La rencontre, organisée avec le soutien du Centre de recherche canadien pour le développement international (CRDI) veut servir de cadre d’échange et de partage d’informations et d’expériences entre les chercheurs du RIA et les acteurs des télécommunications des pays africains membres et invités. Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Bénin sont les nouveaux pays participants aux travaux du RIA, qui compte des chercheurs universitaires en provenance de 11 pays membres dont le Sénégal. Pendant cinq jours, les membres du RIA et les acteurs des télécommunications vont se pencher sur l’utilisation des TIC (Technologie de l’information et de la communication) par les Petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique et la régionalisation de la régulation.
En marge des travaux sera organisée une revue de performance du secteur des télécommunications et la tarification. Selon le CRDI, les revues nationales permettent d’apprécier les réalisations, mais aussi les contraintes existantes dans le secteur des TIC et de les mettre en rapport avec les engagements politiques pris par les gouvernements du continent lors des rencontres internationales. On indique que le séminaire du RIA va aussi se pencher sur les conditions dans lesquelles la recherche peut influencer la politique. “Il est pour les chercheurs de connaître et de comprendre quel est le niveau d’influence que vous voudrez atteindre pour susciter dans les différents pays la prise de conscience autour de l’amélioration des politiques publiques dans le domaine des TIC”, a déclaré à l’ouverture des travaux, le représentant du Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Alioune Camara. Selon lui, pendant les assises de Dakar, les chercheurs pourront développer un cadre adéquat pour mesurer les changements qui ont pu résulter de leurs activités de recherche. “La régionalisation de la régulation est un point qui nous intéresse particulièrement en Afrique, car à l’image de la communauté internationale, il est nécessaire que le continent pense à l’harmonisation de son cadre législatif et réglementaire dans le domaine des télécommunications et des TIC”, a souligné Dame Gaye, directeur de Cabinet du ministre sénégalais des Postes et télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Le Réseau RIA, créé en 2003 en Afrique du Sud, avec 11 pays africains membres anglophones notamment, s’active grâce aux travaux de ses chercheurs à rendre l’accès universel aux TIC, surtout au profit des populations défavorisées du milieu rural. Le Réseau qui veut s’ouvrir à présent aux pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb, milite aussi en faveur de l’expansion des réseaux de télécommunications et s’efforce de provoquer l’attraction des investissements dans ce secteur en développement. La création dans chaque pays du continent d’un secteur national des télécommunications dynamique, qui offre des opportunités économiques aux entrepreneurs et aux services publics, mais aussi à l’ensemble des secteurs du développement des pays africains est aussi l’un des objectifs-clés du Réseau RIA.
PANA
(Source : Le Soleil, 31 mai 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000