Etonnant que de constater les désagréments récurrents que cause la Sonatel, dans sa version Orange, aux usagers. Des interruptions dans le réseau se multiplient. A l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), on s’en émeut. Discrètement. Un des responsables de cet organe, n’a pu cacher son amertume face à ces manquements. Dans l’anonymat, il fait remarquer que « jusqu’à 13 heures, aux alentours de Sandaga, c’est l’interruption totale de signal ». Il n’est pas rare d’entendre, au cours d’un appel téléphonique, le service informations servir des phrases rassurantes émises par une voix succulente, pour prier le client d’attendre « (son) correspondant (étant) en communication ». Correspondant qui n’existe même pas, à dire vrai, puisque, après le message, l’émetteur tombe, à ses dépens, sur la boite vocale. Et, pire, certains usagers, au décompte de leur crédit, se voient « extirper » quelques sous... électroniques. D’ailleurs, l’on soupçonne des indications plus commerciales qu’informatives. « Non, la Sonatel n’a nullement de telles intentions », rétorque le responsable de la communication, Abdou Karim Mbengue, qui reprend les mêmes notes du communiqué transmis par sa boîte. Encore que ce sont des explications de facture publicitaire. A défaut d’un haut responsable de la société de télécommunications, c’est le service de communication qui porte... mal la parole en niant « les appels manqués tarifés » fustigés par les usagers. Alors, la justification à tous ses désagréments subis est simplifiée par M. Mbengue citant encore le communiqué : « C’est dû à un important programme d’extension et de modernisation de son réseau mobile, Orange, dans le but d’améliorer la qualité des communications et d’introduire des services innovants aux clients. » Pour dédramatiser les préjudices, le communiqué de la Sonatel parle « d’incident de ce mercredi 18 avril 2007 (hier) à 10 heures 40 mn ». Ironie d’un appel, au moment où l’on s’entretenait avec M. Mbengue, c’est, peut-être, un diable qui a interrompu la liaison. En tout cas, pas un problème de réseau puisqu’il ne lui restait qu’un rire d’aveu. Gare à ceux qui ne s’adapteront pas à la concurrence des autres opérateurs. Les usagers en ont marre, l’Artp ne fait pas valoir son pouvoir.
Hamath KANE
(Source : Le Quotidien, 19 avril 2007)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000