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Abdoulkarim Soumaila : « Nous ne demandons pas que les frais de roaming en Afrique soient supprimés, mais qu’ils soient raisonnables »

samedi 26 mai 2018

Portrait/Entretien

A l’occasion de la Conférence sur l’économie numérique tenue à Yaoundé au Cameroun du 23 au 25 mai 2018, le secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT) évoque l’évolution de l’économie numérique en Afrique, la TNT et également le niveau d’implémentation de l’initiative Free Roaming en Afrique.

TIC Mag : Aujourd’hui, quelle est la place qu’occupe l’économie numérique dans l’environnement africain ?

Abdoulkarim Soumaila : En Afrique, l’économie numérique est devenue une réalité. Avant, on parlait des services de télécommunications ou des ICT sans savoir réellement quel est le rôle de toutes ces technologies dans le développement des pays. Pas seulement les économies africaines, mais aujourd’hui dans tous les pays du monde. Le ICT c’est un secteur transversal, c’est-à-dire qu’il peut servir dans plusieurs activités, l’agriculture, la santé et autres. D’une manière générale, les TIC contribuent au développement des autres secteurs de l’économie numérique.

Aussi, lorsqu’on regarde le secteur des TIC, il est l’un des plus dynamiques, en termes d’emploi des jeunes, d’impôts générés par les Etats membres, et autres. Je pense que ce sont tous ces indicateurs qu’il faut regarder pour évaluer le réel impact des TIC dans nos pays africains.

TIC Mag : L’Afrique porte depuis des années le projet d’instauration d’une zone de free roaming. Mais, on observe des disparités entre les différentes zones. Quel est le problème ?

Abdoulkarim Soumaila : En fait, le bénéfice de toute façon est global, parce que l’objectif visé dans ce roaming, ce sont des communications moins chères, aussi bien en Afrique de l’Ouest qu’en Afrique centrale ou ailleurs en Afrique. Ce que nous voulons en Afrique c’est qu’on puisse avoir des communications moins chères lorsqu’on se déplace. Maintenant, les Etats comme vous le constatez ou les régions, avancent à leurs rythmes, pour des raisons diverses.

Mais, ce que nous demandons à chaque sous-région c’est de faire un effort pour qu’au moins le roaming à l’intérieur de la zone économique que ce soit de la CEMAC ou la CEDEAO soit une réalité pour que le coût des communications en cas de déplacement ne soit pas un vrai facteur limitant. Voilà ce que nous demandons sur le roaming. Nous ne demandons pas que les frais de communication soient complètement supprimés, mais qu’ils soient raisonnables.

TIC Mag : Concernant la question de la migration des pays africains vers la TNT, qui était censé être effective depuis le 15 juin 2015, on observe un retard dans de nombreux pays. A quel niveau se situe ce processus de manière globale à l’échelle africaine ?

Abdoulkarim Soumaila : Cette question commence déjà à devenir un vieux débat pour nous. Parce qu’au niveau de l’Union africaine des télécommunications, nous avons pris ce sujet en main avec un certain nombre de formations que nous avons fait aux Etats membres, avec un certain nombre de guides que nous avons proposés de concert avec l’Union internationale des télécommunications. Donc, nous avons fait un travail de base pour que, au minimum, si les pays n’arrivaient pas à migrer, que les services puissent continuer à fonctionner. Et je pense que c’est ce qui se passe aujourd’hui.

C’est vrai que beaucoup de pays africains n’ont pas respecté le deadline de juin 2015. Mais ce n’est pas un problème. Les services fonctionnent normalement. Ce qui était visé c’est qu’une bande de fréquence bien dédiée doit être affectée aux IMT. Donc, depuis 2015, tous les Etats étaient sensé libérer cette bande là. Maintenant, au niveau africain, il y a un certain nombre d’Etats qui n’ont pas pu libérer, non pas par manque de volonté politique, mais juste que cela nécessite un certain nombre de moyens pour migrer vers la télévision numérique terrestre.

Les pays avancent à leur rythme, mais l’important c’est que la bande passante qui a été dédiée aux services IMT est bien protégée, et qu’aujourd’hui, même si un pays comme le Cameroun n’arrive pas à passer à la télévision numérique, et que son pays voisin comme le Nigéria passe à la télévision numérique et que ces fréquences-là aient été libérées, et que leur utilisation ne puisse pas gêner le service existant au Cameroun. Je pense que c’est l’esprit qui a été visé.

Maintenant, en dehors de la qualité du service que la télévision numérique peut apporter, il y a aussi la création de chaînes à mettre dans ce bouquet. Je pense que c’est ce que nous visons tous. Et je ne vois aucune raison d’en faire tout un problème. Tout marche bien, mais nous appelons les Etats à faire davantage pour qu’on ait beaucoup plus de qualité de service.

TIC Mag : Est-ce que les données en votre possession vous permettent de fixer une nouvelle échéance de basculement des pays africains vers la TNT ?

Abdoulkarim Soumaila : En réalité, il y a plus de date limite, parce qu’il y avait une date qui était fixée : c’était le 15 juin 2015. Et cette date était fixée juste pour qu’un service qui continu à opérer dans cette bande là ne soit plus protégé au niveau international. Voilà l’objectif visé. Donc, cela veut dire que les Etats sont responsables demain de si jamais quelqu’un émet un service dans cette bande là et qu’il puisse brouiller leur chaîne, ils seront responsables. Il n’y a pas quelqu’un qui puisse les défendre, donc voilà l’objectif visé.

Propos recueillis par Jephté Tchémédié

(Source : TIC Mag, 26 mai 2018)

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