OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Février > Accès à l’internet : Saint-Louis identifie les contraintes

Accès à l’internet : Saint-Louis identifie les contraintes

vendredi 1er février 2008

Collectivités locales

A Saint-Louis, tout le monde n’a pas accès à l’internet. Une enquête menée, récemment, l’a révélé. Ce qui démontre toute la pertinence de l’installation de la Cerenum. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, en marge d’un séminaire de restitution des travaux d’enquête de cette cellule, le coordonnateur de ce projet, Mamadou Fall, dresse les enjeux et les perspectives de ce programme né de la coopération entre les villes de Saint-Louis et du Havre.

Wal Fadjri : Vous avez organisé, le 17 janvier dernier, un séminaire de restitution des enquêtes sur l’état des lieux des technologies du numérique dans la région de Saint-Louis. Quels sont les enseignements qu’on peut tirer de cet atelier ?

Mamadou Fall : Ce deuxième séminaire de restitution fait suite aux enquêtes effectuées auprès des acteurs territoriaux de la région de Saint-Louis avec qui la Cerenum a voulu partager les résultats afin de pouvoir dégager des pistes de travail pour le futur plan régional de développement du numérique. Sur l’ensemble des deux phases d’enquêtes, ont été ciblées vingt-cinq collectivités locales, quarante-cinq acteurs du tourisme, deux cent trois services techniques et partenaires au développement, deux cents acteurs économiques, cent organisations communautaires de base et neuf cent quatre-vingt-dix concessions. Entre autres objectifs des enquêtes, il fallait connaître le taux de pénétration des Tic dans la région de Saint-Louis en terme d’équipement et de compétences humaines et identifier les besoins dans le domaine du numérique. On a voulu réfléchir sur les modalités permettant d’aller vers la connexion internet pour les acteurs territoriaux de la région pour dégager des pistes de travail en vue de la production du futur plan régional de développement du numérique. Les principales conclusions qui se dégagent montrent que les populations de la région de Saint-louis ont des prédispositions favorables à l’entrée dans la société de l’information, car étant une communauté très technophile. Les acteurs sont assez bien équipés avec une pratique des technologies de l’information et de la communication et un usage assez poussé de l’Internet, mais la connexion à domicile qui reste faible. Parmi les acteurs enquêtés, les collectivités locales sont les moins équipées, ce qui entraîne un réel problème de prise de conscience politique. Maintenant, comme piste de travail, il s’agira de développer une information autour de l’accès à une prise de conscience des autorités et des opérateurs techniques mais aussi, d’une mise en relation pour le développement d’un partenariat public-privé permettant de résoudre la question de l’accès des acteurs.

Wal Fadjri : Quelles sont les principales contraintes au développement des Tic à Saint-Louis ?

Mamadou Fall : Les contraintes principales au développement des nouvelles techniques de l’information sont l’infrastructure et l’équipement, si l’on sait que l’Adsl, dans la région, n’existe que dans les capitales départementales et que le milieu rural en est démuni. Et pourtant, un réel besoin y est identifié. Il y a aussi le problème des contenus et services pouvant répondre aux besoins des populations quasi inexistants. Ensuite, l’offre des opérateurs techniques n’est pas attractive pour stimuler la forte demande latente, existante dans la région de Saint-Louis. Enfin, on note un manque d’information et de formation sur l’existence des outils et sur leurs usages.

Wal Fadjri : Quelles sont les perspectives de la cellule régionale du numérique (Cerenum) de Saint-Louis ?

Mamadou Fall : La Cerenum est un projet de coopération décentralisée qui réunit quatre acteurs principaux : la ville du Havre, maître d’ouvrage, l’Université du Havre, responsable scientifique et maître d’ouvrage délégué, le Conseil régional de Saint-Louis, partenaire principal, et l’Université Gaston Berger de Saint-Louis comme référent scientifique. L’Agence régionale de développement de Saint-Louis en est l’opérateur technique. La mise en œuvre du projet a commencé au Sénégal le 6 avril 2007 par les signatures des conventions. Ce qui a permis une création physique de la Cerenum avec des locaux équipés en Wifi permettant une connexion sans fil aux usagers. Il y a eu aussi la mise en place d’une équipe de recherche regroupant des étudiants informaticiens et géographes, un enseignant chercheur de l’Ugb, un technicien de l’Ard. C’est avec cette équipe qu’il y a eu une formation sur un logiciel d’enquête (Sphinx), avec lequel cinq questionnaires ont été construits et ont servi à faire mener les enquêtes. Aujourd’hui, l’Hôtel de région de Saint-Louis est aussi équipé en Wifi par la Cerenum. Parmi les participants au séminaire, outre les partenaires fondateurs du projet, il faut relever la présence du directeur de l’Agence mondiale de solidarité numérique, l’ambassade de France à Dakar, l’Agence de régulation des télécommunications et des postes, de l’Agence de l’informatique de l’Etat, des acteurs privés tels que la Sonatel, Microcost. La mobilisation de ces acteurs répond aux exigences de la phase opérationnelle dans laquelle se situe la Cerenum. Il s’agira de construire des systèmes d’informations territoriales avec des systèmes d’information géographiques mise en ligne à travers les sites Web des collectivités Locales de la région. Pour cela, ce sont les secteurs de la santé, de l’éducation, du tourisme et la création d’un observatoire des prix et des produits de la région qui sont retenus comme axes de travail en perspective des futures assises régionales de la solidarité numérique qui seront placées sous la haute autorité de Me Abdoulaye Wade, président de la République, porte-parole de la Société de l’information en Afrique. La résolution de la question de la connectivité dans la région constitue un axe prioritaire de travail de la Cerenum. Déjà, des partenaires publics et privés sont identifiés et des rencontres envisagées au courant du mois de février.

Propos recueillis par Gabriel Barbier

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4406/4539 Régulation des télécoms
  • 346/4539 Télécentres/Cybercentres
  • 3119/4539 Economie numérique
  • 1609/4539 Politique nationale
  • 4539/4539 Fintech
  • 510/4539 Noms de domaine
  • 1776/4539 Produits et services
  • 1415/4539 Faits divers/Contentieux
  • 729/4539 Nouveau site web
  • 4392/4539 Infrastructures
  • 1616/4539 TIC pour l’éducation
  • 182/4539 Recherche
  • 244/4539 Projet
  • 2852/4539 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1732/4539 Sonatel/Orange
  • 1568/4539 Licences de télécommunications
  • 272/4539 Sudatel/Expresso
  • 984/4539 Régulation des médias
  • 1215/4539 Applications
  • 1015/4539 Mouvements sociaux
  • 1536/4539 Données personnelles
  • 120/4539 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4539 Mouvement consumériste
  • 358/4539 Médias
  • 645/4539 Appels internationaux entrants
  • 1436/4539 Formation
  • 102/4539 Logiciel libre
  • 1735/4539 Politiques africaines
  • 896/4539 Fiscalité
  • 166/4539 Art et culture
  • 581/4539 Genre
  • 1534/4539 Point de vue
  • 978/4539 Commerce électronique
  • 1492/4539 Manifestation
  • 312/4539 Presse en ligne
  • 125/4539 Piratage
  • 204/4539 Téléservices
  • 924/4539 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4539 Environnement/Santé
  • 320/4539 Législation/Réglementation
  • 339/4539 Gouvernance
  • 1714/4539 Portrait/Entretien
  • 144/4539 Radio
  • 688/4539 TIC pour la santé
  • 266/4539 Propriété intellectuelle
  • 58/4539 Langues/Localisation
  • 1010/4539 Médias/Réseaux sociaux
  • 1876/4539 Téléphonie
  • 190/4539 Désengagement de l’Etat
  • 978/4539 Internet
  • 114/4539 Collectivités locales
  • 378/4539 Dédouanement électronique
  • 1022/4539 Usages et comportements
  • 1027/4539 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/4539 Audiovisuel
  • 2889/4539 Transformation digitale
  • 389/4539 Affaire Global Voice
  • 152/4539 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4539 Service universel
  • 660/4539 Sentel/Tigo
  • 174/4539 Vie politique
  • 1488/4539 Distinction/Nomination
  • 34/4539 Handicapés
  • 694/4539 Enseignement à distance
  • 651/4539 Contenus numériques
  • 585/4539 Gestion de l’ARTP
  • 178/4539 Radios communautaires
  • 1678/4539 Qualité de service
  • 424/4539 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4539 SMSI
  • 450/4539 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2603/4539 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4539 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4539 Internet des objets
  • 170/4539 Free Sénégal
  • 422/4539 Intelligence artificielle
  • 194/4539 Editorial
  • 25/4539 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous