OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Avril > Abdoulaye Diop sur la vente des actions Sonatel : L’Etat a un besoin urgent (…)

Abdoulaye Diop sur la vente des actions Sonatel : L’Etat a un besoin urgent d’argent

jeudi 16 avril 2009

Désengagement de l’Etat

Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, s’est expliqué, hier, sur la cession programmée de 9,7% des parts Sonatel de l’Etat à France Télécom. La principale raison avancée est que l’Etat a des engagements à honorer vis-à-vis des entreprises. L’autoroute à péage et les autres chantiers ouverts doivent aussi être terminés.

Le ministre de l’Economie et des Finances signait, hier, deux protocoles d’accord avec la Banque mondiale et la Commission de l’Union européenne pour le financement du Projet de sécurité et de sûreté du transport aérien en Afrique de l’Ouest et du Centre et celui relatif aux projets du 10e Fonds européen de développement (Fed). En marge de ces signatures, Abdoulaye Diop s’est prononcé sur la vente programmée d’actions Sonatel de l’Etat à France Télécom. ’Pourquoi garder des actions qu’on peut vendre pour financer le développement (...) ?’, s’est demandé le ministre de l’Economie et des Finances qui souligne que tous les pays du monde rencontrent actuellement des difficultés financière et cherchent à trouver des solutions à ces problèmes. Aussi, indique-t-il que l’urgence pour le Sénégal est de parachever les chantiers ouverts, notamment les infrastructures routières, de payer les dettes de l’Etat et de soutenir les politiques économiques et sociales. Selon Abdoulaye Diop, l’Etat ne va pas sacrifier des entreprises à qui il doit de l’argent pour le simple plaisir de sauvegarder ses actions Sonatel.

La cession des 9,7 % des parts de l’Etat a été négociée à raison de 138 000 francs l’action alors que le cours de l’action était à l’époque, à 117 000 francs en bourse, a révélé l’argentier de l’Etat. Le ministre précise que les actions à vendre représentent le bloc stratégique de l’Etat, c’est-à-dire que ce sont des actions non cotées en bourse.

Abdoulaye Diop dit, par ailleurs, ne pas comprendre la réaction des travailleurs de la Sonatel, qui s’offusquent de la vente de ces actions. Il rappelle qu’à la privatisation de la Sonatel en 1997, les employés de la société détenaient 10 % des parts. Aujourd’hui, ils en sont à seulement 5 % de parts dans le capital, selon le ministre qui demande si les travailleurs n’ont pas vendu la moitié de leurs actions, ce qu’ils en ont fait.

Les travailleurs continuent d’avoir les mêmes droits avec la cessation des actions de l’Etat, d’après le ministre qui ajoute que les autorités étatiques ont ‘essayé de protéger les travailleurs de la Sonatel pour leur éviter des positions assez difficiles’. Il déclare, en outre, ‘que France Télécom achète une part n’est pas un élément nouveau’. Dans le cas de cession d’actions, affirme-t-il, l’actionnaire majoritaire a un droit de préemption. Et l’Etat du Sénégal ne pouvait vendre, en priorité, qu’aux actionnaires. ‘On ne peut pas vendre en dehors des actionnaires’, explique le ministre qui estime, par ailleurs, qu’il faut vendre à celui qui a le potentiel de payer rapidement.

Pour rassurer, Abdoulaye Diop dira que le Sénégal perd ‘un peu’ dans la vente des actions puisque la dividende va diminuer. Toutefois, l’Etat va tirer des avantages de cette vente. Les impôts et taxes de la Sonatel représenteraient 80 % de ce que l’Etat gagne dans la société. Selon Abdoulaye Diop, le siège de la Sonatel restera à Dakar où la société va continuer être fiscalisée. Un Sénégalais va rester à la tête de la direction et il y aura un maximum de citoyens du pays dans le Top management de la Sonatel.

La société de téléphonie a étendu ses tentacules dans la sous-région et la base de financement de toutes ces entreprises sera la Sonatel. Ainsi, toutes les décisions qui seront prises par l’actionnaire majoritaire se feront, de concert, avec l’Etat du Sénégal.

Avant la signature du protocole d’accord entre l’Etat et France Télécom, l’opinion avait, pendant longtemps, spéculé sur la vente des actions Sonatel. L’Etat avait toujours démenti son intention de vendre. Aujourd’hui, Abdoulaye Diop avance que, pour une entreprise cotée en bourse, ‘on ne négocie pas sur la place publique, au risque de faire baisser la cote de l’action en bourse’. Toujours est-il que la cession des actions Sonatel à France Télécom, qui pourrait devenir l’actionnaire majoritaire avec 52,2 % de parts, n’est qu’au stade d’accord de principe. En définitive, il est du ressort de l’Assemblée nationale de valider ou non la cession des parts de l’Etat.

Kh. Bakhoum

(Source : Wal Fadjri, 16 avril 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4503/5033 Régulation des télécoms
  • 350/5033 Télécentres/Cybercentres
  • 3142/5033 Economie numérique
  • 1620/5033 Politique nationale
  • 4881/5033 Fintech
  • 563/5033 Noms de domaine
  • 1727/5033 Produits et services
  • 1691/5033 Faits divers/Contentieux
  • 740/5033 Nouveau site web
  • 5033/5033 Infrastructures
  • 1687/5033 TIC pour l’éducation
  • 187/5033 Recherche
  • 243/5033 Projet
  • 3220/5033 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1740/5033 Sonatel/Orange
  • 1613/5033 Licences de télécommunications
  • 265/5033 Sudatel/Expresso
  • 980/5033 Régulation des médias
  • 1309/5033 Applications
  • 1024/5033 Mouvements sociaux
  • 1543/5033 Données personnelles
  • 122/5033 Big Data/Données ouvertes
  • 590/5033 Mouvement consumériste
  • 359/5033 Médias
  • 644/5033 Appels internationaux entrants
  • 1665/5033 Formation
  • 102/5033 Logiciel libre
  • 1977/5033 Politiques africaines
  • 993/5033 Fiscalité
  • 171/5033 Art et culture
  • 576/5033 Genre
  • 1536/5033 Point de vue
  • 1038/5033 Commerce électronique
  • 1482/5033 Manifestation
  • 312/5033 Presse en ligne
  • 124/5033 Piratage
  • 207/5033 Téléservices
  • 969/5033 Biométrie/Identité numérique
  • 307/5033 Environnement/Santé
  • 321/5033 Législation/Réglementation
  • 337/5033 Gouvernance
  • 1772/5033 Portrait/Entretien
  • 147/5033 Radio
  • 692/5033 TIC pour la santé
  • 268/5033 Propriété intellectuelle
  • 58/5033 Langues/Localisation
  • 1026/5033 Médias/Réseaux sociaux
  • 2039/5033 Téléphonie
  • 190/5033 Désengagement de l’Etat
  • 987/5033 Internet
  • 114/5033 Collectivités locales
  • 381/5033 Dédouanement électronique
  • 1037/5033 Usages et comportements
  • 1035/5033 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 555/5033 Audiovisuel
  • 3128/5033 Transformation digitale
  • 382/5033 Affaire Global Voice
  • 153/5033 Géomatique/Géolocalisation
  • 331/5033 Service universel
  • 664/5033 Sentel/Tigo
  • 174/5033 Vie politique
  • 1521/5033 Distinction/Nomination
  • 34/5033 Handicapés
  • 728/5033 Enseignement à distance
  • 705/5033 Contenus numériques
  • 590/5033 Gestion de l’ARTP
  • 181/5033 Radios communautaires
  • 1745/5033 Qualité de service
  • 425/5033 Privatisation/Libéralisation
  • 134/5033 SMSI
  • 450/5033 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2755/5033 Innovation/Entreprenariat
  • 1323/5033 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 49/5033 Internet des objets
  • 170/5033 Free Sénégal
  • 533/5033 Intelligence artificielle
  • 198/5033 Editorial
  • 22/5033 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous