Le directeur de l’Agence pour le développement de l’informatique de l’Etat (Adie), Mouhamed Tidiane Seck a soutenu, ce week-end, que 80 % des travaux des projets informatiques de l’Etat sont réalisés. Il l’a dit, au cours de l’assemblée générale de l’Organisation des professionnels des Technologies de l’information et de communication (Optic) tenue samedi dans un hôtel de la place. Ainsi après l’intranet gouvernemental financé par la Banque mondiale en 2003 pour un montant de 3 milliards de francs Cfa, il y a le projet en cours de réalisation, de connexion de l’administration centrale aux régions de l’intérieur. Selon Mouhamed Tidiane Seck, dans ce projet, il s’agit de poser 500 km de fibres optiques pour relier toutes les capitales régionales. A ce jour, 450 km de fibres ont été posés. Le projet est financé par la Chine et les premiers essais sont prévus en avril 2009. Ce projet sera suivi d’un autre, de la même envergure, qui va connecter les capitales départementales. Mais, cette fois, ce sera sur financement de la Corée. Ces projets quand ils se termineront, permettront de faire des applications avec la télémédecine, la vidéo-conférence et faciliteront surtout les démarches administratives.
Toujours dans le souci d’améliorer la communication de l’administration, le gouvernement a un projet de téléphonie publique. ‘Il s’agit de disposer pour l’administration d’un réseau de téléphonie publique sans coups externes, mais ce réseau sera connecté aux autres réseaux’, informe le directeur de l’Adie. De même, le gouvernement a prévu de crée un cyber village dont le centre de ressources sera au niveau du Technopôle. Mais Mouhamed Tidiane Seck a précisé que ce projet se fera dans le cadre d’un partenariat public/privé.
Pour ce qui est du cadre juridique, le directeur de l’Adie a rappelé que le gouvernement a fait voter et adopter la loi d’orientation sur les technologies de l’information et de la communication et sur la cyber criminalité dans le but de créer un ‘écosystème’ favorable au développement des Tic et de rompre la fracture numérique.
FORMATION EN TIC : L’Etat et le secteur privé appelés à s’impliquer
Face à la floraison des écoles de formation aux métiers des technologies de l’information et de la communication (Tic), les professionnels du secteur qui étaient en assemblée générale ce week-end, sont convenus qu’il y a lieu d’être regardant sur la qualité plutôt que d’avoir des objectifs de quantité. Tout au moins, c’est également l’avis de Mouhamed Tidiane Seck, directeur de l’Agence de développement de l’informatique de l’Etat. Selon lui, les entreprises qui emploient les produits issus de ces écoles doivent avoir leur mot à dire sur les curricula de ces écoles. Tout de même, il soutient que l’Etat doit contrôler ces écoles qui souvent ‘rançonnent’ les familles avec souvent une formation qui ne mènent à aucun débouché pour des jeunes obsédés par les métiers en Tic.
Antoine Ngom, président de l’Optic, ne dit pas autre chose. ‘La principale ressource de notre secteur, ce sont les ressources humaines. C’est pourquoi, dorénavant, nous devons nous impliquer dans l’élaboration des programmes des écoles pour exprimer nos besoins’.
Enfin, l’Optic s’engage à faciliter le stage pour les nombreux jeunes formés dans le domaine et qui ne peuvent pas valider leur formation faute de stage.
Mamadou Sarr
(Source : Wal Fadjri, 8 septembre 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000