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Aboutissement du projet My music on line : Les musiciens s’accrochent à la toile

jeudi 4 septembre 2008

Contenus numériques

Dix musiciens sénégalais disposent de leurs propres sites Internet. L’entreprise kheweul.com, initiatrice du projet, cherche à rendre davantage visible les artistes sénégalais sur le marché international, à réduire la fracture numérique et aussi à les faire bénéficier des opportunités économiques du Net.

Les musiciens montent sur la toile. Devant un écran gris, Titi, dans son habituel accoutrement extravagant, offre un large sourire à ses fans internautes qui vont cliquer sur son nouveau site Internet. Yandé Codou Sène, l’inoxydable artiste avec ses légendaires lunettes de correction, est aussi présente dans le Web pour offrir toute l’étendue de son talent de griotte invétérée. Elles peuvent garder leurs larges sourires après avoir décroché leur nouveau site plein d’opportunités. « Nous avons réussi l’alchimie de mettre ensemble deux mondes, celui des musiciens et celui des web designers au cours de cette soirée », s’en réjouit Mohamed Diop, le Directeur général de Kheweul. C’est au cours d’une soirée de gala grandiose et féerique dans un cadre fastueux du Méridien Président que les lauréats ont été fêtés et bercés par les voix de Yandé Codou Sène, la légendaire griotte du Président Léopold Sédar Senghor, Samba Diabaré Samb, virtuose du Xalam et Doudou Ndiaye Coumba Rose, maître du tambour sénégalais.

Aujourd’hui, chaque artiste a pu trouver son propre site Internet pour s’affranchir de l’hébergement de certains sites spécialisés dont ils assuraient gratuitement la publicité et augmentaient les visites. Le Jury, dirigé par Tidiane Seck de l’Agence informatique de l’Etat, a primé donc dix personnes parmi les 200 développeurs qui ont réalisé 200 sites fonctionnels de musiciens en seulement 48 heures. Le premier prix est revenu au site de la jeune et fringante chanteuse Titi qui est en train de confirmer, depuis la sortie de son dernier album, toute l’étendue de son talent. C’est la beauté du site qui a frappé, selon un des membres du jury et la très belle photo envoyée par la maison de production de la chanteuse a valu son pesant d’or au moment du choix du Jury. « C’est une belle initiative de mettre ensemble les musiciens et les techniciens de sites pendant quelques jours. Nous avons participé à une idée fédératrice plutôt qu’à un concours. Ce premier prix est un défi et une anticipation sur l’avenir et nous allons continuer à accompagner, à encadrer et à suivre pendant deux ou trois ans notre artiste fétiche », explique Mariam Kairé, sans dissimuler sa joie même si elle n’est pas à son premier coup d’essai. Ce webmaster de 30 ans, qui a réalisé le site Internet du Pbs en 1999 et celui du Didier Awadi, est une véritable habituée dans la conception des sites institutionnels.

Magib et Génova ont réalisé le site de la cantatrice sérère Yandé Codou Sène. Comme on l’aperçoit à travers le site de la diva du Sine, l’aspect graphique est très important dans la conception d’un site de musicien. A l’accueil de la page, le côté mystique, l’environnement naturel avec des images fortes de baobabs rappellent l’appartenance géographique de Yandé Codou Sène. « Ces éléments ont fait le poids dans la création du support. Il faut reconnaître que je n’ai jamais rencontré l’artiste auparavant et j’ai seulement travaillé sur des visuels et du son. J’aime quand même bien la musique de Yandé Codou Sène avec ce timbre de voix unique », reconnaît Magib qui vient de participer, pour la première fois, à ce genre de concours, même s’il évolue dans le multimédia depuis plus de sept ans. D’autres artistes comme le groupe Fogny, New Bi, le groupe Ceddo, le groupe Tayemounekh, Biba et Khalifa Babacar Cissé sont également sur le Net où l’on peut lire leur biographie et discographie avec un simple clic.
En tout cas, le Pdg de Kheweul.com a réussi son pari et a réalisé « son projet de cœur » en parvenant à doter les dix musiciens de sites modernes et très accessibles. « La fête était belle et c’est au prix de l’expertise de tous que nous avons pu transformer un projet culturel en projet économique. Avec ce projet novateur, on est connu partout sur la planète, en restant chez soi. Les artistes vont faire de leur passion, une activité économique avec la visibilité que donne le site web et la possibilité de vente en ligne », se réjouit M. Ndiaye. Qu’est-ce qu’ils gagnent dans ce projet ? « Nous y gagnons la satisfaction d’avoir réussi un projet pour le bien de notre pays, parce que nous allons booster l’économie », assure Mme Joséphine Diouf, coordonnatrice du projet.

Cependant, les artistes devront fournir des efforts personnels pour prendre en charge leurs sites pour bien les entretenir et les réactualiser en fonction de l’évolution de leurs carrières nationales et internationales. « L’entretien du site relève du domaine du musicien, parce que notre travail s’arrête à la création du site avec un nom de domaine enregistré au titre de propriété du musicien et d’un pack d’hébergement entièrement pris en charge pour deux ans d’accompagnement stratégique et de conseils », informe Joséphine Diouf.

La « musique sénégalaise sur Internet », qui constitue un événement culturel et technologique, a été conçue par l’Agence de la régulation des télécommunications et des postes (Artp) et surtout Kheweul.com, premier Registar africain offrant des services d’enregistrement de noms de domaines, d’hébergement de sites, d’outils de commerces électroniques et de sécurité des sites Web. Ce projet de promotion simultanée des Tic et de la musique vise surtout à faciliter l’accès à Internet aux artistes sénégalais pour leur permettre d’améliorer de façon significative les indicateurs numériques du Sénégal, étant donnés que les Tic et les industries culturelles sont retenues dans le cadre de la Stratégie de la croissance accélérée comme des secteurs à fort potentiels.

PLUS DE VISIBILITE

L’objectif est de participer à la réduction de la fracture numérique au niveau du monde artistique où la culture des sites Web n’est pas une préoccupation des artistes, nonobstant le niveau atteint par la musique sénégalaise. Joséphine Diouf, coordinatrice du projet, complète les autres contours de ce projet exceptionnel pour les musiciens sénégalais. « Nous assistons à un développement à vive allure des Nouvelles technologies de l’information et de la communication et l’Internet est devenu, aujourd’hui, un outil de communication incontournable dans le monde actuel. Ce projet de Kheweul.com est de lutter contre la faiblesse de la présence de nos artistes sur la toile en offrant des services », justifie Mme Diouf.

Les services offerts par l’Internet sont ignorés, tout le monde le sait, par les musiciens, du fait qu’ils sont extrêmement limités sur le plan intellectuel. Ce projet est donc venu à son heure avec les nombreuses opportunités offertes aux musiciens par l’Internet qui est un outil de communication internationale incontournable. Pour Joséphine Diouf, ce projet vise surtout la facilitation de l’accès à l’Internet aux musiciens sénégalais avec une stratégie d’accompagnement à l’appui et de faire bénéficier les artistes des opportunités du marché international. « Nous avons constaté que peu de musiciens sénégalais disposent d’un site Web, contrairement aux Européens. Le Net est devenu incontournable et les jeunes en font leurs loisirs. Les sites réalisés vont permettre aux artistes concernés de vendre leurs produits en ligne, un domaine dans lequel notre pays est en retard », raisonne encore la coordinatrice du projet. Et ils ont commencé à réduire ce retard en lançant ce nouveau projet en logeant les musiciens sur la toile.

Chaque musicien peut donc considérer ce nouveau concept comme un tremplin pour donner un coup de pouce à une carrière internationale qui peine à décoller et d’exporter davantage la musique sénégalaise sur la scène mondiale où elle peine toujours à s’imposer. A travers donc le Net, les artistes pourront amener le public étranger à mieux s’imprégner de leur travail et de l’apprécier. « Nous cherchons tout simplement à offrir aux musiciens une certaine visibilité de ce qu’ils font au Sénégal et permettre à nos expatriés de s’enraciner. L’important est de permettre aux musiciens de rentabiliser leurs productions avec, entre autres, la visibilité et la commercialisation de leurs œuvres souvent appréciées par des Sénégalais », explique Moussa Sow, le directeur du projet.

Bocar Sakho

(Source : Le Quotidien, 4 septembre 2008)

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