L’expert en informatique Mouhamet Diop qualifie de ‘’gros chantier’’ la numérisation du patrimoine culturel et historique du Sénégal, estimant que ‘’si ce travail n’est pas fait, c’est une perte incommensurable pour notre culture et pour notre pays’’.
‘’Les plus gros chantiers qui nous attendent, c’est tout le patrimoine culturel et historique du Sénégal qui est en train de se perdre et que les informaticiens et les développeurs ne demandent qu’à numériser et à rendre disponible pour les générations futures’’, a-t-il notamment indiqué mercredi dans les colonnes du quotidien national ‘’Le Soleil’’.
‘’Si ce travail n’est pas fait, c’est une perte incommensurable pour notre culture et pour notre pays’’, a averti le directeur de la société Khewel .com, initiateur du projet des 200 sites musicaux sénégalais.
‘’Je pense que les TIC constituent aujourd’hui le premier secteur de croissance sur toute l’économie sénégalaise. Et toute la dynamique de la croissance accélérée est de s’appuyer sur les grappes de croissance qui marchent pour tirer l’économie vers l’avant’’, a-t-il soutenu.
Selon M. Diop, ‘’ce n’est pas l’expertise qui manque, c’est parce que nous n’avons pas pris conscience du point de vue stratégique de cette nécessité de se mettre autour d’une table pour réfléchir, sur ce que le Sénégal peut offrir en terme de contenu au monde entier en profitant des opportunités numériques’’.
‘’Ce que nous avons acquis, a-t-il réitéré, c’est cette certitude en l’expertise sénégalaise. On a aussi réussi à prouver qu’il y avait une expertise sénégalaise du Web. Une expertise en termes de développement, d’intégration, de mise en place de modules de commerce électronique, de paiement en ligne’’.
‘’Nous avons aussi réussi à faire comprendre aux artistes que sur Internet, plus d’un milliard trois cent millions d’habitants peuvent être intéressés par ce qu’ils font. Mais aussi permettre de manière concrète, à ces Sénégalais qui sont à l’étranger, à ces Européens, à ces Américains qui aiment notre musique, de prendre une carte internationale de crédit et de payer un ou deux dollars et d’écouter la musique’’, s’est-il réjoui.
Pour Mouhamet Diop, ‘’le concept (des sites musicaux) a été décliné pour être répliqué à la fois sur d’autres secteurs d’activité comme la mode, le stylisme, la couture, la coiffure, la restauration, le sport, l’enseignement, la santé’’.
‘’Nous considérons que quand vous avez quelque chose à vendre, Internet est aujourd’hui le média, en termes d’optimisation qui est le plus efficace. L’exemple aujourd’hui ce sont les frais d’hébergement pour un an d’un site Web, c’est le coût d’un communiqué de 30 secondes’’, a-t-il ainsi fait valoir.
Selon lui, ‘’les jeunes développeurs, web designers et communicateurs vont voir de nouvelles opportunités se créer. Mais aussi, on ne peut pas passer sous silence la dimension génératrice de revenus pour les artistes’’.
(Source : APS, 10 septembre 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000