L’information a été noyée par le bruit qui a entouré les protestations des travailleurs, après l’annonce de la vente à France Télécom par l’Etat de 9,78% à la société française, par ailleurs actionnaire majoritaire de la Sonatel. Eh bien, l’on nous signalent que le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers, un organe de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, créé le 3 juillet 1996 par décision du Conseil des ministres de l’Uemoa, a invalidé la procédure qui est en train d’être engagée entre l’Etat du Sénégal et France Télécom. Une nouvelle qui risque de donner un infarctus à certains. C’est depuis Abidjan que la décision a été prise, nous ont assuré les syndicalistes déjà au courant. Cette interdiction, qui a été signifiée à la Bici Bourse qui a piloté l’opération de vente, vient remettre en cause tous les micmacs engagés dans le cadre de la vente controversée d’une partie des actions de l’Etat.
Pour vous dire qu’on va vers un fiasco, il faut savoir que le Conseil régional n’est pas une structure ordinaire. « Il est chargé d’une mission générale de protection de l’épargne investie en valeurs mobilières et en tout autre placement donnant lieu à une procédure d’appel public à l’épargne dans l’ensemble des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine », lit-on dans le site Internet de cet organisme. Au niveau de l’organe de tutelle du marché, sont représentés tous les Etats membres.
Y siègent aussi, le Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), le Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa), un magistrat spécialisé en matière financière, nommé par le Conseil des ministres de l’Uemoa sur la base d’une liste proposée par le Président de la Cour de Justice de l’Uemoa, un expert-comptable réputé, etc. Il faut aussi noter que « les décisions du Conseil régional sont exécutoires de plein droit sur le territoire de chacun des Etats de l’Uemoa dès leur notification à l’intéressé ou leur publication ». No comment !
(Source : L’Observateur, 11 avril 2009)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000