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Aboubacry Niane, responsable du programme « un étudiant, un ordinateur » : « Notre ambition est de permettre aux étudiants d’être au cœur des Tic »

jeudi 10 juillet 2014

TIC pour l’éducation

Responsable du programme « un étudiant, un ordinateur », Aboubacry Niane, directeur du financement des établissements d’enseignement supérieur, dévoile, dans cet entretien, le contenu du programme qu’il dirige. A l’en croire, l’État a déjà consenti de gros efforts, afin que chaque étudiant sénégalais puisse avoir son ordinateur et ses cours en ligne, mais aussi accéder à l’environnement numérique.

Voulez-vous nous dévoiler le contenu du programme « un étudiant, un ordinateur » que vous dirigez ?

C’est un programme qui s’inscrit dans l’amélioration de l’environnement numérique des universités. Dans le cadre d’un contrat de performance (Cdp), l’État du Sénégal a encouragé les universités pour l’utilisation des Tic. Des cours seront, de plus en plus, mis en ligne. Les bibliothèques auront des abonnements électroniques. Le wifi sera également disponible dans les campus pédagogiques et sociaux. Nonobstant, il manquait un outil que le gouvernement a décidé de mettre à la disposition des étudiants, à savoir les ordinateurs, afin de leur permettre de pouvoir suivre les enseignements. Dès lors, l’État, dans le cadre du Cdp, a dépensé 1,5 milliard de FCfa en 2013 pour l’acquisition d’ordinateurs. Nous avons débuté le programme l’année dernière. 7.000 étudiants des universités publiques en sont déjà bénéficiaires. Cette année, l’Uvs va démarrer avec quelque 800 étudiants. A terme, 2.000 étudiants de l’Uvs vont bénéficier de ce programme. En 2014, l’État a déboursé un milliard de FCfa pour ce programme, et nous sommes sur le point de le démarrer pour l’ensemble des universités.

Combien d’étudiants comptez vous équiper à terme ?

Le programme est parti pour continuer. C’est un effort immense de l’État, parce que l’ordinateur que les étudiants reçoivent aujourd’hui est exonéré à hauteur de 75 %. Le bénéficiaire ne paie qu’à hauteur de 25 %. L’État a renoncé à l’ensemble des taxes d’entrée pour l’ordinateur qu’il subventionne à 50 %. Eu égard aux cas spécifiques des étudiants de l’Uvs, des efforts supplémentaires ont été faits. Mais l’ambition du programme est d’aller au-delà. Les étudiants seront validés par leurs institutions en fonction des orientations de chaque université, et le gouvernement leur permettra tous l’accès. L’Etat est décidé à mettre les moyens qu’il faut pour aider les étudiants du public comme du privé. Le ministre de l’Enseignement supérieur a autorisé l’ouverture du programme aux établissements d’enseignement privé, et l’ambition du gouvernement est qu’il y ait un maillage pour tout le supérieur.

Est-ce que les établissements d’enseignement professionnel sont concernés par ce programme ?

Pour le moment, seuls ceux qui relèvent du ministère de l’Enseignement supérieur sont concernés. Maintenant, s’il y a nécessité d’élargir le programme aux autres, l’autorité politique prendra une décision.

Le maximum d’étudiants sera-t-il atteint, vu le rythme d’attribution de ces ordinateurs ?

Oui. Nous avons ouvert la candidature à l’ensemble des fabricants. Aujourd’hui, nous avons un compagnonnage avec Samsung. Les étudiants étudient avec les ordinateurs de cette entreprise. D’autres marques s’intéressent à ce programme. Grâce à l’appui de la Banque mondiale, un partenariat s’est noué avec la multinationale Intel, un fabricant de processeur. Globalement, c’est un bon partenariat avec les banques. Ces dernières paient également les bourses des étudiants qui, même s’ils ne disposent pas d’argent pour honorer leur contribution, peuvent recourir à un prêt auprès d’une institution financière. Donc, nous avons mis en place un partenariat public-privé pour aider les étudiants. Et à mon avis, c’est un modèle économique très intéressant.

Pensez-vous pouvoir toucher tous les étudiants dont le nombre est relativement important ?

Notre ambition est que tout étudiant inscrit puisse bénéficier de ce programme. Aujourd’hui, nous avons les ressources, nous avons aussi noué les partenariats qu’il faut et nous négocions les ordinateurs à des prix compétitifs pour ensuite les subventionnés. Donc, cela doit être possible. L’année dernière, en deux mois d’activité, 7000 étudiants en ont bénéficié. Aujourd’hui, nous démarrons le programme avec l’Uvs. Il se poursuit à Saint-Louis. Dans toutes les universités, les étudiants s’inscrivent. C’est continu, il n’y a pas d’arrêt. L’ambition est de pouvoir continuer et de permettre à l’étudiant sénégalais d’être au cœur des Tic.

Combien le programme devrait-il coûter à l’État ?

Je ne sais pas, mais les efforts susmentionnés que l’État a consentis doivent continuer. Nous attendons des partenaires du programme, tels que l’Artp. En tous cas, aujourd’hui, nous n’avons pas de contraintes de financement et l’État a décidé de mettre, chaque année, les ressources nécessaires pour le programme, en vue d’une grande couverture.

Êtes-vous optimistes quant à l’atteinte des objectifs du programme ?

Bien sûr ! Je pense que nous pourrons atteindre nos objectifs pour que chaque étudiant sénégalais ait son ordinateur, ses cours en ligne et puisse avoir accès à l’environnement numérique et voir ce qui se fait de meilleur dans les autres universités.

Propos recueillis par Abdou Diop

(Source : Le Soleil, 10 juillet 2014)

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