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Promotion des logiciels libres : Des avantages à tout point de vue

mardi 18 mars 2008

Le recours aux logiciels libres offre d’énormes possibilités d’adaptation aux technologies de l’information et de la communication. Une aubaine qui permet à ses utilisateurs d’en tirer des bénéfices à tous les niveaux, tout en développant les compétences locales et, en même temps, économiser sur les moyens financiers. La troisième Conférence bi-annuelle africaine sur les logiciels libres, sous l’égide de la Fondation africaine des logiciels libres (Fossfa), se tient depuis hier à Dakar pour participer à la promotion de cet instrument de développement.

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad 2) et le campus numérique de l’Agence universitaire de la Francophonie (Auf) abritent depuis hier, et ce jusqu’au 20 mars prochain, la troisième Conférence bi-annuelle africaine sur les logiciels libres qui a pour thème : ‘Réussir l’économie du savoir en Afrique’. Plus connue sous l’acronyme d’Idlelo, c’est à dire ‘pâturage commun’ dans les langues d’Afrique australe, cette rencontre cherche principalement à faire la promotion de l’utilisation de cette génération de logiciels pour le développement du continent africain. Car, de l’avis du représentant du ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la communication à la cérémonie d’ouverture, son secrétaire général Bassirou Guissé, les logiciels libres, basés sur un concept des quatre libertés que sont celles de modification, de copie, de redistribution et d’appropriation sans frais de licences, représentent pour le Sénégal, pour l’Afrique et pour le monde entier, d’énormes possibilités d’adaptation des technologies de l’information et de la communication. Afin d’en tirer des bénéfices à tous les niveaux tout en développant les compétences locales et, en même temps, économiser sur les moyens financiers. Aussi, a-t-il rappelé que le Sénégal a déjà saisi l’intérêt d’une telle option. Au point de s’engager depuis plusieurs années à intégrer les logiciels libres dans la culture de l’informatique de l’Etat et des citoyens, notamment à travers le projet de l’intranet gouvernemental et l’enseignement de l’informatique dans les universités. Une option politique qui permet d’utiliser les atouts reconnus des logiciels libres.

Un avis que partage l’ambassadrice au Sénégal de l’organisation initiatrice de cette rencontre continentale, c’est-à-dire la Fondation africaine des logiciels libres (Fossfa). Pour Mme Fatoumata Sèye Sylla, cette rencontre va enregistrer la participation de près de 400 personnes venant divers horizons et une exposition des entités actives dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Ce qui permettra d’accueillir plus de 3 000 visiteurs à l’Ucad 2. Ainsi, révèle-t-elle, cette conférence bi-annuelle africaine sur les logiciels libres est une occasion pour les participants de nouer des partenariats et des relations dans différents domaines et secteurs d’activités. Les sous-thèmes et les sujets qui seront ainsi développés dans les différents ateliers et panels vont permettre un renforcement de capacités, d’échange et de partage de connaissances et d’expériences. Et sous cet angle, elle est devenue un événement où gouvernements, acteurs du libre, développeurs et activistes portent leurs résultats au grand public. Ils partagent, ainsi, les expériences, échangent les challenges et évaluent les progrès dans le continent dans plusieurs domaines afin de dégager une feuille de route pour les années suivantes.

Ainsi, après l’Université de Western Cap en Afrique du Sud et Safari Park Hôtel de Nairobi, au Kenya, l’honneur échoit à l’université Cheikh Anta Diop au Campus numérique de l’Agence universitaire de la Francophonie (Auf) d’abriter cette troisième édition d’Idlelo. La conférence de Dakar est ainsi la toute première en Afrique de l’Ouest et dans un pays francophone.

Ibrahima Diaw

(Source : Wal Fadjri, 18 mars 2008)

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