Accueil > Articles de presse > Accusé de corruption, la Sonatel nie avoir versé des commissions au premier (…)
Accusé de corruption, la Sonatel nie avoir versé des commissions au premier ministre de la Guinée
vendredi 28 octobre 2005
La Sonatel ne désarme pas dans la bataille pour la conquête d’une nouvelle licence Télécom en Guinée. Accusée par une partie du pouvoir et de la presse guinéenne d’avoir versé un pot de vin de 5 millions d’euros à l’actuel premier ministre de la Guinée, Cellou Dalein Diallo, la société franco-sénégalaise bat en brèche cet argument, dément et clame haut et fort que sa déontologie lui interdit formellement de pareilles pratiques. La Sonatel nie connaître le premier ministre de la Guinée, de même que son supposé intermédiaire, et mieux la Sonatel souligne qu’il est toujours la société désignée pour cette licence, brandissant au passage une décision du conseil des ministres. Pourtant à Conakry c’est tout le contraire, le ministre des Postes et Télécom a déjà choisi la société adjudicataire, le premier ministre (appuyé dit-on par le président Conté) et son gouvernement se battent pour imposer la Sonatel. Les deux parties par presse interposée s’accusent de corruption. Au moment où Investcom, la société désignée par le ministre des Postes et Télécom s’installe à Conakry. Nous publions, in extenso le démenti de la Sonatel, démenti qui a été rédigé par la direction de la communication de la Sonatel. Lire la suite