Définir et implémenter sur tout le continent africain un programme dynamique d’utilisation des Technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (Tice), autant pour les pays francophones, anglophones que lusophones. Telle est l’ambitieuse initiative que vise l’atelier des 11 experts de très haut niveau ès formation à distance qui s’est ouvert hier, merrcredi 10 février, à Dakar, à l’actif de l’Adea, du Breda/Unesco et du Campus numérique francophone (Cnf).
Conscients que la promotion de l’informatique dans les systèmes éducatifs africains reste une force d’impulsion majeure vers la réalisation d’une scolarisation primaire universelle de qualité pour le continent en 2015, l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (Adea), le Bureau régional pour l’éducation en Afrique (Breda/Unesco) et le Campus numérique francophone (Cnf) diligentent à Dakar, un atelier réunissant 11 experts africains « de très haut niveau en formation à distance ».
Principal objectif de la rencontre qui s’est ouvert hier, mercredi 10 février, à l’Ucad : définir et implémenter sur tout le continent africain un ambitieux programme d’utilisation des Technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (Tice), autant pour les pays francophones, anglophones que lusophones.
Pour le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, Abdou Salam Sall, qui se prononçait lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le recours à l’informatique dans le développement des systèmes éducatifs africains reste une donnée de base.
Néanmoins, il importe d’œuvrer à une adaptation aux valeurs locales du contenu des ordinateurs qui sont mis à la disposition des enfants dans le système éducatif, par le biais d’une production de didacticiels qui rendent visible l’homme africain et valorisent nos référents culturels.
Dans cette mouvance, le recteur Sall fera remarquer que « les ressources humaines sont disponibles », notamment avec les moyens de l’Université de Dakar qui a en son sein un centre de calculs où on recense des plateformes et des banques de données stratégiques. Abondant dans la même dynamique, le directeur du Projet des volontaires de l’éducation du Sénégal, Abdoulaye Diatta, a plaidé pour que les pays africains gagnent la bataille du contenu endogène des ordinateurs.
L’enjeu étant d’enraciner, de manière générale, les enfants et les populations d’Afrique dans leurs valeurs, en somme de leur permettre « de s’identifier à ce qu’ils sont dans leurs cultures, mais aussi de s’ouvrir à un monde nouveau qui est en perpétuelle évolution ».
Devant durer trois jours, l’atelier de Dakar sera le lieu du lancement officiel de l’initiative OpenED (Education Ouverte), mise en route par l’Adea et le Breda/Unesco. Une initiative qui concernera, dans sa phase initiale (de 2010 à 2013), 17 pays africains des 5 grandes régions du continent et couvrira à terme l’ensemble du continent.
Pour autant, les participants à la rencontre de Dakar contribueront, sous la coordination de l’inspecteur général TICE du Sénégal, à l’analyse et à la finalisation d’openED, voire à la création des modules et à la production multimédia interactive du programme de formation.
Moctar Dieng
(Source : Sud quotidien, 11 février 2010)
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3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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