OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Décembre 2021 > ATDA 2021  : le profil de l’innovation africaine et les moyens de la soutenir

ATDA 2021  : le profil de l’innovation africaine et les moyens de la soutenir

samedi 4 décembre 2021

Manifestation

Le deuxième panel de la première journée des Assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA) a donné l’occasion à des experts pour aborder leurs visons de l’innovation dans le contexte africain et parler des usages et les moyens de financer les idées/projets des start-uppeurs. C’était le 25 novembre 2021 en format hybride.

Le rendez-vous marquant le 10ème anniversaire de cet évènement annuel du digital était organisé par son fondateur Cio Mag, le magazine panafricain de référence sur les TIC et la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) sous la sponsorisation de l’Agence de développement du digital (ADD) et l’Université Mohamed VI Polytechnique de Benguerir (UM6P), lieu des Assises.

«  Solutions technologiques, potentiel d’innovation, quels usages pour une Afrique résiliente et performante ? Soutenir et financer l’écosystème d’innovation et entrepreneurial en Afrique  » était le thème de ce panel.

Pour en parler, ont répondu présents Luc Missidimbazi le conseiller Digital du premier ministre de la République du Congo, Ibrahima Nour Diagne, l’administrateur général de Gainde 2000, l’opérateur sénégalais de guichet unique, Othman El Yaalaoui, le directeur général délégué en branche consulting chez INETUM, et Mohamed Touré, managing partner de Sqorus Cote d’Ivoire.

Approches conceptuelles de l’innovation 

«  Elle est d’abord locale et répond avant tout à un besoin qui embête l’existence au quotidien  » a défini le conseiller Digital du premier ministre de la République du Congo. Pour Moussa Touré, l’innovation «  n’est pas que la grosse intelligence artificielle ou encore la grosse blockchain mais des solutions locales répondant à des besoins spécifiques  ». Il a notamment fait référence à l’innovation qu’il a observé dans le domaine agricole et sanitaire en Côte d’Ivoire.

Quant à Ibrahima N. Diagne, il considère que la vraie innovation sort des universités, des laboratoires de recherche, elle se finance ; « elle s’appuie pour la vie sociale ou la vie économique des pays  ». «  La meilleure manière de survivre ce n’est pas d’innover mais d’améliorer » l’existant, a-t-il ajouté.

Selon lui, l’Afrique est très pauvre en innovation du point de vue technologique Preuve en est, « tous les usages émergents des 10 ou 15 dernières années ne portent pas la signature africaine en matière d’innovation  ».

De son coté, Othman El Yaalaoui a constaté une accélération de l’innovation en Afrique en citant des chiffres d’investissements dans les startups technologiques et notamment dans le capital-risque.

«  On était à sept cents millions d’euros en 2018, et cette année on est en passe de dépasser les deux milliards d’euros. Ces investissements ont été multipliés par trois en trois ans, et ce sera par dix à l’horizon 2025, selon les chiffres de Statistica et Oxford Business Group (OBG)  », a illustré le cadre d’INETUM. Cette tendance, il l’a également observée lors de l’Africa Digital Manager Award (ADMA) lancé par son groupe l’année où 52 projets couvrant divers secteurs ont été présentés. Othman El Yaalaou a adressé un tour d’horizon géographique de l’innovation en Afrique.

«  L’accélération est très disparate sur le continent. Le Nigeria, le Kenya, l’Egypte et l’Afrique du Sud accaparent 80 % des investissements en capital-risque. Très nettement derrière, se positionne le Ghana, un peu le Rwanda même si impacté par la Covid-19. Parmi les pays francophones, vient le Maroc avec 11 millions de dollars de capital investissement, soit 30 fois moins que les leaders  », a-t-il marqué. Expliquant que ces pays en tête abritent «  sans surprises  », les grands hubs d’innovation à l’image de la Silicon Valley.

«  Au Maroc, il y a le Technoparc de Casablanca qui a accompagné plus de 800 startups développées et 200 encore en incubation  », a-t-il dit. Non sans évoquer les «  bonnes initiatives  » dans d’autres pays d’Afrique francophone.

«  Quand on analyse cela, certains Technoparc ont été lancés avant ceux des leaders anglophones, mais on n’a pas tous les mêmes impacts ni les mêmes résultats. En mon sens, c’est très lié au capital investissement  », a conclu M. Yaalaoui.

Comment soutenir l’innovation  ?

«  L’Etat doit soutenir à travers un appui direct et indirect. Soit notamment par des fonds de garantie qui sont très importants pour les startups hors listage de développement, le financement d’universités, des incubateurs et tous ces acteurs indispensables à l’émergence des idées et des talents  », a répondu le directeur général délégué en branche consulting chez INETUM. Il a souligné, entre autres, l’importance du climat des affaires, la levée des barrières administratives et des critères qui ne peuvent être remplis par les jeunes pousses locales, la simplification des procédures, la promotion du pays pour attirer les investisseurs et le coaching des startups.

«  Il faut mettre en place des clusters, donner l’occasion aux petits porteurs de projets d’éclore (…) Il faut innover dans les modes de financement que de penser seulement systématiquement argent », a rejoint le conseiller du premier ministre congolais. Luc Missidimbazi a aussi noté la nécessité de se doter des ministères spécialisés, et d’établir de vrais partenariats et des plateformes d’échanges visant à parvenir à des solutions win-to-win.

Pour l’administrateur général de Gainde 2000, il faut financer les recherches de développement et déterminer un couloir entre le milieu de la recherche et celui des entreprises. «  Il faut aussi préparer un programme. Il faut mettre en place des mécanismes de financement dans ce couloir  », a ajouté Ibrahima N. Diagne.

Aurore Bonny

(Source : CIO Mag, 4 décembre 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2078/2248 Régulation des télécoms
  • 174/2248 Télécentres/Cybercentres
  • 1557/2248 Economie numérique
  • 809/2248 Politique nationale
  • 2248/2248 Fintech
  • 253/2248 Noms de domaine
  • 815/2248 Produits et services
  • 693/2248 Faits divers/Contentieux
  • 366/2248 Nouveau site web
  • 2177/2248 Infrastructures
  • 825/2248 TIC pour l’éducation
  • 90/2248 Recherche
  • 121/2248 Projet
  • 1396/2248 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 876/2248 Sonatel/Orange
  • 780/2248 Licences de télécommunications
  • 132/2248 Sudatel/Expresso
  • 468/2248 Régulation des médias
  • 601/2248 Applications
  • 494/2248 Mouvements sociaux
  • 762/2248 Données personnelles
  • 60/2248 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2248 Mouvement consumériste
  • 180/2248 Médias
  • 321/2248 Appels internationaux entrants
  • 691/2248 Formation
  • 51/2248 Logiciel libre
  • 851/2248 Politiques africaines
  • 408/2248 Fiscalité
  • 84/2248 Art et culture
  • 284/2248 Genre
  • 737/2248 Point de vue
  • 480/2248 Commerce électronique
  • 699/2248 Manifestation
  • 157/2248 Presse en ligne
  • 62/2248 Piratage
  • 103/2248 Téléservices
  • 440/2248 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2248 Environnement/Santé
  • 156/2248 Législation/Réglementation
  • 167/2248 Gouvernance
  • 860/2248 Portrait/Entretien
  • 72/2248 Radio
  • 338/2248 TIC pour la santé
  • 133/2248 Propriété intellectuelle
  • 29/2248 Langues/Localisation
  • 502/2248 Médias/Réseaux sociaux
  • 974/2248 Téléphonie
  • 95/2248 Désengagement de l’Etat
  • 485/2248 Internet
  • 57/2248 Collectivités locales
  • 188/2248 Dédouanement électronique
  • 499/2248 Usages et comportements
  • 512/2248 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2248 Audiovisuel
  • 1353/2248 Transformation digitale
  • 191/2248 Affaire Global Voice
  • 75/2248 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2248 Service universel
  • 331/2248 Sentel/Tigo
  • 87/2248 Vie politique
  • 726/2248 Distinction/Nomination
  • 17/2248 Handicapés
  • 336/2248 Enseignement à distance
  • 319/2248 Contenus numériques
  • 292/2248 Gestion de l’ARTP
  • 89/2248 Radios communautaires
  • 803/2248 Qualité de service
  • 212/2248 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2248 SMSI
  • 224/2248 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1275/2248 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2248 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2248 Internet des objets
  • 85/2248 Free Sénégal
  • 165/2248 Intelligence artificielle
  • 97/2248 Editorial
  • 10/2248 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous