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Zain va introduire les transactions financières sur téléphone portables en Afrique francophone

jeudi 19 mars 2009

L’opérateur de téléphonie mobile Zain Télécom (basée au Koweït), va lancer « courant 2009 » sur son réseau en Afrique francophone un service de transactions financières à partir des téléphones portables, a confié à Ouestafnews un haut responsable de la société.

En Afrique de l’ouest francophone, seront concernés à une date qui reste à préciser, le Burkina et le Niger, les deux pays où l’opérateur a repris la marque Celtel et où elle revendique la première place, en termes de parts de marchés avec respectivement plus de 1,3 et 1,1 millions d’abonnés « actifs » en 2008.

« Les pays francophones vont être concernés (mais) disons qu’on le fait par étape », a affirmé à Ouestafnews Tiémoko Coulibaly, Directeur pour l’Afrique Francophone de Zain dans un entretien exclusif accordé à Ouestafnews. « Nous allons commencer par l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale », a-t-il indiqué. En réalité, ce service de transactions financières, commercialisé sous la marque « Zap », est déjà offert par Zain depuis le mois de février aux abonnés au Kenya, pays où un autre opérateur, Safaricom offre des services similaires, selon les médias Est-africains.

Le service Zap est également disponible en Tanzanie, selon les mêmes sources. Les prochaines étapes pour Zain devraient être l’Ouganda pour boucler l’Afrique de l’Est et le Nigeria (en Afrique de l’Ouest anglophone), pays qui par la taille de son marché relève d’une autre direction. Suivront ensuite les pays d’Afrique francophone, la zone couverte par la direction de M. Coulibaly. Selon les informations fournies par le site web de Zain, le nouveau service devrait, entre autres permettre de payer des factures ou de faire des achats, de transférer et de recevoir de l’argent, de retirer de l’argent liquide, etc... Interrogé sur le risque de voir l’opérateur de téléphone s’aventurer dans d’autres domaines d’activités qui ne seraient pas les siens, M. Coulibaly a souligné, que ce risque n’existe pas puisque « les projets se font en collaboration avec d’autres institutions ». « L’objectif c’est d’offrir un service le plus complet possible aux clients », souligne le responsable de Zain. Toutefois, le développement de ce service de transactions financières ne se fait pas sans soucis. Des recherches effectuées par Ouestafnews révèlent que la propriété du nom « Zap », que l’opérateur koweitien utilise pour le commercialiser, est revendiqué par une autre société. M. Coulibaly a confirmé l’existence de ce contentieux, sans autres commentaires, se contentant simplement de dire que « nos experts travaillent là-dessus ».

La firme fait également face à des critiques « d’arabianisation » de la part des certains médias nigérians qui affirment que depuis la reprise de Celtel Nigeria par les Koweitiens, au moins quatre hauts cadres nigérians, ont été remplacés par des « Arabes » à la direction de la société, selon des informations obtenues par Ouestafnews. Tout en précisant que le « dossier » du Nigeria ne relève pas de sa compétence, M. Coulibaly a rejeté ces accusations estimant que Zain au Nigeria, comme partout ailleurs en Afrique contribue à « la promotion des cadres africains » et à la création d’emplois. « Nombre de Nigérians occupent des postes de responsabilité », a-t-il notamment affirmé. Présente dans 16 pays d’Afrique, Zain revendiquait fin 2008 plus de 41 millions d’abonnés « actifs » sur le continent, soit 50 % de plus qu’en 2007.

La marque Zain a été lancé en Afrique en août 2008 lorsque la Mobile Telecommunications Company (MTC) du Koweït, qui avait racheté la marque Celtel depuis 2005, a décidé d’uniformiser ses opérations en Afrique et au Moyen orient avec la même marque. Hormis les 5 pays cités plus haut, Zain est également présent dans onze autres pays d’Afrique : Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Gabon, Ghana, Madagascar, Malawi, Ouganda, Sierra Leone, Tchad, Soudan et Zambie. Avec l’avènement du téléphone mobile, l’Afrique est devenue un terrain de grande compétition pour les grandes multinationales des télécoms, qui y ont investi en peu d’années des sommes colossales et continuent de mener de rudes batailles pour le contrôle du marché en l’absence de grands investisseurs africains.

(Source : Ouestafnews, 19 mars 2009)

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