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Telecom Egypt s’associe à Zain Omantel International pour créer un corridor numérique

Les gouvernements et les entreprises privées multiplient les investissements pour renforcer l’infrastructure numérique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Cela devrait contribuer à répondre à la demande croissante en connectivité à haut débit dans la région.

La société télécoms publique égyptienne Telecom Egypt a annoncé, le lundi 15 janvier, avoir signé un accord de partenariat avec Zain Omantel International (ZOI) pour créer un corridor numérique. La nouvelle route reliera la mer Méditerranée à la mer d’Arabie et au golfe Persique.

Le corridor numérique sera composé de plusieurs fibres, associant des segments terrestres et sous-marins, apprend-on. Les segments terrestres relieront Oman, l’Arabie saoudite et l’Egypte, tandis que la section sous-marine reliera directement l’Arabie saoudite et l’Egypte à travers la mer Rouge. L’infrastructure sera étendue à d’autres pays du Moyen-Orient tels que le Koweït, le Bahreïn, l’Irak et la Jordanie.

«  La valeur que ce corridor numérique créera est énorme et elle sera largement réalisée dans la région et au-delà, non seulement du point de vue de la connectivité, mais aussi sur les plans technologique, commercial et social  », a déclaré Sohail Qadir, président-directeur général de ZOI.

Cette initiative intervient dans un contexte où se multiplient les investissements pour renforcer l’infrastructure télécoms dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord afin de répondre à la demande sans cesse croissante en connectivité à haut débit. Selon l’Association mondiale des opérateurs et constructeurs de téléphonie (GSMA), le trafic data mobile dans la région devrait atteindre 37 gigabits d’ici 2028, contre 12 GB en 2022.

Le projet devrait contribuer à améliorer la qualité et l’accès aux services de connectivité dans la région MENA. Selon la GSMA, la région comptait 415 millions d’abonnés uniques à la téléphonie mobile en 2022 pour un taux de pénétration de 65 %. Le nombre d’utilisateurs d’Internet était de 330 millions, soit un taux de pénétration de 51 %.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 16 janvier 2024)