Le Rassemblement des Entreprises du Secteur des Technologies de l’Information et de la Communication, un trade group et organisation professionnelle de tous les métiers dans le domaine de l’innovation réaffirme son ancrage parmi les forces vives socio-économiques et professionnelles ayant participé aux assises nationales et appelle à un vote de ses membres en faveur du changement pour le second tour des élections présidentielles du 25 Mars 2011.
En effet le secteur des Technologies de l’information et de la communication souffre de dysfonctionnement handicapant lié a une recherche fondamentale et appliquée presque inexistante, a une désarticulation entre les ambitions toujours affichées par les autorités publiques actuelles de faire des TIC, des secteurs innovants des piliers de croissance et l’accompagnement adéquat, enfin d’un secteur de l’éducation et de la formation en crise perpétuelle et cyclique avec des curriculum sans corrélation avec les besoins réels dans les domaine pointus des Technologies de l’information et de la communication.
Le régime actuel a relégué l’expertise locale dans les Technologies de l’information et de la communication aux seconds rôles en les excluant systématiquement des projets structurants dans les TIC ainsi :
Aucun capital national n’est présent dans l’actionnariat des operateurs mobiles ;
Les projets d’informatisation de l’état sont gérés de manière opaque ;
Le manque de fond de capital risque pour encourager les start - up locaux ;
L’absence de transfert de technologie et de savoir faire dans les contrat signés par l’état.
Un nouveau régime issu du changement espéré au lendemain du 25 Mars 2011 devra arbitrer pour le maintien ou non des appels internationaux, relancer une concertation en vue d’impliquer effectivement l’expertise locale et le capital national dans les prochaines attributions de licences de télécom et redémarrer le service universel dans la desserte d’internet partout sur le territoire.
Aussi une émancipation des TIC passe par une réorganisation des curriculums dans l’éducation et la formation, la recherche – développement doit être soutenue et le statut des chercheurs revus et revalorisés.
Le RESTIC reste convaincu que le Sénégal avec une volonté politique réaffirmée peut effectivement tirer profit de l’économie numérique et des secteurs lies a l’innovation scientifique et technique si une politique soutenue et bien articulée est mise en œuvre pour hisser les TIC au rang de secteur transversal, générateur de productivité.
Le Bureau exécutif du RESTIC
Dakar le 12 mars 2012
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000