OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2006 > Février > Accès à la science et aux technologies : Wade se réconcilie avec le secteur (…)

Accès à la science et aux technologies : Wade se réconcilie avec le secteur de la recherche

jeudi 2 février 2006

Recherche

L’Académie des Sciences et technique du Sénégal (Asts) a effectué sa rentrée solennelle hier mardi 1er février sous le signe du partenariat. Cette cérémonie a été l’occasion pour le Président de la République d’annoncer la création d’un « centre d’excellence de la recherche au Sénégal »

La rentrée solennelle de l’Académie des Sciences et Techniques du Sénégal (Asts) a enregistré, entre autres, la participation des Académies des Sciences des Etats Unies d’Amérique et de la république populaire de Chine et de l’Académie Africaine des Langues (Acalan). Le Président de la République, Me Abdoulaye Wade, conscient de l’enjeu que constitue la fracture numérique dans un monde où seules dominent et « imposent » leur loi les pays maîtrisant les sciences et technique a soutenu que « l’information scientifique doit être mérité, accessible et sans restriction aux populations. C’est pourquoi le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (Nepad) a mis l’accent sur la recherche scientifique et technique. Il n’y a pas de développement durable s’il n’y a pas de ressources humaines éduquées, formées. Je propose la création d’un centre d’excellence de la recherche au Sénégal. D’ailleurs le Sénégal s’est porté candidat pour accueillir le centre de recherche de l’Oci ».

Selon Me Wade, qu’on le veuille ou pas, l’Afrique est le dernier continent du développement. « C’est aux dirigeants d’assumer le destin de l’histoire pour que nous ayons des ressources humaines capables. Le rôle de l’Académie et de créer des vocations, des ambitions de recherche dans les Universités où l’on oriente les esprits ». Pour encourager cette recherche, le Chef de l’Etat annonce la création de prix d’excellences. Cependant, il appartient aux académiciens de définir dans quels domaines. Si la culture occidentale qui n’est qu’abstraction est menacée avec l’avènement de la technologie, la physicité de la culture africaine doit être d’un apport considérable au développement du monde. « Elle doit être soutenue et appréciée par rapport à la mondialisation. C’est la physicité de la culture nègre qui est à l’origine, par exemple, de la concordance entre la musique noire est le corps, l’être qui ne peut s’abstenir de bouger en l’écoutant. La chimie et la biologie doivent être développé dans les substances africaines ».

Création et promotion de réseaux Ist

Selon le professeur Souleymane Niang, Président de l’Asts, la circulation de l’information Scientifique est nécessaire à tout développement. Seulement, à l’en croire, « La mise en place d’un système de transmission d’information scientifique pose problème, notamment le traitement ».

C’est pourquoi il a proposé « la création et la promotion de réseaux Ist, l’encouragement de la formation scientifique des femmes en Ist, la dotation de l’Asts d’outils performants de développement et sa reconnaissance et dotation d’un siège fonctionnel afin de contribuer à faire du Sénégal un pays émergent. L’Asts est un réel pôle d’expertise et de compétence en ce sens », a-t-il.

Le président de l’Académie Africaine des Langues (Acalan), M. Adama Samassekou du Mali a lui souligné le frein que constitue la diversité culturelle et linguistique à l’accès à l’information scientifique. « Les langues africaines sont des instruments structuraux de développement de nos sociétés. L’Afrique est le seul continent au monde où l’enfant, une fois à l’école, apprend dans une langue autre que celle parlée jusque-là », a-t-il rappelé. C’est en cela que la création de l’Acalan est salutaire.

A en croire M. Samassekou, les crises politiques et le cas Hissène Habré ont éclipsé les questions de renaissance africaine les importantes décisions prises lors du sommet de l’Union Africaine au Soudan qui fut un sommet spécial consacré à l’éducation. Ainsi, il a été créé « l’Académie Africaine des langues en tant structure panafricaine spécialisée dans les questions de langues. 2006 a été déclaré année des langues africaines de manière à pouvoir donner à nos langues la place qu’elles méritent en termes de visibilité et de prise en charge du processus de renaissance du continent. La charte culturelle africaine de 1976 a été revisitée et réactualisée ».

Le sommet Khartoum a aussi consacré « l’adoption du plan d’action linguistique de 1986 après l’avoir revisité. Ce qui a permis de déclarer 2006, années des langues africaines. Et, enfin il faut le dire et c’est extrêmement important, 2006-2015 a été déclaré deuxième décennie de l’éducation en Afrique, après une première qui s’est achevée l’année dernière malheureusement sans grands résultats. La perspective nouvelle pour le continent, c’est d’articuler l’éducation à la culture car jusqu’ici nous souffrons d’un système éducatif hérité de la colonisation qui est en deçà de nos ambitions, à côté de nos réalités », a fait remarquer le président de l’Acalan.

Nécessité du réseau numérique

« Le réseau numérique est une nécessité, mais sa mise en œuvre devient problématique. Face aux défis énormes, il urge d’identifier les problèmes par l’établissement de mécanisme pour réduire les barrières » a indiqué M. Paul Uhlir, président de l’Académie National de Etats-Unis d’Amérique. M. Paul Uhlir, selon qui, « La science étant à la base de tout développement social et économique, il a proposé, en guise de solution, la création de réseaux de gestion et de concertation comme c’est le cas dans les pays développés et la collaboration avec l’existant ».
Quant à M. Alassane Dialy Ndiaye, Vice-président de l’Asts, il est revenu sur les conclusions du symposium organisé les 30 et 31 janvier dernier en prélude à cette cérémonie. Cette rencontre a permis d’identifier « des obstacles qui sont d’ordre politique, technique, juridique, économiques et organisationnel et des barrières linguistiques, frein au développement de la science ».

Il y a aussi le manque « d’interconnectivité dans l’établissement des données, l’insuffisance des budgets alloués à la recherche, les bibliothèques et la documentation inaccessibles dans les régions itinéraires etc. » Une vingtaine de recommandations dont « l’inventaire des données scientifiques, de même que l’élaboration dans chaque pays d’un programme de développement scientifique et la connection Internet dans toutes les universités ont été faites. »

Ibrahima DIALLO

(Source : Sud Quotidien, 2 février 2006)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2061/2245 Régulation des télécoms
  • 173/2245 Télécentres/Cybercentres
  • 1604/2245 Economie numérique
  • 822/2245 Politique nationale
  • 2245/2245 Fintech
  • 252/2245 Noms de domaine
  • 813/2245 Produits et services
  • 691/2245 Faits divers/Contentieux
  • 377/2245 Nouveau site web
  • 2166/2245 Infrastructures
  • 822/2245 TIC pour l’éducation
  • 90/2245 Recherche
  • 121/2245 Projet
  • 1381/2245 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 867/2245 Sonatel/Orange
  • 775/2245 Licences de télécommunications
  • 132/2245 Sudatel/Expresso
  • 465/2245 Régulation des médias
  • 599/2245 Applications
  • 494/2245 Mouvements sociaux
  • 794/2245 Données personnelles
  • 61/2245 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2245 Mouvement consumériste
  • 179/2245 Médias
  • 321/2245 Appels internationaux entrants
  • 694/2245 Formation
  • 48/2245 Logiciel libre
  • 852/2245 Politiques africaines
  • 422/2245 Fiscalité
  • 83/2245 Art et culture
  • 284/2245 Genre
  • 726/2245 Point de vue
  • 479/2245 Commerce électronique
  • 708/2245 Manifestation
  • 156/2245 Presse en ligne
  • 62/2245 Piratage
  • 103/2245 Téléservices
  • 420/2245 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2245 Environnement/Santé
  • 170/2245 Législation/Réglementation
  • 167/2245 Gouvernance
  • 827/2245 Portrait/Entretien
  • 72/2245 Radio
  • 337/2245 TIC pour la santé
  • 133/2245 Propriété intellectuelle
  • 29/2245 Langues/Localisation
  • 506/2245 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2245 Téléphonie
  • 95/2245 Désengagement de l’Etat
  • 484/2245 Internet
  • 57/2245 Collectivités locales
  • 189/2245 Dédouanement électronique
  • 497/2245 Usages et comportements
  • 525/2245 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2245 Audiovisuel
  • 1364/2245 Transformation digitale
  • 191/2245 Affaire Global Voice
  • 75/2245 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2245 Service universel
  • 330/2245 Sentel/Tigo
  • 87/2245 Vie politique
  • 729/2245 Distinction/Nomination
  • 17/2245 Handicapés
  • 336/2245 Enseignement à distance
  • 319/2245 Contenus numériques
  • 293/2245 Gestion de l’ARTP
  • 89/2245 Radios communautaires
  • 800/2245 Qualité de service
  • 212/2245 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2245 SMSI
  • 224/2245 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1288/2245 Innovation/Entreprenariat
  • 655/2245 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2245 Internet des objets
  • 85/2245 Free Sénégal
  • 161/2245 Intelligence artificielle
  • 97/2245 Editorial
  • 9/2245 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous