La session spéciale du conseil d’administration de l’Union africaine des télécommunications (UAT) a adopté hier soir à Brazzaville le plan stratégique de développement 2010-2014 et une série de documents qui consacreront l’essor des télécommunications en Afrique pendant les quatre années à venir. Les documents adoptés seront soumis au comité d’experts qui se réunira à partir du 20 septembre dans la capitale congolaise. Les experts d’environ trente pays les adopteront à leur tour pour enfin les soumettre aux plénipotentiaires des ministres africains chargés des Télécommunications lors d’une réunion qui se tiendra à partir du 23 septembre.
La session à laquelle a assisté de manière informelle le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la communication (NTIC), Thierry Moungalla, qui tenait à saluer les délégués, a été présidée par le Dr. Choguel K. Maïga de la République du Mali. Pendant deux jours, elle a articulé ses travaux autour des grandes questions de l’heure du secteur des télécommunications et des NTIC. « Nous avons examiné et adopté le rapport d’audit de gestion des comptes de l’UAT du 31 mai 2010 ; le plan stratégique de développement des ressources humaines et la politique de l’UAT jusqu’en 2014 ; ainsi que les propositions communes africaines qui doivent être soumises à la conférence ministérielle des 23 et 24 septembre à Brazzaville et, une fois adoptées, être proposées aux plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT) lors de leur conférence qui se tiendra à Guadalajara (Mexique) du 4 au 22 octobre », a déclaré Choguel Maïga. Les positions communes africaines ont, en effet, pour vocation précise de faire prendre en charge les préoccupations de l’Afrique dans la politique générale de l’UIT des quatre prochaines années.
La session spéciale du conseil d’administration du l’UAT s’est tenue au siège du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. Elle a été ouverte officiellement jeudi par Fidèle William Ebondza, directeur de cabinet du ministre congolais des Postes, Télécommunications en présence du secrétaire général de l’UAT, Akossi Akossi. Fidèle William Ebondza avait rappelé jeudi le retard « relativement important » pris par la région Afrique dans le développement des télécommunications et des NTIC. Ce retard est principalement dû « au déficit des infrastructures, à l’inadéquation de nos réglementations nationales avec les évolutions en cours des technologies et des marchés et à la mauvaise gouvernance du secteur ».
Les résolutions ainsi adoptées devront faire appel à la prise en compte des initiatives « d’où qu’elles viennent » pour éradiquer la fracture numérique en Afrique et ouvrir la région à la véritable société de l’information inclusive et à l’édification d’une économie numérique.
Quentin Loubou
(Source : Les Dépêches de Brazaville, 18 septembre 2010)
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