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5ème Mobile Monday Dakar : les potentialités de l’écosystème mobile en exergue

jeudi 2 mai 2013

Téléphonie

Le Sénégal a une bonne place dans le train de l’évolution technologique mobile. Pour mieux bénéficier des potentialités qui s’offrent à ses acteurs, il est indispensable de lever quelques entraves notamment le financement des petites et moyennes entreprises évoluant dans ce secteur (incluant les startups).

L’écosystème mobile sénégalais composé des opérateurs mobiles, les développeurs d’applications mobiles, des vendeurs de téléphones mobiles etc… est en plein ébullition. Aujourd’hui, le nombre d’abonnés est entre 8 à 10 millions. L’internet mobile ne va suivre que les opportunités de business, un état de fait qui s’explique par le contexte mondial de l’évolution technologique et particulièrement celle du mobile.

Venu partager son expérience lors du 5ème Mobile Monday Dakar, tenu le lundi 25 Mars 2013, Thomas Sarlandie, co-fondateur et ancien CTO de Backelite (France), pense que le monde de l’industrie mobile évolue autour du combat entre Apple et Android. Microsoft essaie de prendre la troisième place avec sa plateforme Windows Phone alors que Blackbery tente de se défendre avec le lancement de Blackbery 10, sa nouvelle solution. « On ne sait pas très bien comment ça va se terminer mais ce qui est sûr c’est qu’il y’aura plusieurs acteurs. Et il y a une problématique qui est de savoir est-ce qu’il faut développer pour chacune des plateformes qui existent parce qu’on cherche à développer une solution pour tout le monde en même temps », relève Thomas Sarlandie.

Dans cet écosystème mobile, M. Sarlandie espère que la chance des pays africains en 2013 est l’option HTML 5. « Aujourd’hui, on peut choisir la technologie HTML 5 qui est une voie alternative très pertinente dans beaucoup de cas et qui permet à un coût moindre d’adresser plus d’utilisateurs et de plateformes. Ce qui est une vraie opportunité pour tous les acteurs du mobile qu’ils soient africains ou d’ailleurs ».

L’avenir est d’autant plus radieux pour un pays comme le Sénégal du moment que l’Afrique subsaharienne est le seul endroit au monde, avec l’Amérique latine et quelques coins d’Asie, où les connexions à internet depuis le mobile sont plus importantes que celles établies depuis les ordinateurs.

Citant un opérateur sénégalais du mobile, Un participant de ce Mobile Monday sponsorisé par MobileSenegal, Mobile4Senegal et le WARC (West African Research Center), mentionne qu’il y a 350 à 400 mille terminaux mobiles 3G disponible au Sénégal depuis l’année 2012. A son avis, le marché pourrait arriver d’ici 2015 à plus de 2,500 millions. « Le marché de la publicité était de 12 milliards de F Cfa et pour internet une seule agence a eu à acheter, à elle seule plusieurs centaines de milliers d’euros (environs 250 millions de F Cfa) d’espace online pour différents clients ou des clients internationaux qui viennent de s’installer au Sénégal et en Afrique de l’ouest ». Un facteur non négligeable du moment que le business modèle le plus répandu est celui de la publicité.

Quand le manque de moyens menace les projections

L’embelli noté sur le sous-secteur mobile risque de s’effondrer comme un château de cartes du fait d’éléments manquant dans le dispositif. La plupart des acteurs évoluant dans l’écosystème mobile sont de Petites et Moyennes Entreprises (voir des startups) qui buttent généralement sur l’axé au financement, malgré leur degré de créativité. Face à cette situation, beaucoup d’observateurs craignent la disparition de toute une génération d’entrepreneurs. « On travaille avec notre intelligence que nous vendons mais on n’a pas de garantie qu’on peut apporter aux banques pour qu’on nous prête de l’argent alors que toutes les entreprises ont besoin de se structurer pour faire face à leur marché et même au marché international », se désole le même participant. Pour lui, le marché existe mais il n’est pas organisé ni structuré pour aider les jeunes entrepreneurs. « Les choses bougent et il faut avoir la capacité de se projeter fortement dans le futur parce qu’on peut se faire dépasser. Les acteurs font de très belles choses et il y a des perspectives avec le CTIC ».

En attendant d’y parvenir, miser sur les futurs manageurs semble être la meilleure option. D’où la pertinence du Mobile Monday qui est un rendez-vous des professionnels du secteur mais également des développeurs et étudiants dans le secteur des TIC. L’édition du 25 Mars 2013 co-organisée par Monbile Monday Dakar en collaboration avec le CTIC, Sama Event et les studios EFIXX a permis aux participants d’assimiler des « Leçons Apprises en 6 Ans de Mobile en France ». Thomas Sarlandie, professeur du jour, a fait savoir aux participants qu’« aujourd’hui, les opérateurs ont un rôle essentiel dans l’écosystème mobile. Mais ils ne vont pas rester aussi forts pendant longtemps. Ce sont les annonceurs et autres qui doivent prendre leurs marques sur le marché du mobile ». Pour l’impulsion d’une dynamique dans ce magma de compétences, M. Sarlandie pense que les acteurs doivent absolument définir des stratégies mobiles qui ne vont pas être les même pour tous. « En fonction de la cible qu’on vise et des objectifs qu’on se donne on va choisir différente voies technologiques ».

Une réflexion qui se poursuit dans le cadre du Mobile Monday Dakar. Un évènement des professionnels du mobile au Sénégal qui, selon le Dr. Christelle Scharff de MobileSenegal et Mobile4Senegal, est un chapitre pour partager les informations sur le mobile, avoir des contacts et une visibilité à l’extérieur. Lors de ces quatre premiers Mobile Monday, souligne-t-elle, « ont développés des sujets sur mobile money et les Ong et on aimerait avoir plus de sujets sur l’industrie mobile au Sénégal pour qu’on ait tous les focus ». Pour les prochaines Mobiles Monday, informe Mme Scharff, il est attendu à ce que « les personnes ressources de l’écosystème au Sénégal se proposent pour venir partager leur expérience. Et c’est ce qui manque actuellement ».

Bacari Dabo

(Source : Mobile Monday Dakar, 2 mai 2013)

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