La Conférence mondiale des télécommunications internationales (CMTI-12), de l’Union internationale des télécommunications, a accueilli lundi plus de 1.950 délégués à Dubaï pour renégocier le Règlement des télécommunications internationales (RTI).
« Ici à Dubaï, nous allons être témoins de frictions entre différents points de vue. Et, comme nous le savons tous, c’est de la friction que jaillit la lumière. Cette lumière nous aidera à ne pas perdre de vue notre objectif commun - qui est d’édifier une société du savoir dans laquelle chacun, quelle que soit sa situation, peut avoir accès à l’information, l’utiliser, la créer et la faire partager », a déclaré le Secrétaire général de l’UIT, Hamadoun I. Touré, lors de son discours d’ouverture.
Le RTI est un traité international contraignant qui facilite l’interconnexion et l’interopérabilité des services d’information et de communication dans le monde, ainsi que leur exploitation efficace et leur large accessibilité au public.
Ce traité énonce des principes généraux qui assurent la libre circulation des informations dans le monde et encouragent l’accès équitable pour tous, à des conditions financièrement abordables.
Au cours des deux prochaines semaines, les délégués discuteront des révisions du traité existant afin de l’adapter aux exigences des réseaux et services de demain et de faire en sorte qu’il réponde mieux aux attentes des futurs utilisateurs.
La Conférence a été saisie de plusieurs propositions dans différents domaines, dont des méthodes visant à accélérer le déploiement du large bande dans le monde, des stratégies pour améliorer l’efficacité énergétique et de traiter le problème des déchets d’équipements électriques et électroniques ou encore des initiatives pour améliorer l’accès à la technologie pour les personnes handicapées.
Dans un message vidéo adressé aux délégués, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Ban Ki-moon a souligné combien il importait de mettre les technologies de l’information et de la communication à la portée de tous.
« Au cours des journées à venir, nous allons réviser l’accord qui définit les moyens que nous utilisons pour communiquer à travers le monde. Notre objectif global doit être d’assurer l’accès universel aux technologies de l’information et de la communication pour les deux tiers des habitants de la planète qui n’ont pas accès à l’Internet. Une fracture numérique n’a pas sa place à l’ère de l’information et dans l’économie numérique du XXIe siècle. Les technologies de l’information et de la communication doivent être gérées de manière transparente, démocratique et inclusive », a souligné M. Ban.
« Je constate avec plaisir que vous avez pris des mesures pour élargir ce processus en permettant à la société civile et au secteur privé de faire entendre leurs voix, si importantes... le droit de communiquer est un élément essentiel de la mission de l’UIT », a-t-il ajouté.
(Source : ONU, décembre 2012
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000