Accès aux tics : Trente centres pour connecter 54 000 jeunes
mercredi 4 juin 2008
Le problème d’accès aux Technologies de l’information et de la communication (Tic) est en passe d’être résolu chez les jeunes défavorisés. L’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej) a, en collaboration avec Sot Microelectronics Fondation, mis officiellement en place depuis hier un projet allant dans le sens de favoriser la connexion des jeunes au réseau des réseaux.
‘Initiative pour l’accès des jeunes aux Tics contre la fracture numérique et en faveur de la création d’emplois’, c’est le nom donné à ce projet. Selon le ministre de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, qui a procédé à la mise en place de ce projet, il s’agit à terme de créer trente centres informatiques équipés chacun de onze ordinateurs, d’un imprimante/fax et d’une connexion Internet pour les jeunes des associations des villages et quartiers des banlieues.
Face aux représentants des Collectivités locales, des organisations communautaires de base et autres partenaires, Amadou Lamine Cuita a souligné que ce projet va permettre à 54 mille jeunes, dont 40 % de femmes, d’avoir accès aux Tics et aux métiers de l’informatique. Il a aussi fait état de la formation de 60 formateurs aux Tics, dont 12 dans la phase pilote, de la création d’au moins 90 emplois directs et permanents sur le projet. Sont concernés par ce projet, les jeunes des associations, les populations des quartiers pauvres des villes et des villages, les personnes handicapées, les étudiants et élèves.
Prévu pour être exécuté sur l’ensemble du territoire national durant les trois prochaines années, ce projet d’un coût de 386 millions de francs Cfa, sera expérimenté dans six centres pilotes. Parmi lesquels, on annonce, entre autres, Yarakh, Grand-Dakar, Yoff, Guédiawaye. Il entre ainsi dans le cadre de la lutte contre la fracture numérique.
Créée en février 2001, l’Anej est un service public de l’emploi dont la mission première est d’assister les jeunes à la recherche d’une formation professionnelle ou d’un conseil professionnel.
Ndakhté M. Gaye
(Source : Wal Fadjri->http://www.walf.sn/], 4 juin 2008)