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Zambie : controverse autour de l’adoption de la loi sur la cybersécurité à quelques mois de l’élection présidentielle

vendredi 12 mars 2021

Au cours des dernières années, le développement de l’Internet en Zambie a suscité l’apparition de nombreuses menaces en ligne. Le gouvernement a décidé d’y faire face cette année. Les partis d’opposition estiment ce timing douteux.

La loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité, en gestation depuis le début de l’année, a finalement été adoptée par le Parlement zambien le mardi 9 mars. Selon le gouvernement, cet outil juridique contribuera entre autres à la protection des personnes en ligne, particulièrement les enfants, et facilitera l’identification, la déclaration et la protection des infrastructures d’information critiques.

Le ministre de l’Intérieur, Stephen Kampyongo, a affirmé que cette loi devenait nécessaire au regard de l’augmentation des cas de harcèlement, d’insultes, de menaces, d’intimidation, des messages haineux sur Internet dans le pays. « Il y en a beaucoup qui se cachent dans le cyberespace qui abusent de notre peuple, insultent les citoyens et passent inaperçus. Nous voulons protéger notre peuple contre les abus », a martelé le ministre.

La loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité intervient quelques mois avant la tenue de l’élection présidentielle du 12 août 2021. Une action que les partis d’opposition ne jugent pas anodine. Ils estiment que le gouvernement actuel se dote en fait de moyens légaux qui lui permettront de restreindre la liberté d’expression sur Internet, empêchant ainsi toute dénonciation de tentatives de fraude, surtout dans les zones rurales où l’accès à Internet est déjà faible.

Jack Mwiimbu, député de Parti uni pour le développement national (UPND), a déclaré que la loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité est « la loi la plus controversée depuis l’indépendance, car elle permettra au gouvernement de s’immiscer dans la vie privée de nos citoyens ». Les activistes politiques et les partis d’opposition rejettent cette nouvelle loi.

Muriel Edjo

(Source : Agence Ecofin, 12 mars 2021)

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