OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juin 2020 > 2S-Média / Ibrahima Ba : « Sur le numérique, le chemin est progressif »

2S-Média / Ibrahima Ba : « Sur le numérique, le chemin est progressif »

mardi 9 juin 2020

Portrait/Entretien

La pandémie de COVID-19 met la résilience des entreprises africaines à rude épreuve. Et le numérique les y force à modifier leurs habitudes entrepreneuriales. Mais elles ne sont pas seules dans leur combat. De nombreuses entreprises spécialisées les accompagnent dans leur transition à l’instar de 2S-média fondée par Ibrahima Ba.

Alors que le monde entier lutte contre le COVID et que les entreprises sont en premières lignes. Quelle aide leur apportez-vous afin qu’elles puissent continuer à gagner des parts de marchés. Comment 2s-media a été créé ?

Ibrahima Ba : Nos spécialités sont en rapport avec l’univers du web. Nous bâtissons des sites web, des plateformes d’e-commerce… Nous travaillons au référencement, les clips vidéos ou encore la charte graphique. Quand les commerces “physiques” ont dû rapidement créer des plate-formes numériques pour la poursuite des activités. Il nous a fallu bâtir des stratégies en tenant compte qu’elles en auraient besoin pour plusieurs mois. Mais 2S-média ne s’est pas crée hier. Nous existons depuis 2014 à la suite d’une collaboration avec sa société mère qui est à Sarrebourg en France.

Quel votre parcours d’entrepreneur ?

Le chemin a été progressif. J’ai longtemps évolué avec des ONG où il fallait bâtir des programmes entiers dans le cadre des aides publiques au développement. J’ai rapidement constaté les problématiques du terrain notamment pour la promotion de l’entrepreneuriat. Je me suis rapidement rendu compte qu’il fallait urgemment créer de la valeur ajoutée en créant plusieurs canaux de ventes pour les entreprises sur le web et les aider à se positionner sur le secteur du numérique. Quant à mon état d’esprit, je dirai que j’ai développé un état d’esprit d’entrepreneur lorsque que j’ai dû gérer un internat où on mêle “sport et étude”. J’en ai assuré la gestion. Cela façonne un état d’esprit entrepreneur. C’est aussi au travers de ces expériences professionnelles que j’ai pu m’exercer dans l’art du management et du travail en équipe. Cela correspondait bien avec la branche dans laquelle j’avais évolué dans mon parcours d’étudiant. (Diplômé d’un BTS en informatique de gestion et management ndlr).

Actuellement, vous êtes à la tête de quatre projets ? Pourquoi et quels sont les liens qu’on peut établir entre eux ?

La crise du COVID-19 révèle plusieurs vérités. Tout d’abord, le numérique détient une importance cruciale dans le développement des entreprises. Ensuite, je crois que nous, les entrepreneurs africains, devons suivre notre voie en adaptant les préceptes de l’entrepreneuriat à notre réalité. C’est pourquoi, je suis engagé dans quatre projets qui répondent pour chacun d’eux à des enjeux différents. En réalité, 2s media est un groupe qui regroupe plusieurs volets ayant des liens entre eux. Le gérant coordonne les deux structures mais chacune d’elle a son personnel qui assure la mise en œuvre des plans d’activités. Et comme l’informatique a toujours été une passion pour moi, tout comme le football. Ce sont deux activités émancipatrices sur lesquelles nous pouvons nous servir de socle pour bâtir des sociétés toujours plus prospères.

Quelle solution apportez-vous et auprès de quel public et quelles sont les obstacles ?

Je ne connais pas une entreprise sur le continent qui ne doit pas être innovante pour palier à des problématiques auxquelles nous sommes confrontées. Sur notre continent, les vieilles habitudes ont la peau dure. Notre premier objectif était de démontrer aux entreprises que notre solution était très efficace pour les entreprises. C’est la stratégie que nous avons utilisé pour fidéliser nos clients. Cela suppose aussi un vrai travail de sensibilisation sur le numérique. Nous travaillons sur la durée avec eux. C’est cet accompagnement qui porte ses fruits.

Pouvez-vous nous décrire chacune des solutions et la taille de leur marché ?

Depuis 2014, nous avons une centaine de clients qui sont passés par nos services depuis la création. Ils nous sont fidèles car ils adhèrent à notre valeur ajoutée et ils sont sensibles à nos engagements sociaux à travers notre programme sport et étude. Ce que l’entrepreneuriat m’a appris, c’est que les gens s’engagent avec vous en raison de la valeur ajoutée de votre service mais aussi en raison des valeurs humaines véhiculés par vos engagements et l’impact que vous avez auprès des communautés.

Quelle est la vision que vous avez de vos entreprises ?

Elles sont complémentaires. Il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier. Mais pour chaque entreprise, je me pose une seule question : “Comment créer toujours plus de valeurs ajoutées pour avoir le plus d’impact social ?”En tant qu’acteur du numérique, nous devons prendre conscience que les usages changent mais que le rapport à la clientèle et au partenaire demeure fondamentalement inchangé. L’objectif est toujours de fonctionner en communauté de valeurs. C’est ce qu’on s’efforce d’accomplir avec notre site internet et notre page dont les noms sont éponymes à celui de notre groupe : 2S-Média.

Enfin, pourquoi avez-vous investi dans un centre de “sport-étude” ? C’est un projet qui semble complètement décalé par rapport à vos ambitions numériques.

Avec Kora’s, nous espérons accueillir 200 jeunes à l’horizon 2026. L’objectif est de les accompagner dans leur réalisation en tant que jeune et sportif. Pour les jeunes de moins de 15 ans, nous avons mis en place une structure sport-étude et éducation. Au passage, l’éducation peut très bien aussi se conjuguer à l’ère du numérique. L’objectif est de former des citoyens accomplis qui entreprendront pour leur pays et leur continent. Ce seront des têtes bien faîtes dans des corps sains.

Propos recueillis par Casbi Rudy

(Source : CIO Mag, 9 juin 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4228/4674 Régulation des télécoms
  • 343/4674 Télécentres/Cybercentres
  • 3217/4674 Economie numérique
  • 1672/4674 Politique nationale
  • 4651/4674 Fintech
  • 534/4674 Noms de domaine
  • 1658/4674 Produits et services
  • 1454/4674 Faits divers/Contentieux
  • 837/4674 Nouveau site web
  • 4674/4674 Infrastructures
  • 1655/4674 TIC pour l’éducation
  • 179/4674 Recherche
  • 236/4674 Projet
  • 3094/4674 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1763/4674 Sonatel/Orange
  • 1557/4674 Licences de télécommunications
  • 262/4674 Sudatel/Expresso
  • 926/4674 Régulation des médias
  • 1226/4674 Applications
  • 1010/4674 Mouvements sociaux
  • 1539/4674 Données personnelles
  • 147/4674 Big Data/Données ouvertes
  • 583/4674 Mouvement consumériste
  • 356/4674 Médias
  • 640/4674 Appels internationaux entrants
  • 1644/4674 Formation
  • 88/4674 Logiciel libre
  • 1864/4674 Politiques africaines
  • 934/4674 Fiscalité
  • 164/4674 Art et culture
  • 570/4674 Genre
  • 1483/4674 Point de vue
  • 964/4674 Commerce électronique
  • 1500/4674 Manifestation
  • 310/4674 Presse en ligne
  • 122/4674 Piratage
  • 203/4674 Téléservices
  • 892/4674 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4674 Environnement/Santé
  • 316/4674 Législation/Réglementation
  • 330/4674 Gouvernance
  • 1690/4674 Portrait/Entretien
  • 143/4674 Radio
  • 690/4674 TIC pour la santé
  • 264/4674 Propriété intellectuelle
  • 54/4674 Langues/Localisation
  • 1008/4674 Médias/Réseaux sociaux
  • 1941/4674 Téléphonie
  • 184/4674 Désengagement de l’Etat
  • 972/4674 Internet
  • 110/4674 Collectivités locales
  • 382/4674 Dédouanement électronique
  • 1043/4674 Usages et comportements
  • 1019/4674 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 546/4674 Audiovisuel
  • 2895/4674 Transformation digitale
  • 379/4674 Affaire Global Voice
  • 152/4674 Géomatique/Géolocalisation
  • 345/4674 Service universel
  • 658/4674 Sentel/Tigo
  • 167/4674 Vie politique
  • 1509/4674 Distinction/Nomination
  • 33/4674 Handicapés
  • 677/4674 Enseignement à distance
  • 700/4674 Contenus numériques
  • 581/4674 Gestion de l’ARTP
  • 178/4674 Radios communautaires
  • 1671/4674 Qualité de service
  • 422/4674 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4674 SMSI
  • 452/4674 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2607/4674 Innovation/Entreprenariat
  • 1308/4674 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4674 Internet des objets
  • 169/4674 Free Sénégal
  • 380/4674 Intelligence artificielle
  • 194/4674 Editorial
  • 22/4674 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous