Comme beaucoup de parlementaires sénégalais, Cheikh Bamba Dièye (photo) est déçu de n’avoir pas obtenu le rattachement de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) au ministère des télécommunications. Aux yeux de l’ancien ministre de la communication sous Macky Sall, c’était pourtant une mesure qui s’imposait au regard de l’évolution des choses. « L’ARTP gère un budget de plus de 12 milliards. La présidence de la République est un fourre-tout. Un président de la République ne peut pas avoir le temps pour s’occuper d’agence », justifie le leader du FSD -BJ qui soupçonne une volonté du régulateur du secteur de se soustraire aux principes « de la reddition des comptes et de la redevabilité des comptes » sur les ressources publiques.
Pour une meilleure organisation du secteur
Au-delà de la question du rattachement ou non de l’instance de régulation, c’est tous les paramètres qu’il faudrait revoir en vue d’une meilleure harmonisation. L’ancien patron du département communication du Sénégal dit ne pas comprendre l’absence du ministère du conseil d’administration de la Sonatel par exemple, en dirigeant un domaine aussi stratégique que les télécoms. « On ne peut pas avoir aujourd’hui un ministère qui porte la totalité de la politique du gouvernement dans le secteur et ce ministre lui-même est totalement démuni », conclut Monsieur Dièye lors du vote du nouveau code des communications électroniques qui va être – prochaine étape – promulgué avant son adoption officielle et donc, sa mise en application.
Au coeur des dérives sur les réseaux sociaux
Et sous l’angle des réseaux sociaux, Monsieur Dièye évoque une « aberration » quand le pouvoir veut passer par le nouveau code des communications électroniques pour prendre en charge la question, quoique adressée par le code pénal sénégalais mis à jour. A l’en croire, il faut chercher les raisons des dérives ailleurs. « Quand vous emprisonnez les gens en toute illégalité. Quand vous faites ce que vous voulez à l’Assemblée nationale. Quand l’Exécutif n’en a plus cure des lois. Quand vous obturez toutes les situations, il ne faut pas être surpris que les populations utilisent les réseaux sociaux pour exprimer un ras-le-bol », fustige Cheikh Bamba Dièye.
Elimane
(Source : CIO Mag, 29 novembre 2018)
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