Les pays africains poursuivent tant bien que mal leur transformation numérique. Ils améliorent leurs services et y introduisent de nouvelles technologies pour une meilleure efficacité.
Les autorités tanzaniennes envisagent l’adoption de l’intelligence artificielle sur les plateformes en ligne de l’administration publique. Cette annonce a été faite lors de la quatrième édition de la réunion annuelle sur l’e-gouvernement qui s’est tenue du mardi 6 au jeudi 8 février au Centre de conférence international d’Arusha.
« La prestation physique de services dans les institutions publiques et les agences gouvernementales continue d’être un défi en raison de l’attitude de désintérêt qui prévaut chez de nombreux travailleurs. Cela se traduit souvent par des retards et des exécutions de tâches inférieures à la norme. [...] Nous voulons également éradiquer totalement les files d’attente et les retards dans les institutions et organisations publiques », a indiqué George Simbachawene (photo), ministre d’Etat chargé de la Gestion du service public et de la Bonne gouvernance.
Depuis quelques années, l’IA suscite de plus en plus d’intérêt dans les pays africains. En constante évolution, elle peut traiter d’importantes quantités de données en un temps record, ce qui contribuera à l’amélioration de divers services en ligne dans de nombreux secteurs d’activités. Plusieurs pays africains s’engagent donc dans l’utilisation de cette technologie et pour cela, ils bénéficient du soutien des pays du Nord et des institutions internationales.
En novembre dernier, le Royaume-Uni et ses partenaires se sont engagés à fournir 80 millions £ (environ 100,9 millions $) pour accélérer le développement de plusieurs pays d’Afrique grâce à l’utilisation de l’IA. Plus tôt dans l’année, c’est l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) qui a annoncé son soutien au Maroc pour la promotion de la transformation numérique et de l’IA.
Par ailleurs, il faudrait que les pays africains soient vigilants dans l’adoption de cette technologie puisque, selon Seydina Moussa Ndiaye, l’un des 38 membres de l’organe consultatif des Nations unies sur l’IA, l’Afrique peut devenir le cobaye pour tester de nouvelles solutions basées sur l’IA sans la mise en place d’un réel contrôle de cette technologie.
Adoni Conrad Quenum
(Source : WeAreTechAfrica, 9 février 2024)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000