaincre cette autre pandémie, des mesures barrières sont nécessaires. En effet, en plus de mesures drastiques telles que la protection des réseaux et services liés aux TIC, la mise en place d’un Centre de gestion des incidents de cybersécurité (Comupter Incident Response Team, CIRT), la formation et la sensibilisation sont une composante essentielle du dispositif de lutte contre la cybercriminalité, afin que l’Homme ne soit pas le maillon faible de cette démarche de cyber résilience. Et ce dernier point est justement l’objet même d’Octobre Cyber’’, dit-il.

Cheikh Thiam

(Source : Enquête, 9 octobre 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4203/4571 Régulation des télécoms
  • 347/4571 Télécentres/Cybercentres
  • 3124/4571 Economie numérique
  • 1620/4571 Politique nationale
  • 4571/4571 Fintech
  • 508/4571 Noms de domaine
  • 1655/4571 Produits et services
  • 1430/4571 Faits divers/Contentieux
  • 728/4571 Nouveau site web
  • 4423/4571 Infrastructures
  • 1635/4571 TIC pour l’éducation
  • 185/4571 Recherche
  • 243/4571 Projet
  • 2901/4571 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1747/4571 Sonatel/Orange
  • 1593/4571 Licences de télécommunications
  • 264/4571 Sudatel/Expresso
  • 938/4571 Régulation des médias
  • 1217/4571 Applications
  • 1021/4571 Mouvements sociaux
  • 1542/4571 Données personnelles
  • 120/4571 Big Data/Données ouvertes
  • 594/4571 Mouvement consumériste
  • 361/4571 Médias
  • 643/4571 Appels internationaux entrants
  • 1426/4571 Formation
  • 93/4571 Logiciel libre
  • 1781/4571 Politiques africaines
  • 889/4571 Fiscalité
  • 166/4571 Art et culture
  • 572/4571 Genre
  • 1547/4571 Point de vue
  • 970/4571 Commerce électronique
  • 1419/4571 Manifestation
  • 313/4571 Presse en ligne
  • 127/4571 Piratage
  • 208/4571 Téléservices
  • 899/4571 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4571 Environnement/Santé
  • 323/4571 Législation/Réglementation
  • 336/4571 Gouvernance
  • 1708/4571 Portrait/Entretien
  • 146/4571 Radio
  • 687/4571 TIC pour la santé
  • 269/4571 Propriété intellectuelle
  • 58/4571 Langues/Localisation
  • 1012/4571 Médias/Réseaux sociaux
  • 1871/4571 Téléphonie
  • 190/4571 Désengagement de l’Etat
  • 983/4571 Internet
  • 118/4571 Collectivités locales
  • 379/4571 Dédouanement électronique
  • 1020/4571 Usages et comportements
  • 1032/4571 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/4571 Audiovisuel
  • 2841/4571 Transformation digitale
  • 382/4571 Affaire Global Voice
  • 152/4571 Géomatique/Géolocalisation
  • 302/4571 Service universel
  • 660/4571 Sentel/Tigo
  • 176/4571 Vie politique
  • 1495/4571 Distinction/Nomination
  • 34/4571 Handicapés
  • 681/4571 Enseignement à distance
  • 671/4571 Contenus numériques
  • 588/4571 Gestion de l’ARTP
  • 178/4571 Radios communautaires
  • 1632/4571 Qualité de service
  • 428/4571 Privatisation/Libéralisation
  • 138/4571 SMSI
  • 459/4571 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2605/4571 Innovation/Entreprenariat
  • 1312/4571 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4571 Internet des objets
  • 169/4571 Free Sénégal
  • 367/4571 Intelligence artificielle
  • 201/4571 Editorial
  • 23/4571 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous